En 2002, la reprise du voyage d’affaires a été « dynamique », « indéniablement supérieure aux attente » malgré un début d’année impacté par Omicron.
Selon le baromètre Epsa, à la fin de l’année, les dépenses Travel & Expense devraient atteindre, au mieux, 25,8 milliards d’euros, soit 86% de 2019. En 2023, Epsa estime que l’on pourrait atteindre entre 76 et 100% des niveaux pré-pandémie.
Mais les pronostics sont difficiles tant il existe des vents contraires incarnés en partie par l’inflation et l’urgence climatique.
L’inflation déjà. Si, pour l’instant, elle n’est pas un frein à la reprise, elle est préoccupante.
Ainsi, à Londres, les prix des hôtels ont augmenté de 30%. Pour Ziad Minkara, président de CDS Groupe, elle devrait être à deux chiffres en France, en 2023, sur le poste « hôtel », plus ce qu'anticipe Epsa.
Les prix des billets d’avion, comme on le constate actuellement, devraient aussi sensiblement augmenter. « Sans doute les prix de 2019, estime Thadée Nawrocki, responsable commercial et ventes du groupe Lufthansa en France, n'étaient pas au bon niveau. Les compagnies ont besoin de cash pour réaliser des investissements » pour renouveler leur flotte et, aussi, payer plus cher des carburants durables. En 2023, Epsa anticipe sur le poste aérien une inflation, au global, entre 9.3% et 12.5%.
Président de la SNCF, Jean-Pierre Farandou n’a pas caché que le prix de l’énergie pourrait entraîner une augmentation des prix des billets de train en 2023.
En France, Epsa l’estime entre 3.8% et 6.2%. « Si l’on devait répercuter la hausse de l’énergie, les prix augmenteraient de 10%, souligne Olivier Pinna, directeur du voyage affaires SNCF. Cela ne sera pas le cas. Le train doit rester un transport populaire ».
Selon le baromètre Epsa, à la fin de l’année, les dépenses Travel & Expense devraient atteindre, au mieux, 25,8 milliards d’euros, soit 86% de 2019. En 2023, Epsa estime que l’on pourrait atteindre entre 76 et 100% des niveaux pré-pandémie.
Mais les pronostics sont difficiles tant il existe des vents contraires incarnés en partie par l’inflation et l’urgence climatique.
L’inflation déjà. Si, pour l’instant, elle n’est pas un frein à la reprise, elle est préoccupante.
Ainsi, à Londres, les prix des hôtels ont augmenté de 30%. Pour Ziad Minkara, président de CDS Groupe, elle devrait être à deux chiffres en France, en 2023, sur le poste « hôtel », plus ce qu'anticipe Epsa.
Les prix des billets d’avion, comme on le constate actuellement, devraient aussi sensiblement augmenter. « Sans doute les prix de 2019, estime Thadée Nawrocki, responsable commercial et ventes du groupe Lufthansa en France, n'étaient pas au bon niveau. Les compagnies ont besoin de cash pour réaliser des investissements » pour renouveler leur flotte et, aussi, payer plus cher des carburants durables. En 2023, Epsa anticipe sur le poste aérien une inflation, au global, entre 9.3% et 12.5%.
Président de la SNCF, Jean-Pierre Farandou n’a pas caché que le prix de l’énergie pourrait entraîner une augmentation des prix des billets de train en 2023.
En France, Epsa l’estime entre 3.8% et 6.2%. « Si l’on devait répercuter la hausse de l’énergie, les prix augmenteraient de 10%, souligne Olivier Pinna, directeur du voyage affaires SNCF. Cela ne sera pas le cas. Le train doit rester un transport populaire ».
Faire preuve de pédagogie avec les clients
Les agences de voyages affaires doivent donc faire preuve de pédagogie avec leurs clients : « La clé, c’est l’anticipation, souligne Solenn Le Brazidec, directrice générale de FCM. Il faut aussi faire jouer la concurrence mais ce n’est pas facile pour les voyageurs de changer leurs habitudes, faire confiance à des compagnies challengers, ça prend du temps ».
En dehors de l’inflation, la reprise pourrait être aussi contrariée par « l’urgence climatique » d’autant plus que la loi pourrait contraindre les entreprises à prendre en compte le Scope 3 (les émissions indirectes).
Autre sujet d’inquiétude : un retour de l’épidémie qui pourrait entraver « la liberté de circuler », le service dégradé en raison de la pénurie de personnel ou, encore, un risque de récession entraînée par les mauvaises performances économiques actuelles de la Chine.
Quant à la guerre en Ukraine, « elle n’a pour l’instant que très peu de conséquences sur l’activité du voyage d’affaires ».
En dehors de l’inflation, la reprise pourrait être aussi contrariée par « l’urgence climatique » d’autant plus que la loi pourrait contraindre les entreprises à prendre en compte le Scope 3 (les émissions indirectes).
Autre sujet d’inquiétude : un retour de l’épidémie qui pourrait entraver « la liberté de circuler », le service dégradé en raison de la pénurie de personnel ou, encore, un risque de récession entraînée par les mauvaises performances économiques actuelles de la Chine.
Quant à la guerre en Ukraine, « elle n’a pour l’instant que très peu de conséquences sur l’activité du voyage d’affaires ».