Ces derniers temps, il n'est pas un échange sans qu'un professionnel nous dise craindre le retour du bâton d'un début d'année exceptionnel.
"Les courbes sont les mêmes qu'avant la crise sanitaire, donc on se demande bien ce qui pourrait bien nous arriver (rires, ndlr). Actuellement celui qui dit qu'il ne cartonne pas, ce n'est pas normal," nous confiait Samia Benslimane, la directrice générale du Groupe ÔVoyages - Thalasso n°1.
A lire : Samia Benslimane : "Nous pourrions connaître une année historique..."
Ils sont nombreux à ne pas croire que la tendance peut durer dans le temps. Dans le tourisme, une crise en chasse souvent une autre.
Et pourtant d'après le dernier rapport de la Commission européenne des voyages (ETC), les sombres perspectives économiques n'entament pas la folle envie de voyager des Européens.
"La plupart des voyageurs européens (77%) ont l'intention de partir en voyage au cours des 6 premiers mois de 2023. Cela représente une forte augmentation de 16% par rapport aux chiffres de l'année dernière," explique le communiqué.
Ils sont même 13% plus nombreux, par rapport à 2022, à vouloir sortir des frontières de leur pays (63%).
"Les courbes sont les mêmes qu'avant la crise sanitaire, donc on se demande bien ce qui pourrait bien nous arriver (rires, ndlr). Actuellement celui qui dit qu'il ne cartonne pas, ce n'est pas normal," nous confiait Samia Benslimane, la directrice générale du Groupe ÔVoyages - Thalasso n°1.
A lire : Samia Benslimane : "Nous pourrions connaître une année historique..."
Ils sont nombreux à ne pas croire que la tendance peut durer dans le temps. Dans le tourisme, une crise en chasse souvent une autre.
Et pourtant d'après le dernier rapport de la Commission européenne des voyages (ETC), les sombres perspectives économiques n'entament pas la folle envie de voyager des Européens.
"La plupart des voyageurs européens (77%) ont l'intention de partir en voyage au cours des 6 premiers mois de 2023. Cela représente une forte augmentation de 16% par rapport aux chiffres de l'année dernière," explique le communiqué.
Ils sont même 13% plus nombreux, par rapport à 2022, à vouloir sortir des frontières de leur pays (63%).
Voyage : Un budget stable malgré un avenir économique morose
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Et si l'envie est forte de voyager, les budgets ne devraient pas dévisser.
Ces derniers restent inchangés, "ce qui montre la détermination à voyager malgré l'incertitude financière," estime la Commission européenne des voyages (ETC).
Les voyages sont la seule dépense discrétionnaire que les gens sont prêts à maintenir (59%) ou à augmenter (16%) dans les conditions économiques actuelles.
Les Européens, ayant répondu à l'enquête, seraient 6 % de plus (37% en tout) comparativement à l'année dernière à dépenser encore entre 1 000 et 2 000 € par personne et par voyage pour leurs prochaines vacances.
Ils seront 19% à dépenser plus de 2 000 euros par voyageur et séjour.
Si l'augmentation des coûts du voyage reste une préoccupation forte, les Européens font évoluer leur comportement d'achat en étant plus proactifs et plus flexibles. L'enjeu premier est de trouver des petits prix.
Attention, toutefois pour les hôteliers et restaurateurs, cette envie de voyager au détriment d'un climat économique morose se fera sous condition de moins dépenser sur place.
"La plupart des personnes interrogées prévoient de réduire leurs achats sur place (18 %), de réserver un hébergement moins cher (16 %) et de choisir des restaurants plus abordables (15 %) afin de respecter leur budget vacances," poursuit le communiqué.
Le voyage est devenu au fil du temps un indispensable et une formidable bouffée d'oxygène.
Ces derniers restent inchangés, "ce qui montre la détermination à voyager malgré l'incertitude financière," estime la Commission européenne des voyages (ETC).
Les voyages sont la seule dépense discrétionnaire que les gens sont prêts à maintenir (59%) ou à augmenter (16%) dans les conditions économiques actuelles.
Les Européens, ayant répondu à l'enquête, seraient 6 % de plus (37% en tout) comparativement à l'année dernière à dépenser encore entre 1 000 et 2 000 € par personne et par voyage pour leurs prochaines vacances.
Ils seront 19% à dépenser plus de 2 000 euros par voyageur et séjour.
Si l'augmentation des coûts du voyage reste une préoccupation forte, les Européens font évoluer leur comportement d'achat en étant plus proactifs et plus flexibles. L'enjeu premier est de trouver des petits prix.
Attention, toutefois pour les hôteliers et restaurateurs, cette envie de voyager au détriment d'un climat économique morose se fera sous condition de moins dépenser sur place.
"La plupart des personnes interrogées prévoient de réduire leurs achats sur place (18 %), de réserver un hébergement moins cher (16 %) et de choisir des restaurants plus abordables (15 %) afin de respecter leur budget vacances," poursuit le communiqué.
Le voyage est devenu au fil du temps un indispensable et une formidable bouffée d'oxygène.