''En janvier nous étions 1150 et aujourd’hui nous en sommes à 1350 adhérents, soit une progression de 17%...''
TourMaG.com - A quelques jours de la tenue du congrès à Malte, combien d’adhérents participeront à l’événement ?
François-Xavier de Boüard : Il y aura 680 participants dont 230 partenaires fournisseurs et journalistes.
Ce sera un peu moins que l’année dernière à Séville, mais Séville avait été une répétition, le premier rendez-vous de la fusion, ce qui pouvait susciter une certaine curiosité. Cette année à Malte, ce sera un congrès complet."
TM.com - Prévoyez-vous d’y faire des annonces importantes ?
F-X de B : "Non, ce sera davantage le congrès de la réflexion sur le thème adaptation, anticipation et ambition, avec l’avenir comme sujet fort.
Les thèmes des ateliers porteront sur la gestion des équipes au cœur des mutations, sur l’orientation des ventes avec l’arbitrage entre conseil et marge.
Nous aborderons également le multi canal qui reste le nerf de la guerre, l’évolution du transport aérien et la tentation du self service contrôlé par les agences - un phénomène qui nous vient d’outre-Atlantique."
TM.com - La fusion des deux réseaux a-t-elle suscité un effet d’attraction pour les agences sans enseigne et combien comptez-vous d’adhérents aujourd’hui ?
F-X de B : "En janvier nous étions 1150 et aujourd’hui nous en sommes à 1350 adhérents, ce qui représente une progression de 17%.
Parmi les nouveaux entrants, il y a quelques agences qui sont venues de réseaux concurrents, les agences Club Voyages, les agences à l’enseigne Jet tours qui ont préféré rester chez AS Voyages et les agences du réseau Cediv."
TM.com - Sous quelle enseigne ces nouveaux adhérents vous ont-ils rejoints ?
F-X de B : "On leur a laissé le choix et cela s’est réparti à part égale entre les deux marques. Il était néanmoins convenu que l’on pousserait davantage l’enseigne Selectour pour les nouveaux entrants dans les régions qui en étaient encore déficitaires. Et c’estce qui s’est passé..."
TM.com - Au moment de la fusion, certains adhérents disaient prudemment qu’ils attendraient de voir ce que cela donnerait pour éventuellement quitter le bateau. Avez-vous constaté des départs ?
F-X de B : "C’est insignifiant. Mais je comprends que les adhérents fassent preuve de prudence devant un tel projet. A nous de faire nos preuves."
François-Xavier de Boüard : Il y aura 680 participants dont 230 partenaires fournisseurs et journalistes.
Ce sera un peu moins que l’année dernière à Séville, mais Séville avait été une répétition, le premier rendez-vous de la fusion, ce qui pouvait susciter une certaine curiosité. Cette année à Malte, ce sera un congrès complet."
TM.com - Prévoyez-vous d’y faire des annonces importantes ?
F-X de B : "Non, ce sera davantage le congrès de la réflexion sur le thème adaptation, anticipation et ambition, avec l’avenir comme sujet fort.
Les thèmes des ateliers porteront sur la gestion des équipes au cœur des mutations, sur l’orientation des ventes avec l’arbitrage entre conseil et marge.
Nous aborderons également le multi canal qui reste le nerf de la guerre, l’évolution du transport aérien et la tentation du self service contrôlé par les agences - un phénomène qui nous vient d’outre-Atlantique."
TM.com - La fusion des deux réseaux a-t-elle suscité un effet d’attraction pour les agences sans enseigne et combien comptez-vous d’adhérents aujourd’hui ?
F-X de B : "En janvier nous étions 1150 et aujourd’hui nous en sommes à 1350 adhérents, ce qui représente une progression de 17%.
Parmi les nouveaux entrants, il y a quelques agences qui sont venues de réseaux concurrents, les agences Club Voyages, les agences à l’enseigne Jet tours qui ont préféré rester chez AS Voyages et les agences du réseau Cediv."
TM.com - Sous quelle enseigne ces nouveaux adhérents vous ont-ils rejoints ?
