Bercy a planché sur les statistiques officielles de la fréquentation touristiques de la France par les étrangers. Contrairement à leurs confrères des ministères du Transport et du Tourisme, les fonctionnaires du service Economie du Tourisme ont constaté que s’il y a bien 75 millions d’étrangers qui viennent en France pour leurs vacances, la grande majorité ne faisait que traverser le pays.
Or ces voyageurs, contrairement à ce que l’on croit généralement, ne rapportent pas d’argent mais en coûte au contribuable français. Dans le rapport confidentiel auquel nous avons eu accès, il est ainsi expliqué qu’ « Lors de leurs traversées du pays, il a été calculé selon un modèle mathématique spécialement conçu pour ce dossier que les automobilistes étrangers faisaient le plein de carburant au moins une fois par trajet. Ce faisant, ils alourdissent d’autant la facture pétrolière de la France. Facture que ne couvre pas les taxes sur les produits pétroliers consommés »
Les Écologistes sont d’accord
Par ailleurs, l’un des conseillers du ministre de l’Environnement qui souhaite garder l’anonymat, nous a expliqué que les touristes en transit posaient un grave problème pour la pollution.
«Cette information est confidentielle, mais il est de mon devoir de la communiquer. Vous comprenez, toutes ces voitures dont de nombreuses tractent des caravanes augmentent nettement le taux de pollution par des rejets de dioxines de carbone dans l’atmosphère.
Déjà, pendant certaines journées classifiées noire par Bison Futé, les cotes d’alerte maximale sont régulièrement atteintes lors des grands bouchons. Ce qui nuit gravement à la santé des vaches et des poules ».
Et de nous expliquer : « Par ailleurs les touristes en transit posent également le problème du respect des normes de Kyoto. En venant polluer la France avec leurs voitures, ils nous empêchent, en partie, de répondre au respect des normes. »
Quant au ministère de l’Equipement, il répercute les plaintes des sociétés d’autoroute: « Vous comprenez, toutes ces voitures usent leurs pneus sur nos autoroutes et routes. Ce qui augmente d’autant le travail d’entretien de celles-ci.
Et par voie de conséquence, nous sommes obligés de doubler le nombre de cantonniers : un qui, respectant la tradition, se repose ou bavarde la tête posée sur son outil de travail et l’autre qui balaie. ».
Et son confrère de l’Economie de renchérir : « Si au moins ils achetaient tous des pneus Michelin, cela permettrait de compenser un peu le coût de l’usure. »
La solution adoptée consiste à taxer les véhicules en transit
La première solution proposée par les groupes écologiques a été de rendre obligatoire, pour les touristes en transit, le transport de leurs véhicules par chemin de fer. L’idée étant venue de la Suisse qui obligent les camions qui ne font que passer par le territoire de la Confédération d’utiliser le système camion-rail.
Mais cette idée a été rapidement abandonnée pour deux raisons. La première, la SNCF ne dispose pas du matériel nécessaire pour transporter autant de véhicules en même temps. La seconde, l’impossibilité de garantir un horaire fiable avec la tradition typiquement SNCFienne des grèves surprises.
Par ailleurs, cette formule poserait des problèmes sociaux : « Vous comprenez, cela risquerait de mettre perdre leurs heures supplémentaires à un grand nombre d’agents de police qui lors des grands flux veillent à la sécurité des touristes. »
La solution est venue du ministère des Finances. Albert-Léon Watervoorziening, chef du service adjoint au chef de bureau marketing et créativité du département productivité accessoire du ministère (ndlr ce qui correspond au grade statutaire B 32 rectifié alpha) nous a expliqué avec son franc parlé bien connu des observateurs :
« Vous comprenez, d’un côté nous avons les statistiques de la République qui pour faire joli dans le paysage mondial et également faire plaisir à Monsieur le Ministre et à Monsieur le Président publient que nous sommes le premier pays d’accueil touristique au monde.
De l’autre, nous avons des voyageurs, qui n’ont rien à cirer de notre pays. Pour eux, la traversée de la France est une corvée qu’il faut bien se taper pour aller en Espagne. Je le sais, car moi-même, je vais chaque année sur la Costa Brava passer mes vacances. Normal, car c’est moins cher que de rester en France.
