Tony Blair a inauguré la première section de la ligne à grande vitesse britannique. Mieux : outre la découverte de la vitesse, il a pu constater qu’il s’agit également du premier projet ferroviaire d'envergure à être réalisé depuis plus de 100 ans en Grande Bretagne, si l’on excepte l’électrification du réseau...
La nouvelle ligne s'étend sur 74 km. Elle débute de la sortie du tunnel côté anglais pour atteindre le nord du Kent. Le financement de cette section a été réalisé dans le cadre d'un partenariat public-privé unique conclu entre le gouvernement britannique et London & Continental Railways (LCR). LCR est chargé de la construction de la ligne, déléguée à Union Railways.
L’exploitation commerciale débutera le 28 septembre
La clientèle Eurostar bénéficiera de cette nouvelle expérience de voyage à partir du 28 septembre 2003. M. Richard Brown, Directeur Général d'Eurostar précise : « Eurostar offrira non seulement des temps de parcours raccourcis mais aussi une expérience de voyage unique en termes de confort et de ponctualité.
Les autres modes de transport sont hors-jeu dans la capacité à proposer à la clientèle un temps de trajet ininterrompu pour travailler ou se détendre à sa guise.
Nous enregistrons d'ores et déjà une augmentation de nos ventes, sachant que nos clients ont bien compris l'efficacité et le côté pratique d'un voyage de centre-ville à centre-ville entre Paris, Lille, Bruxelles et Londres ».
2007 : 2h20 entre Paris et Londres
L'achèvement de la seconde section de ligne à grande vitesse britannique est prévu pour 2007. Elle comprend plus de 22 kms de tunnels entre le nord du Kent et le nouveau terminal international de St Pancras dans Londres, tout proche de Big Ben.
Lorsqu’elle sera totalement terminée, la nouvelle ligne permettra de doubler la capacité offerte en période de pointe et réduira le temps de parcours de 15 minutes supplémentaires, soit seulement 2h20 entre Paris et Londres et à peine plus de 2 heures entre Bruxelles et Londres.
2007 : la fin de l’aérien entre Paris, Bruxelles et Londres ?
Une concurrence acharnée entre l’Eurostar et les compagnies aériennes reliant Bruxelles et Paris avec Londres est à prévoir. De porte à porte ou plutôt de centre-ville à centre-ville, voyager en train sera nettement plus rapide qu’en avion.
Logique, puisque l’avion décolle de CDG ou d’Orly pour arriver à Gatwick ou Heathrow. Il ne serait donc pas étonnant que l’effet Thalys qui a effacé du ciel toutes les liaisons aériennes entre Bruxelles et Paris, se répète. Mais ici, il s’agira de la fin des lignes aériennes non seulement entre Paris et Londres, mais également entre Bruxelles et Londres.
Seules les compagnies desservant London City auront encore une chance de pouvoir concurrencer valablement l’Eurostar.
Michel GHESQUIERE à Londres - 17 septembre 2003
michel.ghesquiere@euronet.be
La nouvelle ligne s'étend sur 74 km. Elle débute de la sortie du tunnel côté anglais pour atteindre le nord du Kent. Le financement de cette section a été réalisé dans le cadre d'un partenariat public-privé unique conclu entre le gouvernement britannique et London & Continental Railways (LCR). LCR est chargé de la construction de la ligne, déléguée à Union Railways.
L’exploitation commerciale débutera le 28 septembre
La clientèle Eurostar bénéficiera de cette nouvelle expérience de voyage à partir du 28 septembre 2003. M. Richard Brown, Directeur Général d'Eurostar précise : « Eurostar offrira non seulement des temps de parcours raccourcis mais aussi une expérience de voyage unique en termes de confort et de ponctualité.
Les autres modes de transport sont hors-jeu dans la capacité à proposer à la clientèle un temps de trajet ininterrompu pour travailler ou se détendre à sa guise.
Nous enregistrons d'ores et déjà une augmentation de nos ventes, sachant que nos clients ont bien compris l'efficacité et le côté pratique d'un voyage de centre-ville à centre-ville entre Paris, Lille, Bruxelles et Londres ».
2007 : 2h20 entre Paris et Londres
L'achèvement de la seconde section de ligne à grande vitesse britannique est prévu pour 2007. Elle comprend plus de 22 kms de tunnels entre le nord du Kent et le nouveau terminal international de St Pancras dans Londres, tout proche de Big Ben.
Lorsqu’elle sera totalement terminée, la nouvelle ligne permettra de doubler la capacité offerte en période de pointe et réduira le temps de parcours de 15 minutes supplémentaires, soit seulement 2h20 entre Paris et Londres et à peine plus de 2 heures entre Bruxelles et Londres.
2007 : la fin de l’aérien entre Paris, Bruxelles et Londres ?
Une concurrence acharnée entre l’Eurostar et les compagnies aériennes reliant Bruxelles et Paris avec Londres est à prévoir. De porte à porte ou plutôt de centre-ville à centre-ville, voyager en train sera nettement plus rapide qu’en avion.
Logique, puisque l’avion décolle de CDG ou d’Orly pour arriver à Gatwick ou Heathrow. Il ne serait donc pas étonnant que l’effet Thalys qui a effacé du ciel toutes les liaisons aériennes entre Bruxelles et Paris, se répète. Mais ici, il s’agira de la fin des lignes aériennes non seulement entre Paris et Londres, mais également entre Bruxelles et Londres.
Seules les compagnies desservant London City auront encore une chance de pouvoir concurrencer valablement l’Eurostar.
Michel GHESQUIERE à Londres - 17 septembre 2003
michel.ghesquiere@euronet.be
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