F-X de B : "On leur a laissé le choix et cela s’est réparti à part égale entre les deux marques. Il était néanmoins convenu que l’on pousserait davantage l’enseigne Selectour pour les nouveaux entrants dans les régions qui en étaient encore déficitaires. Et c’estce qui s’est passé..."
TM.com - Au moment de la fusion, certains adhérents disaient prudemment qu’ils attendraient de voir ce que cela donnerait pour éventuellement quitter le bateau. Avez-vous constaté des départs ?
F-X de B : "C’est insignifiant. Mais je comprends que les adhérents fassent preuve de prudence devant un tel projet. A nous de faire nos preuves."
TM.com - Quel bilan tirez-vous de cette première année de fusion ?
F-X de B : "Nous avons fait un travail conséquent : réalisé l’intranet commun, la plate-forme commune. Nous avons aussi démontré l’utilité du réseau devant l’adversité. Il y a eu le volcan pendant lequel nous avons apporté assistance à nos adhérents et leurs clients bloqués.
Puis l’affaire Marsans où nous avons accompagné les adhérents, y compris financièrement. Nous avons joué pleinement notre rôle de coopérative en préservant l’intérêt financier de nos adhérents. Certains d’entre eux qui avaient des groupes sur les bras se seraient retrouvés dans une situation intenable sans notre aide."
TM.com - Certains de vos adhérents ont néanmoins mordu la poussière…
F-X de B : "Il y a quelques défaillances tous les ans même si nous avons renforcé considérablement le suivi des agences.
Nous avons mis en place un système d’aide de trésorerie pour les agences en difficulté avec le Crédit Coopératif. Encore faut-il que les adhérents en difficulté nous préviennent avant qu’il ne soit trop tard. Quatre ou cinq agences ont ainsi bénéficié de cette aide financière cette année.
Pour autant, nous ne sommes pas une banque et l’argent des adhérents, il faut le préserver."
TM.com - Le système coopératif est-il appelé à évoluer ?
F-X de B : "Non. La coopérative est l’essence même du réseau. C’est un système qui a fait ses preuves et qui est utilisé par de grands groupes comme Leclerc, Optic 2000, Best Western, etc.
Mais en parallèle à la coopérative, nous avons la structure entreprise qui peut être le bras armé de grandes manœuvres possibles. Cela permet d’intéresser des investisseurs pour nous accompagner sur des projets d’envergure."
TM.com - Avez-vous des projets d’envergure en tête ?
F-X de B : "Nous n’avons rien en vue pour l’instant mais, si l’occasion se présentait, il pourrait s’agir de rachats de réseaux ou de producteurs ou bien encore d’accompagner des développements technologiques. Vu la taille du réseau, nous pourrions, par exemple, avoir envie de développer notre propre back office."
TM.com - A propos d’outils technologiques, où en êtes-vous de la mise en place d’une banque de données aériennes « maison » ?
F-X de B : "La banque de données aériennes a été finalisée fin septembre et elle sera déployée le 1er janvier prochain. Elle a été développée en partenariat avec Amadeus et n’a pas nécessité d’investissements financiers importants. Ce sont les compagnies qui chargeront les tarifs.
Nous avons également développé notre propre salle des marchés à laquelle nous avons dédié six collaborateurs. Elle entrera en fonction le 1er janvier également puisque notre accord avec Amex se termine le 31 décembre."
F-X de B : "Nous avons fait un travail conséquent : réalisé l’intranet commun, la plate-forme commune. Nous avons aussi démontré l’utilité du réseau devant l’adversité. Il y a eu le volcan pendant lequel nous avons apporté assistance à nos adhérents et leurs clients bloqués.
Puis l’affaire Marsans où nous avons accompagné les adhérents, y compris financièrement. Nous avons joué pleinement notre rôle de coopérative en préservant l’intérêt financier de nos adhérents. Certains d’entre eux qui avaient des groupes sur les bras se seraient retrouvés dans une situation intenable sans notre aide."
