Quatre pays de l'Afrique de l'Ouest sont touchés par cette épidémie du virus Ebola, qui a déjà fait 1145 victimes - DR : OMS
Protéger son personnel de bord et lutter contre la propagation du virus Ebola.
Voici les préoccupations des compagnies aériennes qui desservent les pays de l'ouest africain, touchés depuis plusieurs mois par cette fièvre hémorragique.
Selon un dernier bilan de l'Organisation mondiale de la santé, arrêté au 13 août dernier, l'épidémie aurait déjà fait 1 145 morts en Guinée, au Liberia, en Sierra Leone et au Nigeria.
Mais l'OMS tient à tout prix à rassurer les voyageurs.
Ses experts assurent que contrairement au virus de la grippe ou au bacille de la tuberculose, Ebola n’est pas véhiculé par l’air.
Les risques de transmission lors d'un déplacement en avion sont par conséquents très faibles.
Si elle ne recommande pas d’interdire les voyages à destination des pays touchés, elle préconise toutefois des examens de sortie dans les aéroports internationaux afin de déceler des signes de la maladie.
De son coté, l'IATA tente également de calmer les esprits.
"Les pays non touchés doivent contribuer à détecter et à contenir de nouveaux cas tout en évitant de prendre des mesures qui entraveront inutilement les voyages ou le commerce international" a déclaré l'organisation sur son site internet.
En France, le Ministère des affaires étrangères recommande d'éviter de se rendre en Guinée, au Sierra Leone, au Libéria et au Nigéria.
Voici les préoccupations des compagnies aériennes qui desservent les pays de l'ouest africain, touchés depuis plusieurs mois par cette fièvre hémorragique.
Selon un dernier bilan de l'Organisation mondiale de la santé, arrêté au 13 août dernier, l'épidémie aurait déjà fait 1 145 morts en Guinée, au Liberia, en Sierra Leone et au Nigeria.
Mais l'OMS tient à tout prix à rassurer les voyageurs.
Ses experts assurent que contrairement au virus de la grippe ou au bacille de la tuberculose, Ebola n’est pas véhiculé par l’air.
Les risques de transmission lors d'un déplacement en avion sont par conséquents très faibles.
Si elle ne recommande pas d’interdire les voyages à destination des pays touchés, elle préconise toutefois des examens de sortie dans les aéroports internationaux afin de déceler des signes de la maladie.
De son coté, l'IATA tente également de calmer les esprits.
"Les pays non touchés doivent contribuer à détecter et à contenir de nouveaux cas tout en évitant de prendre des mesures qui entraveront inutilement les voyages ou le commerce international" a déclaré l'organisation sur son site internet.
En France, le Ministère des affaires étrangères recommande d'éviter de se rendre en Guinée, au Sierra Leone, au Libéria et au Nigéria.
Certains aéroports boycottés depuis fin juillet
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Les compagnies aériennes qui travaillent dans la région se sont déjà retirées de certains aéroports.
Les premières à prendre des mesures sont africaines. Arik Air (Nigéria) a annoncé, dès le 29 juillet, l'arrêt de ses vols sur la Sierra Leone et le Liberia, suivie par sa consœur togolaise Asky.
Une décision prise également par Emirates le 2 août, qui supprime ses vols sur la Guinée, le premier pays touché.
Quatre jours plus tard, British Airways a également suspendu temporairement sa desserte du Liberia et de la Sierra Leone jusqu'au 31 août.
Prudente, Bruxelles Airlines a préféré faire dormir son personnel de bord dans un autre pays d’Afrique de l’Ouest : le Sénégal, la Gambie ou la Côte d’Ivoire.
Les premières à prendre des mesures sont africaines. Arik Air (Nigéria) a annoncé, dès le 29 juillet, l'arrêt de ses vols sur la Sierra Leone et le Liberia, suivie par sa consœur togolaise Asky.
Une décision prise également par Emirates le 2 août, qui supprime ses vols sur la Guinée, le premier pays touché.
Quatre jours plus tard, British Airways a également suspendu temporairement sa desserte du Liberia et de la Sierra Leone jusqu'au 31 août.
Prudente, Bruxelles Airlines a préféré faire dormir son personnel de bord dans un autre pays d’Afrique de l’Ouest : le Sénégal, la Gambie ou la Côte d’Ivoire.
Les compagnies de l'alliance Skyteam divisées
Du coté des membres de l'alliance Skyteam, Kenya Airways a suspendu ses vols vers le Liberia et la Sierra Leone depuis le 19 août.
Principale plateforme aéroportuaire d'Afrique, le Kenya est en état d'alerte. Le gouvernement a fermé ses frontières avec la Guinée, la Sierra Leone et le Liberia.
Par mesure de précaution, Korean Air a d'ailleurs préféré annuler tous ses vols vers Nairobi, où aucun cas de fièvre n'a pour l'instant été signalé.
En revanche, Air France n'a apporté aucune modification dans son programme de vol.
Un syndicat minoritaire (SNGAF) a pourtant lancé une pétition appelant à suspendre les lignes vers les pays touchés.
Un document qui a reçu pour l'instant 700 signatures. "Certains navigants ont observé leur droit de retrait.
Toutefois, aucun vol n'a été annulé pour cette raison, nous avons toujours eu assez de personnel pour voler en toute sécurité" assure-t-on chez Air France.
La compagnie continue de desservir quotidiennement l'aéroport de Conakry (Guinée) ainsi que celui de Freetown (Sierra Leone) trois fois par semaine.
Quant aux clients, s'ils peuvent reporter leur voyage ou de changer de destination sans frais, aucun n'a décidé d'annuler son déplacement.
Dans tous les cas, l'aéroport de Paris a déjà pris ses précautions pour faire face à une épidémie qui pourrait toucher la France.
Principale plateforme aéroportuaire d'Afrique, le Kenya est en état d'alerte. Le gouvernement a fermé ses frontières avec la Guinée, la Sierra Leone et le Liberia.
Par mesure de précaution, Korean Air a d'ailleurs préféré annuler tous ses vols vers Nairobi, où aucun cas de fièvre n'a pour l'instant été signalé.
En revanche, Air France n'a apporté aucune modification dans son programme de vol.
Un syndicat minoritaire (SNGAF) a pourtant lancé une pétition appelant à suspendre les lignes vers les pays touchés.
Un document qui a reçu pour l'instant 700 signatures. "Certains navigants ont observé leur droit de retrait.
Toutefois, aucun vol n'a été annulé pour cette raison, nous avons toujours eu assez de personnel pour voler en toute sécurité" assure-t-on chez Air France.
La compagnie continue de desservir quotidiennement l'aéroport de Conakry (Guinée) ainsi que celui de Freetown (Sierra Leone) trois fois par semaine.
Quant aux clients, s'ils peuvent reporter leur voyage ou de changer de destination sans frais, aucun n'a décidé d'annuler son déplacement.
Dans tous les cas, l'aéroport de Paris a déjà pris ses précautions pour faire face à une épidémie qui pourrait toucher la France.