Pour le maire de Venise, dont l’opportunisme n’est plus à démontrer, il s’agit surtout à travers ce drôle de carnaval, de communiquer en vue de la saison estivale - DR : DepositPhotos.com, freeteo
Les Vénitiens ne plaisantent pas avec le carnaval. Ils ne plaisantent pas non plus avec la pandémie qu’ils considèrent encore loin d’être vaincue.
Dans des rues où les masques FFP2 ne sont pas plus obligatoires mais sont plus solidement installés sur les visages que les masques vénitiens, et où le « green pass » est strictement contrôlé, ce sont surtout les rues et les places jonchées de confettis multicolores qui indiquent que nous sommes en période de carnaval.
Je me suis rendue à Venise… mon constat est mitigé.
Le maire de la ville n’a pas voulu annuler l’événement phare des festivités vénitiennes, l’un des trois grands carnavals du monde.
Business oblige ! Il est vrai que le carnaval en année normale attire quelque 500 000 visiteurs et quelque 70 millions d’euros de recettes, compte tenu du fait que chaque visiteur dépense une moyenne de 500 euros par jour en logement, restauration, billetterie et location de déguisement…
Dans des rues où les masques FFP2 ne sont pas plus obligatoires mais sont plus solidement installés sur les visages que les masques vénitiens, et où le « green pass » est strictement contrôlé, ce sont surtout les rues et les places jonchées de confettis multicolores qui indiquent que nous sommes en période de carnaval.
Je me suis rendue à Venise… mon constat est mitigé.
Le maire de la ville n’a pas voulu annuler l’événement phare des festivités vénitiennes, l’un des trois grands carnavals du monde.
Business oblige ! Il est vrai que le carnaval en année normale attire quelque 500 000 visiteurs et quelque 70 millions d’euros de recettes, compte tenu du fait que chaque visiteur dépense une moyenne de 500 euros par jour en logement, restauration, billetterie et location de déguisement…
Venise : un carnaval vitrine pour la prochaine saison touristique
Autres articles
-
Futuroscopie - Crise de la presse, crise du réel, fatigue informationnelle [ABO]
-
Futuroscopie - Les 7 grandes tendances bien-être à découvrir en 2025 [ABO]
-
Futuroscopie - La "cold attitude" un marqueur social qui renverse les codes [ABO]
-
Futuroscopie - De l' "upstream" au "mainstream" : les tendances 2025 version Booking [ABO]
-
Futuroscopie - Personnalisation, IA, surtourisme : Amadeus dévoile ses tendances de voyage [ABO]
Mais, en ce mois de février 2022, après des mois de confinement durant lesquels 10% seulement des hôtels de la Sérénissime sont restés ouverts, l’ambiance est encore morose.
Les principales manifestations du carnaval ont été annulées, notamment le fameux « Saut de l’ange » de la place Saint Marc et le défilé des doges, tandis que de petites estrades accueillent quelques saynètes interprétées par des Vénitiens, histoire de divertir les touristes et que les soirées privées tentent de racoler quelques « invités » payants.
En fait, pour le maire de la ville, dont l’opportunisme n’est plus à démontrer, il s’agit surtout à travers ce drôle de carnaval, de communiquer en vue de la saison estivale.
Selon lui, le carnaval est une vitrine capable de convaincre le monde entier que la ville est sûre sur le plan sanitaire, toujours désirable et prête à accueillir les touristes autour de sa magie.
Une stratégie payante, dès le premier week-end, celui du 13 février. Tous les journaux locaux ont en effet titré sur l’affluence record enregistrée dans les rues de la Sérénissime.
On a parlé de 100 000 visiteurs dont 30% d’étrangers, notamment français et allemands mais aussi britanniques, enfin de retour.
Les principales manifestations du carnaval ont été annulées, notamment le fameux « Saut de l’ange » de la place Saint Marc et le défilé des doges, tandis que de petites estrades accueillent quelques saynètes interprétées par des Vénitiens, histoire de divertir les touristes et que les soirées privées tentent de racoler quelques « invités » payants.
En fait, pour le maire de la ville, dont l’opportunisme n’est plus à démontrer, il s’agit surtout à travers ce drôle de carnaval, de communiquer en vue de la saison estivale.
