Top 5 : Diam's, le coronavirus... et moi et moi et moi

Tout le monde ne peut pas lancer une agence de voyages en claquant des doigts.

Un site web, un numéro de tel... et zou... pim pam poum le tour est joué ! Et bien non, la profession est réglementée par le code du tourisme. Garantie financière, RCP et immatriculation au registre des opérateurs de voyages et de séjours d'Atout France sont obligatoires pour pouvoir vendre des voyages.

Des obligations que Mélanie Georgiades allias Diam's ne semblent pas connaître. En effet l'ancienne rappeuse a lancé Hégire Voyages spécialisée dans les pèlerinages en Arabie Saoudite, à la Mecque et à Médine.

Et pour organiser ces pèlerinages l'entreprise doit aussi être référencée par le ministre compétent en Arabie Saoudite. Selon Jean-Pierre Mas, président des Entreprises du Voyage qui s'est saisi du dossier, "elle n'a ni l'un ni l'autre".

"Nous avons envoyé un dossier à la Direction départementale de la protection des populations (DDPP) du 93 et au service des enquêtes.

Une plainte a également été déposée auprès du tribunal d'instance et nous avons sensibilisé le Conseil français du culte musulman, ainsi que l'association SOS pèlerins. Le dossier est suivi de très près" a t-il précisé...

Lire : Hégire Voyages : quand Diam's lance son agence de voyages sans s'immatriculer... "La boulette" ?

Autre sujet et sans transition retour sur la délicate position de Ben Smith aux commandes d'Air France - KLM.

Le winnerman canadien qui avait réussi à pacifier le climat social fait face à une nouvelle levée de bouclier de la part de certains syndicats alors que le contexte international se tend, grippé par l'épidémie de coronavirus.

L'épine dans le pied du PDG notamment : les revendications des pilotes de Hop.

Ben Smith aurait-il mangé son pain blanc ? telle est la question posée par Jean da Luz, le directeur de la publication de TourMaG.com.

Lire : Air France-KLM : Ben Smith a-t-il mangé son pain blanc ?

Un coronavirus qui devient de plus en plus inquiétant...

Les mesures prises par les différents pays touchent directement l'activité des professionnels du tourisme. En l'Italie, 11 communes ont été mises en quarantaine, le carnaval de Venise a été stoppé avant sa fin officielle et à Milan plusieurs sites majeurs et musées ont été fermés.

Résultat les pros sont sur le pont et s'inquiètent pour la haute saison qui débute au printemps.

Lire : Coronavirus Italie : les pros du tourisme français craignent davantage la psychose que le virus...

Les spécialistes des voyages scolaires ne sont pas épargnés par la tourmente.

Le Quai d'Orsay a conseillé de reporter, jusqu’à nouvel ordre, les voyages scolaires vers l’Italie, alors que plusieurs cas de coronavirus ont été détectés dans les régions de Lombardie et de Vénétie.

Mais déjà depuis ce week-end, les TO spécialistes des voyages scolaires sont sur le qui-vive pour faire face à cette situation inédite, en plein cœur de la saison.

Lire : Report des voyages scolaires en Italie : les TO spécialistes s'organisent

Pour savoir si toute cette agitation autour du coronavirus n'est pas disproportionnée, nous avons posé la question à deux médecins : le Docteur Didier Raoult, spécialiste à la renommée internationale des maladies infectieuses, et le docteur Anne Sénéquier codirectrice de l'observatoire de la santé à l'IRIS.

"Il faut raison garder et ne pas contribuer à une panique générale nourrie par...des discours alarmistes" selon un porte-parole des Hôpitaux de Marseille.

Même son de cloche du côté d'Anne Sénéquier qui affirme que la maladie est très peu virulente : 80% des cas sont modérés, 14% sévères et 5% des cas graves, avec une mortalité comprise entre 1 et 2%.

Lire : Italie : "il y a plus de morts par accidents de trottinettes que par le Coronavirus"

Reste à savoir quelle tournure prendront les événements. Une chose est sûr les prochaines risquent d'être compliquées...