J'ai testé pour vous la classe affaires "Cloud Nine" de l'A350 d'Ethiopian Airlines et ses 30 sièges © Airbus
Le départ est donné un vendredi soir au terminal 2E de Paris-Charles de Gaulle. La crise sanitaire y chahute encore les opérations, et Ethiopian Airlines, habituée d’ordinaire au terminal 2A, doit encore s’adapter.
Car le premier aéroport français n’a pas encore retrouvé toutes ses couleurs et sa fréquentation semble encore bien engourdie. 20 minutes à peine suffisent en ce vendredi de vacances scolaires pour passer de l’enregistrement à la salle d’embarquement.
Depuis les files prioritaires, on en viendrait presque à regretter les cohues et le brouhaha du Roissy d’avant-Covid...
Pour les voyageurs affaires, les mesures sanitaires et le regroupement de plusieurs compagnies aériennes au T2E sont aussi synonymes d’une mauvaise surprise : les portes du salon Paris, utilisé habituellement par la compagnie éthiopienne, restent closes.
Dommage également que le récemment rénové salon de la Star Alliance (dont fait partie Ethiopian depuis 10 ans aux côtés de Lufthansa) soit situé au T1.
Car le premier aéroport français n’a pas encore retrouvé toutes ses couleurs et sa fréquentation semble encore bien engourdie. 20 minutes à peine suffisent en ce vendredi de vacances scolaires pour passer de l’enregistrement à la salle d’embarquement.
Depuis les files prioritaires, on en viendrait presque à regretter les cohues et le brouhaha du Roissy d’avant-Covid...
Pour les voyageurs affaires, les mesures sanitaires et le regroupement de plusieurs compagnies aériennes au T2E sont aussi synonymes d’une mauvaise surprise : les portes du salon Paris, utilisé habituellement par la compagnie éthiopienne, restent closes.
Dommage également que le récemment rénové salon de la Star Alliance (dont fait partie Ethiopian depuis 10 ans aux côtés de Lufthansa) soit situé au T1.
Ethiopian Airlines : quel service à bord
Mais la déception sera de courte durée. L’embarquement d’Ethiopian débute avec une bonne heure d’avance. Direction l’A350-900 de la « meilleure compagnie aérienne d’Afrique », titre décerné par Skytrax pour la 4e année de rang (elle a aussi reçu en 2021 le prix de la meilleure compagnie du continent pour les voyageurs d’affaires).
L’appareil, à juste titre nommé « Paris », a rejoint la flotte d’Ethiopian en 2017. A noter qu’Ethiopian fait voler 18 Airbus A350 neufs (3 ans d’âge moyen), mais aussi 27 Boeing 787 Dreamliner.
A l’avant de l’appareil, la classe « Cloud Nine » et ses 30 sièges Collins Aerospace disposés en 2-2-2 (la cabine éco compte elle 313 places). Ce soir là, un quart à peine de la classe avant sera occupée. L’impression d’espace et de bien-être est renforcée par l’absence des coffres de rangements sur le plafond central.
A bord, la panoplie « affaires » complète est de bonne facture : siège full flat, couvertures et oreillers, verre d’accueil (un champagne Lallier), trousse de toilette (et de produits sanitaires) très garnie, système de divertissement complet faisant la part belle aux films africains.
Décollage à 21h15, l’heure prévue. Immédiatement se met en place le diner, proposé au plateau. Au menu : crevettes, poulet, boeuf, fromages et même choix de vins éthiopien. Bien vite, les lumières sont éteintes et pour cause : le vol de Paris à l’Ethiopie ne dure qu’entre 6 et 7 heures.
L’appareil, à juste titre nommé « Paris », a rejoint la flotte d’Ethiopian en 2017. A noter qu’Ethiopian fait voler 18 Airbus A350 neufs (3 ans d’âge moyen), mais aussi 27 Boeing 787 Dreamliner.
A l’avant de l’appareil, la classe « Cloud Nine » et ses 30 sièges Collins Aerospace disposés en 2-2-2 (la cabine éco compte elle 313 places). Ce soir là, un quart à peine de la classe avant sera occupée. L’impression d’espace et de bien-être est renforcée par l’absence des coffres de rangements sur le plafond central.
A bord, la panoplie « affaires » complète est de bonne facture : siège full flat, couvertures et oreillers, verre d’accueil (un champagne Lallier), trousse de toilette (et de produits sanitaires) très garnie, système de divertissement complet faisant la part belle aux films africains.
Décollage à 21h15, l’heure prévue. Immédiatement se met en place le diner, proposé au plateau. Au menu : crevettes, poulet, boeuf, fromages et même choix de vins éthiopien. Bien vite, les lumières sont éteintes et pour cause : le vol de Paris à l’Ethiopie ne dure qu’entre 6 et 7 heures.