Selon lui, le carnaval est une vitrine capable de convaincre le monde entier que la ville est sûre sur le plan sanitaire, toujours désirable et prête à accueillir les touristes autour de sa magie.
Une stratégie payante, dès le premier week-end, celui du 13 février. Tous les journaux locaux ont en effet titré sur l’affluence record enregistrée dans les rues de la Sérénissime.
On a parlé de 100 000 visiteurs dont 30% d’étrangers, notamment français et allemands mais aussi britanniques, enfin de retour.
Certes, le gros des troupes était italien et n’a pas fait exploser les réservations hôtelières.
Pourtant, les restaurateurs ont estimé avoir triplé leur chiffre d’affaires tandis que les hôteliers se montrent optimistes au moins pour les semaines à venir.
Et cela d’autant que les promotions sont au rendez-vous : 200 euros la nuit pour un 4 étoiles. Du jamais vu. Même les gondoliers au chômage depuis des mois, revoient leurs prix à la baisse sans pour autant priver leurs clients de quelques « canzonette » le long de canaux quasiment déserts.
Désert aussi l’illustre musée de l’Académie où l’on a compté la semaine dernière, moins d’une centaine d’entrées. De quoi admirer les Titien et Tintorreto sans être dérangés.
Quant aux stations thermales toutes proches d’Abano et Montegrosso, elles ont eu beau garder quelques hôtels ouverts, elles n’ont pas été débordées, excepté durant le week-end, lorsque les Milanais viennent profiter de ses piscines thermales à 35 degrés !
En résumé, la stratégie « carnavalesque » du maire sera peut-être acceptable. Mais, elle pourrait aussi et surtout relancer la machine touristique trop puissamment et refaire de la plus grande destination italienne un piège à touristes.
Un piège qui, malgré l’absence d’Asiatiques cette année, a les capacités d’attirer les clientèles de proximité européennes et nationales persuadées qu’enfin Venise est devenue une destination à la fréquentation modérée.
L’une de ces destinations où les poissons et méduses coulent des jours heureux et où l’on n’est pas obligés de faire la queue pour boire un expresso à 7 euros au Café Florian !
Pourtant, les restaurateurs ont estimé avoir triplé leur chiffre d’affaires tandis que les hôteliers se montrent optimistes au moins pour les semaines à venir.
Et cela d’autant que les promotions sont au rendez-vous : 200 euros la nuit pour un 4 étoiles. Du jamais vu. Même les gondoliers au chômage depuis des mois, revoient leurs prix à la baisse sans pour autant priver leurs clients de quelques « canzonette » le long de canaux quasiment déserts.
Désert aussi l’illustre musée de l’Académie où l’on a compté la semaine dernière, moins d’une centaine d’entrées. De quoi admirer les Titien et Tintorreto sans être dérangés.
Quant aux stations thermales toutes proches d’Abano et Montegrosso, elles ont eu beau garder quelques hôtels ouverts, elles n’ont pas été débordées, excepté durant le week-end, lorsque les Milanais viennent profiter de ses piscines thermales à 35 degrés !
En résumé, la stratégie « carnavalesque » du maire sera peut-être acceptable. Mais, elle pourrait aussi et surtout relancer la machine touristique trop puissamment et refaire de la plus grande destination italienne un piège à touristes.
Un piège qui, malgré l’absence d’Asiatiques cette année, a les capacités d’attirer les clientèles de proximité européennes et nationales persuadées qu’enfin Venise est devenue une destination à la fréquentation modérée.
L’une de ces destinations où les poissons et méduses coulent des jours heureux et où l’on n’est pas obligés de faire la queue pour boire un expresso à 7 euros au Café Florian !
Rio, un carnaval reporté en avril
A Sao Paulo et à Rio surtout, le plus célèbre carnaval du monde, comme tant d’autres, a été reporté au 22 et 23 avril prochain.
Mais, en guise de consolation, on promet que le défilé de ce carnaval sera, « le carnaval du siècle » voire « la plus belle des fêtes jamais réalisée dans la ville de la samba ».
Dans un pays où la féérie, pour la deuxième année consécutive, est aux abonnés absents, que se passe-t-il vraiment ?
