40 entreprises et fédérations ont adressé une lettre à Margrethe Vestager - Crédit photo : Depositphotos @Ale_Mi
Vous allez penser que la rédaction de TourMaG.com prend la grosse tête, mais il y a tout juste une semaine, nous nous interrogions sur l'arrivée d'une nouvelle barre dans les cherches de vols faites sur Google.
Un employé de la firme de Mountain View nous confiait que ce test, lancé dans différents pays européens, correspondait à la volonté de Google de plaire à la Commission européenne.
Bien en a pris au moteur de recherche de prendre les devants, car 36 sites et 4 fédérations d’entreprises touristiques ont adressé mardi 11 février 2020, une lettre à l'adresse de Margrethe Vestager, l'actuelle commissaire européenne à la concurrence.
"Nous assistons actuellement à une tentative, de la part de Google, d’étendre sa domination dans la recherche en ligne pour les locations de vacances "du nouveau produit de Google," ont écrit les belligérants, dans la lettre relayée par le Financial Times.
Pour ses 40 acteurs, le moteur de recherche abuserait de sa position dominante pour favoriser ses propres services.
Pour éclairer ce constat, Guillaume Tessonnière nous expliquait à la fin de l'année dernière que "les analyses sur les requêtes effectuées sur Google démontrent que plus de 50% des recherches mobiles terminent sur aucun clic ou renvoient l’internaute vers un service de Google."
Un employé de la firme de Mountain View nous confiait que ce test, lancé dans différents pays européens, correspondait à la volonté de Google de plaire à la Commission européenne.
Bien en a pris au moteur de recherche de prendre les devants, car 36 sites et 4 fédérations d’entreprises touristiques ont adressé mardi 11 février 2020, une lettre à l'adresse de Margrethe Vestager, l'actuelle commissaire européenne à la concurrence.
"Nous assistons actuellement à une tentative, de la part de Google, d’étendre sa domination dans la recherche en ligne pour les locations de vacances "du nouveau produit de Google," ont écrit les belligérants, dans la lettre relayée par le Financial Times.
Pour ses 40 acteurs, le moteur de recherche abuserait de sa position dominante pour favoriser ses propres services.
Pour éclairer ce constat, Guillaume Tessonnière nous expliquait à la fin de l'année dernière que "les analyses sur les requêtes effectuées sur Google démontrent que plus de 50% des recherches mobiles terminent sur aucun clic ou renvoient l’internaute vers un service de Google."
Pourqui l'abus ?
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Dominer n'est pas une mauvaise chose, mais en profiter en est une.
Et c'est cet abus qui a fait monter aux créneaux ces entreprises, afin de pousser la Commission européenne à enquêter une nouvelle fois sur la position du moteur de recherche.
"Google agit comme un aspirateur à trafic en gardant dans son propre écosystème les requêtes.
Nous allons être un peu plus visibles sur ces sujets dans les semaines à venir. Nous souhaitons appuyer les travaux de Margrethe Vestager, la commissaire européenne à la concurrence." C'est chose faite dorénavant.
Dans le même temps, la Commission a annoncé avoir pris connaissance de la lettre sans apporter de commantaire, quand Google a indiqué tester de nouveaux formats en Europe.
Le timing de cette missive n'est pas anodin, puisque les deux parties ont de nouveaux rendez-vous devant les juges, dans le cadre de l'appel du moteur de recherche contre les amendes infligées par l'Union en 2017.
Et c'est cet abus qui a fait monter aux créneaux ces entreprises, afin de pousser la Commission européenne à enquêter une nouvelle fois sur la position du moteur de recherche.
"Google agit comme un aspirateur à trafic en gardant dans son propre écosystème les requêtes.
Nous allons être un peu plus visibles sur ces sujets dans les semaines à venir. Nous souhaitons appuyer les travaux de Margrethe Vestager, la commissaire européenne à la concurrence." C'est chose faite dorénavant.
Dans le même temps, la Commission a annoncé avoir pris connaissance de la lettre sans apporter de commantaire, quand Google a indiqué tester de nouveaux formats en Europe.
Le timing de cette missive n'est pas anodin, puisque les deux parties ont de nouveaux rendez-vous devant les juges, dans le cadre de l'appel du moteur de recherche contre les amendes infligées par l'Union en 2017.