TM.com - Certains de vos adhérents ont néanmoins mordu la poussière…
F-X de B : "Il y a quelques défaillances tous les ans même si nous avons renforcé considérablement le suivi des agences.
Nous avons mis en place un système d’aide de trésorerie pour les agences en difficulté avec le Crédit Coopératif. Encore faut-il que les adhérents en difficulté nous préviennent avant qu’il ne soit trop tard. Quatre ou cinq agences ont ainsi bénéficié de cette aide financière cette année.
Pour autant, nous ne sommes pas une banque et l’argent des adhérents, il faut le préserver."
TM.com - Le système coopératif est-il appelé à évoluer ?
F-X de B : "Non. La coopérative est l’essence même du réseau. C’est un système qui a fait ses preuves et qui est utilisé par de grands groupes comme Leclerc, Optic 2000, Best Western, etc.
Mais en parallèle à la coopérative, nous avons la structure entreprise qui peut être le bras armé de grandes manœuvres possibles. Cela permet d’intéresser des investisseurs pour nous accompagner sur des projets d’envergure."
TM.com - Avez-vous des projets d’envergure en tête ?
F-X de B : "Nous n’avons rien en vue pour l’instant mais, si l’occasion se présentait, il pourrait s’agir de rachats de réseaux ou de producteurs ou bien encore d’accompagner des développements technologiques. Vu la taille du réseau, nous pourrions, par exemple, avoir envie de développer notre propre back office."
TM.com - A propos d’outils technologiques, où en êtes-vous de la mise en place d’une banque de données aériennes « maison » ?
F-X de B : "La banque de données aériennes a été finalisée fin septembre et elle sera déployée le 1er janvier prochain. Elle a été développée en partenariat avec Amadeus et n’a pas nécessité d’investissements financiers importants. Ce sont les compagnies qui chargeront les tarifs.
Nous avons également développé notre propre salle des marchés à laquelle nous avons dédié six collaborateurs. Elle entrera en fonction le 1er janvier également puisque notre accord avec Amex se termine le 31 décembre."
TM.com - Est-ce à dire que la collaboration avec Amex sera totalement arrêtée, notamment sur des négociations de contrats aériens à l’échelle européenne ?
F-X de B : "Non, les négociations ne sont pas stoppées mais le sujet est complexe et il nécessite des échanges approfondis en fonction de nos besoins mutuels."
TM.com - Le système des TO préférentiels du Top 14 a-t-il porté ses fruits ?
F-X de B : "Quand on lance un projet, il y a toujours un temps de digestion et de compréhension. Il a fallu sensibiliser les adhérents au système.
Cela a pris un peu de temps mais aujourd’hui, les adhérents ont compris l’intérêt d’un tel partenariat. Et quand on fait les comptes, le résultat est plutôt une bonne surprise. Et cela devrait continuer puisque les contrats ont été signés pour trois ans."
TM.com - Plus généralement, l’année a-t-elle été bonne pour le réseau AS Voyages ?
F-X de B : "Nous donnerons nos chiffres au cours du congrès. Tout ce que je peux vous dire c’est qu’il reste encore un mois avant la fin de l’année et que les chiffres peuvent encore évoluer. Nous sommes en toute petite sortie de crise et faisons face à une profonde mutation des clients.
Il y a une incertitude sur les vacances de Noël qui ont du mal à se vendre. Je persiste d’ailleurs à penser que les tour-opérateurs devraient moduler leurs tarifs sur l’année plutôt que de matraquer les clients pendant les périodes de vacances scolaires."
TM.com - La rumeur veut que Jean-Pierre Mas pourrait présenter sa candidature à la présidence du SNAV si Georges Colson ne se représentait pas. Le réseau accepterait-il de voir partir son co-président ?
F-X de B : "Je ne suis pas dans la tête de Jean-Pierre Mas et je n’ai aucune idée de ce qu’il souhaite faire. Si tel était le cas, on s’adapterait. Mais je peux vous dire qu’il reste encore quelques sujets structurants à réaliser autour de la fusion et qu’ils sont chronophages..."