Le hub de l’Afrique
C’est en effet à 6h20, après une (trop) courte nuit dans le silence toujours bluffant de l’A350, que l’appareil se pose sur le tarmac de l’aéroport Bolé d’Addis-Abeba, la mythique capitale de l’ancien empire d’Ethiopie. Altitude : 2300m, température : 12°C.
Au milieu de structures flambant neuves (la dernière extension de l’aéroport date de 2019), s'allongent des files d'Airbus et de Boeing tout aussi rutilants. Se déploie ici toute la puissance d’Ethiopian Airlines, véritable « état dans l’état » piloté à 100% par le gouvernement d’un pays pourtant politiquement secoué et dont la moitié des 77 millions d’habitants vivent sous le seuil de pauvreté.
Après un rapide contrôle à l’arrivée, un simple escalator nous mène directement aux portes d’embarquement des vols internationaux. Le terminal est terriblement efficace, toutes les correspondances sont là, en à peine quelques minutes de marche. Nous prenons pour notre part la direction du vaste salon « Cloud Nine » de l’aéroport.
De multiples bars, buffet, salles de restauration ou de siestes s’offrent à nous. Mention spéciale pour les grandes salles de bains privés et pour leurs douches salutaires. A cette heure matinale, le salon est bien remplie, les passagers d’Europe ou du Moyen-Orient attendent leurs correspondances vers le reste de l’Afrique ou de l’Océan Indien. Et autant dire qu’avec un réseau revendiquant aujourd’hui 61 villes d’Afrique centrale et australe, Ethiopian laisse le choix à ses passagers.
Ce sera pour notre part vers l’île de Zanzibar que nous poursuivrons le voyage. Le même A350 qui nous a amené de Paris nous attend, avec à bord les mêmes équipements, repas et prestations que lors du vol long-courrier de la nuit. Pourtant, seulement 2h30 suffisent à rejoindre l’île tanzanienne.
A 13h heure locale, nous y posons le pied. Le mercure affiche 36°C. Une petite quinzaine d’heure s’est écoulée depuis notre départ de Paris (le plan de vol le plus efficace pour relier les deux destinations). Avec, pour seul regret : que le temps passé dans les airs n’ait pas été un peu plus long.
Au milieu de structures flambant neuves (la dernière extension de l’aéroport date de 2019), s'allongent des files d'Airbus et de Boeing tout aussi rutilants. Se déploie ici toute la puissance d’Ethiopian Airlines, véritable « état dans l’état » piloté à 100% par le gouvernement d’un pays pourtant politiquement secoué et dont la moitié des 77 millions d’habitants vivent sous le seuil de pauvreté.
Après un rapide contrôle à l’arrivée, un simple escalator nous mène directement aux portes d’embarquement des vols internationaux. Le terminal est terriblement efficace, toutes les correspondances sont là, en à peine quelques minutes de marche. Nous prenons pour notre part la direction du vaste salon « Cloud Nine » de l’aéroport.
De multiples bars, buffet, salles de restauration ou de siestes s’offrent à nous. Mention spéciale pour les grandes salles de bains privés et pour leurs douches salutaires. A cette heure matinale, le salon est bien remplie, les passagers d’Europe ou du Moyen-Orient attendent leurs correspondances vers le reste de l’Afrique ou de l’Océan Indien. Et autant dire qu’avec un réseau revendiquant aujourd’hui 61 villes d’Afrique centrale et australe, Ethiopian laisse le choix à ses passagers.
Ce sera pour notre part vers l’île de Zanzibar que nous poursuivrons le voyage. Le même A350 qui nous a amené de Paris nous attend, avec à bord les mêmes équipements, repas et prestations que lors du vol long-courrier de la nuit. Pourtant, seulement 2h30 suffisent à rejoindre l’île tanzanienne.
A 13h heure locale, nous y posons le pied. Le mercure affiche 36°C. Une petite quinzaine d’heure s’est écoulée depuis notre départ de Paris (le plan de vol le plus efficace pour relier les deux destinations). Avec, pour seul regret : que le temps passé dans les airs n’ait pas été un peu plus long.
Ethiopian en chiffres
Création en 1945
23 destinations domestiques, 116 internationales, dont 61 en Afrique
117 avions
14 000 employés (avant-crise)
1,54 milliards d’euros de chiffre d’affaires (avant-crise)
10 millions de passagers annuels (avant-crise)
Départ de Paris-CDG tous les soirs à 21h15, arrivée ADD 6h20.
Départ d'Addis-Abeba tous les soirs à 00h30, arrivée CDG 6h10.
Des départs s'organisent également depuis Marseille. (avec escale).
Création en 1945
23 destinations domestiques, 116 internationales, dont 61 en Afrique
117 avions
14 000 employés (avant-crise)
1,54 milliards d’euros de chiffre d’affaires (avant-crise)
10 millions de passagers annuels (avant-crise)
Départ de Paris-CDG tous les soirs à 21h15, arrivée ADD 6h20.
Départ d'Addis-Abeba tous les soirs à 00h30, arrivée CDG 6h10.
Des départs s'organisent également depuis Marseille. (avec escale).