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Été 2019 : 15 nouveaux clubs et un plan de vol de 200 000 sièges pour Jet tours

Le TO propose un concept dépoussiéré


Plus de distinctions entre ses deux marques de clubs, une quinzaine de nouvelles ouvertures et 200 000 sièges sur son plan de vol... Jet tours a dévoilé, jeudi 17 janvier 2019, son programme d'été 2019.


Rédigé par le Jeudi 17 Janvier 2019

Le Club Jet tours Ciutadella 4* © DR Jet tours
Le Club Jet tours Ciutadella 4* © DR Jet tours
« Nous ne sommes pas dans la guerre du volume, mais bien dans celle de la satisfaction client ».

Dans un contexte exacerbé de guerre des prix dans le tour-operating français depuis l’été 2018, et une « spirale déflationniste » engrangée par la surcapacité aérienne, voilà le credo de Nicolas Delord, président de Jet tours.

« Quand on vend des voyages, on vend de l’expérience client avant tout », a-t-il estimé lors d’une conférence de presse donnée au siège de Thomas Cook France, jeudi 17 janvier 2019, présentant l’offre été 2019 du tour-opérateur.

Alors que Jet tours fait état d’une nouvelle progression de 7% de ses activités sur l’actuelle saison d’hiver, malgré des contre-performances sur Maurice et La Réunion, le TO entend en premier lieu cette année mieux distinguer son offre de clubs francophones.

Clubs Jet tours …

D’un côté, les « Clubs Jet tours » continuent de monter en gamme : hôtels 4 et 5 étoiles uniquement, services et décorations élégantes, et programme d’activités complètement personnalisables.

« Nous voulons en faire une référence du club nouvelle génération », indique Stéphane Roiena, directeur des clubs.

En catalogue pour l’été prochain, 36 clubs Jet tours dont 11 nouveautés : les clubs Lanzarote 4* et Jandia 4* aux Canaries, les clubs Castell dels Hams 4*, et Ciutadella 4* aux Baléares, le Himera Beach 4* en Sicile, les Rym Beach 4* et Delfino 4* en Tunisie, les Ramira 4* et Pegasos 4* en Grèce, et enfin Hurghada 4* en Egypte et Pacific Panama 4* au Panama.

… et clubs Jumbo

De l’autre, les Clubs Jumbo, uniquement 3 et 4 étoiles, centrent leur proposition sur l’essence même du club de vacances, autour de « l’animation intense, de l’énergie et de la convivialité », d’après Stéphane Roiena, revendiquant un côté plus bruyant et dynamique.

20 sont proposés par Jet tours en 2019, dont 4 nouveautés : le Playa Olid 3* aux Canaries, le Baya Beach & Hacienda au 3* en Tunisie, le Falirakis 3* à Rhodes en Grèce (anciennement Héliades) et enfin le Sultan Beldibi 4* en Turquie, un pays qui « reprend avec des petits prix », d’après les dirigeants de Jet tours.

A noter que 4 clubs ont été sortis du catalogue pour des raisons de qualité ou de compétitivité : le Puente Real (Andalousie), le Djerba Sun Club (Tunisie), le Pueblo Minorca (Minorque) et le Tamaimo (Canaries).

Les autres nouveautés

Sur le produit en lui-même, plusieurs nouveautés sont à prévoir.

Après les Jet balades, proposées gratuitement pour vivre « des expériences locales », des « échappées », payantes (en moyenne 250 euros) et ne comportant que 6 places, seront testées dans quelques clubs.

Par exemple, en Tunisie, des nuits sous la tente dans le désert seront prévues, et en Crète, il sera possible de partir à la découverte des plages et criques lors de journées en voilier.

A noter également des journées festives « Pink festival » chaque semaine ou encore la mise en place d’escape games dans les resorts.

Sur les circuits, les efforts seront portés sur les destinations phares du moment : les Etats-Unis, le Canada ou le Japon. Une nouveauté est au programme : la Corée du Sud.

Enfin, Jet tours déploiera 200 000 sièges sur son plan de vol 2019, « très loin derrière TUI, et très loin devant les autres », résume Nicolas Delord.

Grâce à cette stratégie sur l’été 2019, le tour-opérateur espère une nouvelle croissance de son chiffre d’affaires de l’ordre de 5%.

Brexit : quels effets pour Jet tours ?

Alors que l’accord sur le Brexit défendu par Theresa May a été largement rejeté par les parlementaires britanniques, mardi 15 janvier 2019, comment un « no deal » ou un « hard Brexit » pourrait porter préjudice à Jet tours, filiale de l’anglais Thomas Cook ?

« Nous croyons vraiment à une sortie de crise par le haut », rassure Nicolas Delord.

« Tout ça va bien se finir et, si non, les patrons au siège ont bien pensé cela. Nous sommes moins exposés que d’autres secteurs. Le Brexit est moins complexe pour le tour-operating qu’il l’est pour le transport aérien », estime aussi le président.

Pierre Georges Publié par Pierre Georges Journaliste - TourMaG.com
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