2019 sera-t-elle, pour l’aéroport de Paris Beauvais, l’année du second souffle ?
Après un an de crise de gouvernance, la Sageb, la société gestionnaire, a nommé en mars 2019, François Rubichon, ancien haut dirigeant d’Aéroports de Paris (ADP), à la tête du conseil de l’aéroport picard.
Et pour ce dernier, aucun doute : la priorité est au développement de la plateforme.
Son but : convaincre Ryanair d’y ouvrir une nouvelle base pour rebooster le trafic durablement. Car la compagnie aérienne irlandaise à bas coûts martèle depuis un an son intention d’ouvrir quatre bases en France, d’ici à la fin de l’année 2019, pour à terme, doubler son trafic dans l’Hexagone.
Et après Marseille Provence, Toulouse Blagnac et Bordeaux Mérignac, Paris Beauvais, déjà dépendant à 80% du trafic de la compagnie aérienne, sera probablement la prochaine.
« La base Ryanair est un sujet et on travaillera avec eux pour développer le projet », reconnait François Rubichon, dans les colonnes du Parisien.
Pour l’instant, les discussions se poursuivent entre la Sageb et Ryanair.
« Nous le ferons en bonne entente avec les riverains », précise le nouveau patron de Paris Beauvais.
Un développement qui passerait par une éventuelle modification du couvre-feu actuel (de minuit à 5 heures, au lieu de 23 heures à 5 heures) et qui fait bondir l’Association de défense de l’environnement des riverains de l’aéroport de Beauvais-Tillé (Adera), très opposée à l’installation d’une base Ryanair dans l'Oise.
Après un an de crise de gouvernance, la Sageb, la société gestionnaire, a nommé en mars 2019, François Rubichon, ancien haut dirigeant d’Aéroports de Paris (ADP), à la tête du conseil de l’aéroport picard.
Et pour ce dernier, aucun doute : la priorité est au développement de la plateforme.
Son but : convaincre Ryanair d’y ouvrir une nouvelle base pour rebooster le trafic durablement. Car la compagnie aérienne irlandaise à bas coûts martèle depuis un an son intention d’ouvrir quatre bases en France, d’ici à la fin de l’année 2019, pour à terme, doubler son trafic dans l’Hexagone.
Et après Marseille Provence, Toulouse Blagnac et Bordeaux Mérignac, Paris Beauvais, déjà dépendant à 80% du trafic de la compagnie aérienne, sera probablement la prochaine.
« La base Ryanair est un sujet et on travaillera avec eux pour développer le projet », reconnait François Rubichon, dans les colonnes du Parisien.
Pour l’instant, les discussions se poursuivent entre la Sageb et Ryanair.
« Nous le ferons en bonne entente avec les riverains », précise le nouveau patron de Paris Beauvais.
Un développement qui passerait par une éventuelle modification du couvre-feu actuel (de minuit à 5 heures, au lieu de 23 heures à 5 heures) et qui fait bondir l’Association de défense de l’environnement des riverains de l’aéroport de Beauvais-Tillé (Adera), très opposée à l’installation d’une base Ryanair dans l'Oise.
Reprise après deux années compliquées
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D’autant qu'après deux années marquées par de fortes baisses de trafic, l’aéroport de Paris Beauvais a, en 2018, renoué avec la croissance.
D’après les récents chiffres révélés par l’Union des aéroports français (UAF), près de 3 800 000 passagers ont été enregistrés par l’aéroport en 2018, soit une progression de près de 4%, classant l’aéroport en 10e position du palmarès français.
Lire aussi : Aéroport de Beauvais : trafic et rentabilité plantés sur le tarmac...
« Les nouvelles lignes vers Malte et Prague ouvertes par Ryanair, l’arrivée de la 6e compagnie Laudamotion qui dessert Vienne, la hausse de l’emport moyen sur les lignes existantes ou encore des statistiques touristiques en augmentation sont autant de critères ayant favorisé cette croissance de l’aéroport beauvaisien », décrypte sa direction dans un communiqué de presse.
D’après les récents chiffres révélés par l’Union des aéroports français (UAF), près de 3 800 000 passagers ont été enregistrés par l’aéroport en 2018, soit une progression de près de 4%, classant l’aéroport en 10e position du palmarès français.
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« Les nouvelles lignes vers Malte et Prague ouvertes par Ryanair, l’arrivée de la 6e compagnie Laudamotion qui dessert Vienne, la hausse de l’emport moyen sur les lignes existantes ou encore des statistiques touristiques en augmentation sont autant de critères ayant favorisé cette croissance de l’aéroport beauvaisien », décrypte sa direction dans un communiqué de presse.
Des cadeaux à Ryanair
Ni vraiment local, ni vraiment parisien, le modèle de l’aéroport de Beavais Tillé, situé à 75 kilomètres de la capitale, semblait pourtant avoir atteint ses limites ces dernières années.
Entre crise des annulations de vols, réductions de fréquence de Ryanair et rentabilité en berne, la plateforme picarde a vu ses activités passagers chuter de 9% en 2017.
En 2017 aussi, via sa chambre régionale des Hauts-de-France, la Cour des comptes avait harponné les pratiques de l’aéroport, pointant une gestion commerciale faite « d’avantages importants et injustifiés », « parfois irréguliers » et « d’accords illicites » conclus avec Ryanair.
Lire aussi : L'aéroport de Beauvais accusé d'accords illicites avec Ryanair
« Atypique, le modèle économique de l’aéroport de Paris Beauvais a toujours été sous le feu des critiques.
Ainsi en est-il souvent des réussites spectaculaires ! », nous avait expliqué la direction de l’époque, rappelant que l’exploitation de l’aéroport n’avait jamais nécessité de recours à des « subventions d’équilibre ».
Entre crise des annulations de vols, réductions de fréquence de Ryanair et rentabilité en berne, la plateforme picarde a vu ses activités passagers chuter de 9% en 2017.
En 2017 aussi, via sa chambre régionale des Hauts-de-France, la Cour des comptes avait harponné les pratiques de l’aéroport, pointant une gestion commerciale faite « d’avantages importants et injustifiés », « parfois irréguliers » et « d’accords illicites » conclus avec Ryanair.
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« Atypique, le modèle économique de l’aéroport de Paris Beauvais a toujours été sous le feu des critiques.
Ainsi en est-il souvent des réussites spectaculaires ! », nous avait expliqué la direction de l’époque, rappelant que l’exploitation de l’aéroport n’avait jamais nécessité de recours à des « subventions d’équilibre ».