Notre consœur Danielle Grobsheiser, sur place depuis trois mois, décrypte cette drôle d’ambiance.
A quelques jours de Mardi gras, pour la deuxième année consécutive, les rues de Rio ont l’humeur triste.
Pas l’ombre de l’un de ces déguisements aussi drôles qu’extravagants qui font d’habitude les délices des badauds, des touristes et de ceux qui les portent.
Exit surtout les spectaculaires sorties des 450 très populaires "blocos" et fanfares du carnaval de rue réunissant entre 100 000 à 500 000 participants chacun.
Annulés début janvier dans la mesure où leurs sorties sur la voie publique ne permettaient aucun contrôle sanitaire, il a fallu aussi faire vite pour répondre à l’impatience des sponsors tiraillés par l’urgence, trépignant avant d’investir les 6,2 M € indispensables à la logistique de ces parades. Une logistique qui compte tout de même 38 000 WC chimiques !
Exit enfin les traditionnels bals populaires en plein air. Jusqu’au bal magique du Copacabana Palace, un mythe, déjà sacrifié l’an dernier.
Mais, en guise de consolation, on promet que le défilé de ce carnaval sera, « le carnaval du siècle » voire « la plus belle des fêtes jamais réalisée dans la ville de la samba ».
Dans un pays où la féérie, pour la deuxième année consécutive, est aux abonnés absents, que se passe-t-il vraiment ?
Notre consœur Danielle Grobsheiser, sur place depuis trois mois, décrypte cette drôle d’ambiance.
A quelques jours de Mardi gras, pour la deuxième année consécutive, les rues de Rio ont l’humeur triste.
Pas l’ombre de l’un de ces déguisements aussi drôles qu’extravagants qui font d’habitude les délices des badauds, des touristes et de ceux qui les portent.
Exit surtout les spectaculaires sorties des 450 très populaires "blocos" et fanfares du carnaval de rue réunissant entre 100 000 à 500 000 participants chacun.
Annulés début janvier dans la mesure où leurs sorties sur la voie publique ne permettaient aucun contrôle sanitaire, il a fallu aussi faire vite pour répondre à l’impatience des sponsors tiraillés par l’urgence, trépignant avant d’investir les 6,2 M € indispensables à la logistique de ces parades. Une logistique qui compte tout de même 38 000 WC chimiques !
Exit enfin les traditionnels bals populaires en plein air. Jusqu’au bal magique du Copacabana Palace, un mythe, déjà sacrifié l’an dernier.
Une ambiance estivale mais...
Sans carnavals de rue, sans bals populaires et sans le défilé de la Marquês de Sapucai, que reste-t-il alors de ce carnaval décalé, reporté qui sera programmé deux mois plus tard ? Quasiment à l’automne ?
Fort heureusement, pour consoler les cariocas et les milliers de bénévoles qui œuvrent toute l’année en coulisses, de nombreuses fêtes sont programmées dans des clubs ou des stades et des lieux fermés de grande capacité où l’on peut contrôler l’entrée des vaccinés. Sans observer de jauge.
Dans les écoles de sambas, les répétitions battent également leur plein tous les week-ends avec leurs milliers de participants. Et, elles sont ouvertes au public moyennant un ticket d’entrée et un certificat de vaccination.
Dans des quartiers comme la Lapa, bars et restaurants débordent également de vie sur les trottoirs, comme en France cet été.
Quant à la bière, elle coule à flots tandis que des torrents de musiques, différentes de bar en bar, se déversent dans les oreilles des clients.
En fait, la vie continue en cet été particulièrement chaud où la température grimpe régulièrement à 40°C entre orages et pluies diluviennes dont les dernières à Pétropolis ont tué plus d’une centaine de personnes !
Enfin, dans un Sambodrome désert, on achève de refaire l’asphalte de la célèbre avenue Marquês de Sapucai et accomplit quelques autres travaux hydrauliques et électriques susceptibles d’améliorer le fonctionnement d’une ville état en pleine paupérisation…
Tandis que dans les ateliers où se préparent costumes et accessoires, on travaille en équipes réduites puisqu’un travailleur sur trois contaminé par le Covid est en arrêt maladie alors que 90% de la population carioca est vaccinée.