Comme ces touristes considèrent la France comme un passage difficile mais obligé, qu’ils ne rapportent rien et qu’en plus il faut leur sourire, il est logique de les taxer ».
Une taxe sera de 10 euros par passager transporté
Le directeur général du SVP (Service des Volontaire des taxations Parallèles), François Prentessous a bien voulu, en exclusivité pour la presse, nous détailler la procédure qui sera mis en place : « A l’entrée des frontières, les chauffeurs de tous les véhicules se présentant recevront gratuitement, nous disons bien gratuitement, un formulaire à remplir immédiatement. Après avoir complété celui-ci, cette personne nous le remettra et bénéficiera, toujours gratuitement d’un double du document.
Pourquoi gratuitement ? C’est sous la pression du service de la promotion de la France qui souhaite montrer que notre pays est une terre d’accueil et que les visiteurs de celui-ci reçoivent un cadeau lorsqu’ils viennent chez nous.
Lorsque le véhicule et son chauffeur quittent le pays, s’ils sont munis d’une attestation B3-AzErtY bis rectifié Qwerty rectifié terti ou un C4 modèle bilingue spécialement conçu pour les belges, ils pourront quitter toujours gratuitement le pays.
Cette attestation, fournie par les hôteliers, attestera que ces étrangers auront séjourné dans leurs établissement un minimum de 3 jours. Pour ceux qui ne disposent pas de cette attestation, le prix de la taxe sera de 10 euros par passager transporté dans le véhicule tel que déclaré à l’entrée des frontières.
Pour les Belges cette redevance sera de 11 euros puisque le document qu’ils recevront devra être bilingue français / néerlandais et qu’il faut couvrir les frais de cette traduction.. Dans certains cas cependant des dérogations sont prévues comme par exemple les touristes allant à Disneyland ou des réductions pour ceux qui se rendent à Lourdes. Il en sera de même pour les usagers des véhicules munis de pneus d’une marque française »
Rien que pour les Belges, au total, il est estimé que cette taxe rapportera une entrée, dans les caisses de l’Etat, de l’ordre de 100 millions euros.
PdA en collaboration avec Michel Ghesquière - michel.ghesquiere@skynet.be
Or ces voyageurs, contrairement à ce que l’on croit généralement, ne rapportent pas d’argent mais en coûte au contribuable français. Dans le rapport confidentiel auquel nous avons eu accès, il est ainsi expliqué qu’ « Lors de leurs traversées du pays, il a été calculé selon un modèle mathématique spécialement conçu pour ce dossier que les automobilistes étrangers faisaient le plein de carburant au moins une fois par trajet. Ce faisant, ils alourdissent d’autant la facture pétrolière de la France. Facture que ne couvre pas les taxes sur les produits pétroliers consommés »
Les Écologistes sont d’accord
Par ailleurs, l’un des conseillers du ministre de l’Environnement qui souhaite garder l’anonymat, nous a expliqué que les touristes en transit posaient un grave problème pour la pollution.
«Cette information est confidentielle, mais il est de mon devoir de la communiquer. Vous comprenez, toutes ces voitures dont de nombreuses tractent des caravanes augmentent nettement le taux de pollution par des rejets de dioxines de carbone dans l’atmosphère.
Déjà, pendant certaines journées classifiées noire par Bison Futé, les cotes d’alerte maximale sont régulièrement atteintes lors des grands bouchons. Ce qui nuit gravement à la santé des vaches et des poules ».
Et de nous expliquer : « Par ailleurs les touristes en transit posent également le problème du respect des normes de Kyoto. En venant polluer la France avec leurs voitures, ils nous empêchent, en partie, de répondre au respect des normes. »
Quant au ministère de l’Equipement, il répercute les plaintes des sociétés d’autoroute: « Vous comprenez, toutes ces voitures usent leurs pneus sur nos autoroutes et routes. Ce qui augmente d’autant le travail d’entretien de celles-ci.
Et par voie de conséquence, nous sommes obligés de doubler le nombre de cantonniers : un qui, respectant la tradition, se repose ou bavarde la tête posée sur son outil de travail et l’autre qui balaie. ».