La présence de Jean-Pierre Mas est donc très appréciée même si Philippe de Saint Victor le directeur général est très présent et que nombre d’adhérents ne lésinent pas sur leurs temps pour apporter leurs pierres à l’édifice."
TM.com - Philippe Demonchy a laissé entendre qu’il ne se rendrait pas à Malte puisqu’il est désormais écarté de la réflexion stratégique du réseau. Comment prenez-vous cette décision ?
F-X de B : "Le réseau s’est toujours efforcé de marquer le respect qui est dû au président fondateur de Selectour. Nous regrettons son choix et nous le respectons. Mais comme lui-même le dit, la page est tournée."
TM.com - Où en est le projet de possibles partenariats avec des réseaux européens ?
F-X de B : "C’est un projet que nous souhaitons concrétiser au cours de l’année 2011. Comme nous n’avons pas fait de voyages de noces, Jean-Pierre et moi, nous allons partir ensemble en Italie, en Espagne et en Allemagne pour essayer de trouver un terrain d’entente avec des partenaires européens.
Ce qui serait intéressant ce serait la mise en place d’une centrale d’achat à l’échelon européen."
F-X de B : "Non, les négociations ne sont pas stoppées mais le sujet est complexe et il nécessite des échanges approfondis en fonction de nos besoins mutuels."
TM.com - Le système des TO préférentiels du Top 14 a-t-il porté ses fruits ?
F-X de B : "Quand on lance un projet, il y a toujours un temps de digestion et de compréhension. Il a fallu sensibiliser les adhérents au système.
Cela a pris un peu de temps mais aujourd’hui, les adhérents ont compris l’intérêt d’un tel partenariat. Et quand on fait les comptes, le résultat est plutôt une bonne surprise. Et cela devrait continuer puisque les contrats ont été signés pour trois ans."
TM.com - Plus généralement, l’année a-t-elle été bonne pour le réseau AS Voyages ?
F-X de B : "Nous donnerons nos chiffres au cours du congrès. Tout ce que je peux vous dire c’est qu’il reste encore un mois avant la fin de l’année et que les chiffres peuvent encore évoluer. Nous sommes en toute petite sortie de crise et faisons face à une profonde mutation des clients.
Il y a une incertitude sur les vacances de Noël qui ont du mal à se vendre. Je persiste d’ailleurs à penser que les tour-opérateurs devraient moduler leurs tarifs sur l’année plutôt que de matraquer les clients pendant les périodes de vacances scolaires."
TM.com - La rumeur veut que Jean-Pierre Mas pourrait présenter sa candidature à la présidence du SNAV si Georges Colson ne se représentait pas. Le réseau accepterait-il de voir partir son co-président ?
F-X de B : "Je ne suis pas dans la tête de Jean-Pierre Mas et je n’ai aucune idée de ce qu’il souhaite faire. Si tel était le cas, on s’adapterait. Mais je peux vous dire qu’il reste encore quelques sujets structurants à réaliser autour de la fusion et qu’ils sont chronophages..."
La présence de Jean-Pierre Mas est donc très appréciée même si Philippe de Saint Victor le directeur général est très présent et que nombre d’adhérents ne lésinent pas sur leurs temps pour apporter leurs pierres à l’édifice."
TM.com - Philippe Demonchy a laissé entendre qu’il ne se rendrait pas à Malte puisqu’il est désormais écarté de la réflexion stratégique du réseau. Comment prenez-vous cette décision ?
F-X de B : "Le réseau s’est toujours efforcé de marquer le respect qui est dû au président fondateur de Selectour. Nous regrettons son choix et nous le respectons. Mais comme lui-même le dit, la page est tournée."
TM.com - Où en est le projet de possibles partenariats avec des réseaux européens ?
F-X de B : "C’est un projet que nous souhaitons concrétiser au cours de l’année 2011. Comme nous n’avons pas fait de voyages de noces, Jean-Pierre et moi, nous allons partir ensemble en Italie, en Espagne et en Allemagne pour essayer de trouver un terrain d’entente avec des partenaires européens.
Ce qui serait intéressant ce serait la mise en place d’une centrale d’achat à l’échelon européen."