Fort heureusement, pour consoler les cariocas et les milliers de bénévoles qui œuvrent toute l’année en coulisses, de nombreuses fêtes sont programmées dans des clubs ou des stades et des lieux fermés de grande capacité où l’on peut contrôler l’entrée des vaccinés. Sans observer de jauge.
Dans les écoles de sambas, les répétitions battent également leur plein tous les week-ends avec leurs milliers de participants. Et, elles sont ouvertes au public moyennant un ticket d’entrée et un certificat de vaccination.
Dans des quartiers comme la Lapa, bars et restaurants débordent également de vie sur les trottoirs, comme en France cet été.
Quant à la bière, elle coule à flots tandis que des torrents de musiques, différentes de bar en bar, se déversent dans les oreilles des clients.
En fait, la vie continue en cet été particulièrement chaud où la température grimpe régulièrement à 40°C entre orages et pluies diluviennes dont les dernières à Pétropolis ont tué plus d’une centaine de personnes !
Enfin, dans un Sambodrome désert, on achève de refaire l’asphalte de la célèbre avenue Marquês de Sapucai et accomplit quelques autres travaux hydrauliques et électriques susceptibles d’améliorer le fonctionnement d’une ville état en pleine paupérisation…
Tandis que dans les ateliers où se préparent costumes et accessoires, on travaille en équipes réduites puisqu’un travailleur sur trois contaminé par le Covid est en arrêt maladie alors que 90% de la population carioca est vaccinée.
Les travailleurs du carnaval à la peine
Outre les bénévoles, le carnaval ce sont aussi des travailleurs.
Si, pour 2021, aucun chiffre global concernant l’impact du Covid n’a été encore publié, l’annulation du défilé a d’abord pénalisé la vie des dizaines de milliers de professionnels, saisonniers ou non, déclarés ou non.
Entre architectes, menuisiers, électriciens, couturières, vendeurs ambulants, etc. les travailleurs du carnaval sont estimés à près de 65 000.
Et les 80€ d’aides attribuées actuellement par le gouvernement paraissent bien dérisoires pour leur permettre de survivre.
Si, pour 2021, aucun chiffre global concernant l’impact du Covid n’a été encore publié, l’annulation du défilé a d’abord pénalisé la vie des dizaines de milliers de professionnels, saisonniers ou non, déclarés ou non.
Entre architectes, menuisiers, électriciens, couturières, vendeurs ambulants, etc. les travailleurs du carnaval sont estimés à près de 65 000.
Et les 80€ d’aides attribuées actuellement par le gouvernement paraissent bien dérisoires pour leur permettre de survivre.
Covid : un impact mitigé encore à chiffrer
Amplement frappé par toutes les vagues de Covid, le Brésil paie un lourd tribut en termes de décès : plus de 600 000 répertoriés officiellement (au 20 février 2022).
Désastreux pour le moral et la santé des Brésiliens, le virus a eu cependant un impact limité sur le tourisme.
Selon les estimations dont nous disposons, il s’est soldé en 2020 par une baisse d’activité de 36,7%, (30,6% pour Rio) après un carnaval - le Covid pointait alors à peine - ayant dépassé toutes les espérances, en générant 600 millions d'euros de recettes, avec 2,1 millions de touristes et 10 millions de visiteurs à la journée.
En fait, la chute brutale est survenue à partir de mars 2020, affectant notamment les transports aériens : 920 liaisons quotidiennes vers plus de 100 villes se sont réduites à 70 liaisons quotidiennes vers 27 destinations en un mois.
De quoi toucher tous les acteurs du tourisme - hôtels et restaurants compris - ainsi que tous les travailleurs informels qui, ici comme ailleurs, privés de clientèles ont dû soit se reconvertir, soit sombrer dans la précarité.
Désastreux pour le moral et la santé des Brésiliens, le virus a eu cependant un impact limité sur le tourisme.
Selon les estimations dont nous disposons, il s’est soldé en 2020 par une baisse d’activité de 36,7%, (30,6% pour Rio) après un carnaval - le Covid pointait alors à peine - ayant dépassé toutes les espérances, en générant 600 millions d'euros de recettes, avec 2,1 millions de touristes et 10 millions de visiteurs à la journée.