Et son confrère de l’Economie de renchérir : « Si au moins ils achetaient tous des pneus Michelin, cela permettrait de compenser un peu le coût de l’usure. »
La solution adoptée consiste à taxer les véhicules en transit
La première solution proposée par les groupes écologiques a été de rendre obligatoire, pour les touristes en transit, le transport de leurs véhicules par chemin de fer. L’idée étant venue de la Suisse qui obligent les camions qui ne font que passer par le territoire de la Confédération d’utiliser le système camion-rail.
Mais cette idée a été rapidement abandonnée pour deux raisons. La première, la SNCF ne dispose pas du matériel nécessaire pour transporter autant de véhicules en même temps. La seconde, l’impossibilité de garantir un horaire fiable avec la tradition typiquement SNCFienne des grèves surprises.
Par ailleurs, cette formule poserait des problèmes sociaux : « Vous comprenez, cela risquerait de mettre perdre leurs heures supplémentaires à un grand nombre d’agents de police qui lors des grands flux veillent à la sécurité des touristes. »
La solution est venue du ministère des Finances. Albert-Léon Watervoorziening, chef du service adjoint au chef de bureau marketing et créativité du département productivité accessoire du ministère (ndlr ce qui correspond au grade statutaire B 32 rectifié alpha) nous a expliqué avec son franc parlé bien connu des observateurs :
« Vous comprenez, d’un côté nous avons les statistiques de la République qui pour faire joli dans le paysage mondial et également faire plaisir à Monsieur le Ministre et à Monsieur le Président publient que nous sommes le premier pays d’accueil touristique au monde.
De l’autre, nous avons des voyageurs, qui n’ont rien à cirer de notre pays. Pour eux, la traversée de la France est une corvée qu’il faut bien se taper pour aller en Espagne. Je le sais, car moi-même, je vais chaque année sur la Costa Brava passer mes vacances. Normal, car c’est moins cher que de rester en France.
Comme ces touristes considèrent la France comme un passage difficile mais obligé, qu’ils ne rapportent rien et qu’en plus il faut leur sourire, il est logique de les taxer ».
Une taxe sera de 10 euros par passager transporté
Le directeur général du SVP (Service des Volontaire des taxations Parallèles), François Prentessous a bien voulu, en exclusivité pour la presse, nous détailler la procédure qui sera mis en place : « A l’entrée des frontières, les chauffeurs de tous les véhicules se présentant recevront gratuitement, nous disons bien gratuitement, un formulaire à remplir immédiatement. Après avoir complété celui-ci, cette personne nous le remettra et bénéficiera, toujours gratuitement d’un double du document.
Pourquoi gratuitement ? C’est sous la pression du service de la promotion de la France qui souhaite montrer que notre pays est une terre d’accueil et que les visiteurs de celui-ci reçoivent un cadeau lorsqu’ils viennent chez nous.
Lorsque le véhicule et son chauffeur quittent le pays, s’ils sont munis d’une attestation B3-AzErtY bis rectifié Qwerty rectifié terti ou un C4 modèle bilingue spécialement conçu pour les belges, ils pourront quitter toujours gratuitement le pays.
Cette attestation, fournie par les hôteliers, attestera que ces étrangers auront séjourné dans leurs établissement un minimum de 3 jours. Pour ceux qui ne disposent pas de cette attestation, le prix de la taxe sera de 10 euros par passager transporté dans le véhicule tel que déclaré à l’entrée des frontières.
Pour les Belges cette redevance sera de 11 euros puisque le document qu’ils recevront devra être bilingue français / néerlandais et qu’il faut couvrir les frais de cette traduction.. Dans certains cas cependant des dérogations sont prévues comme par exemple les touristes allant à Disneyland ou des réductions pour ceux qui se rendent à Lourdes. Il en sera de même pour les usagers des véhicules munis de pneus d’une marque française »
Rien que pour les Belges, au total, il est estimé que cette taxe rapportera une entrée, dans les caisses de l’Etat, de l’ordre de 100 millions euros.
PdA en collaboration avec Michel Ghesquière - michel.ghesquiere@skynet.be