En fait, la chute brutale est survenue à partir de mars 2020, affectant notamment les transports aériens : 920 liaisons quotidiennes vers plus de 100 villes se sont réduites à 70 liaisons quotidiennes vers 27 destinations en un mois.
De quoi toucher tous les acteurs du tourisme - hôtels et restaurants compris - ainsi que tous les travailleurs informels qui, ici comme ailleurs, privés de clientèles ont dû soit se reconvertir, soit sombrer dans la précarité.
Un impact limité sur la fin d’année
Paradoxalement cependant, en fin d’année 2021, les deux annulations successives du carnaval et du réveillon du Nouvel an à Rio n’ont pas impacté l’hôtellerie.
Alfredo Lopez, président de HotéisRio, se montre optimiste. Selon lui, « l’occupation actuelle est de 75% et a atteint 96% le 31 décembre. Quant aux objectifs pour le « carnaval reporté » ils sont de 85% pour les jours fériés ».
Des objectifs somme tout crédibles puisqu’en 2021, dans un contexte identique, le taux d’occupation fut de 80%, proche des 96% de 2020.
Mais, à Rio comme partout, ce sont les touristes nationaux (défavorisés en plus par le change) qui ont rempli les hôtels. Ou en fait, ici plus qu’ailleurs. Car, malgré sa formidable image et son immense notoriété, le Brésil éloigné de tous les grands marchés (Europe, Asie), n’est pas une grande destination internationale.
Avec quelque 5 millions d’arrivées internationales, le pays est même devancé en année normale par l’Argentine et de plus en plus par le Pérou.
Alfredo Lopez, président de HotéisRio, se montre optimiste. Selon lui, « l’occupation actuelle est de 75% et a atteint 96% le 31 décembre. Quant aux objectifs pour le « carnaval reporté » ils sont de 85% pour les jours fériés ».
Des objectifs somme tout crédibles puisqu’en 2021, dans un contexte identique, le taux d’occupation fut de 80%, proche des 96% de 2020.
Mais, à Rio comme partout, ce sont les touristes nationaux (défavorisés en plus par le change) qui ont rempli les hôtels. Ou en fait, ici plus qu’ailleurs. Car, malgré sa formidable image et son immense notoriété, le Brésil éloigné de tous les grands marchés (Europe, Asie), n’est pas une grande destination internationale.
Avec quelque 5 millions d’arrivées internationales, le pays est même devancé en année normale par l’Argentine et de plus en plus par le Pérou.
En avant les campagnes promotionnelles
La partie n’étant cependant pas gagnée, Rio investit dans des campagnes de promotion et développe des programmations spécifiques de fêtes et de bals indépendamment des festivités officielles de carnaval.
Ainsi, pour garder l’esprit « carnaval », le président de la Liesa (Ligue Indépendante des Ecoles de Samba) Jorge Perlingeiro, a remonté le moral des Brésiliens en annonçant qu’il préparait, pour les 26 et 27 février une grande fête de présentation des 12 écoles de sambas dans la Cidade do samba.
Avec batteries, porte-drapeaux, mestre salas, ala das baianas mais sans leurs milliers de participants habituels. Coût de l’entrée : 6€ et certificat de vaccination obligatoire.
A suivre de très près…
Ainsi, pour garder l’esprit « carnaval », le président de la Liesa (Ligue Indépendante des Ecoles de Samba) Jorge Perlingeiro, a remonté le moral des Brésiliens en annonçant qu’il préparait, pour les 26 et 27 février une grande fête de présentation des 12 écoles de sambas dans la Cidade do samba.
Avec batteries, porte-drapeaux, mestre salas, ala das baianas mais sans leurs milliers de participants habituels. Coût de l’entrée : 6€ et certificat de vaccination obligatoire.
A suivre de très près…
Josette Sicsic - DR
Journaliste, consultante, conférencière, Josette Sicsic observe depuis plus de 25 ans, les mutations du monde afin d’en analyser les conséquences sur le secteur du tourisme.
Après avoir développé pendant plus de 20 ans le journal Touriscopie, elle est toujours sur le pont de l’actualité où elle décode le présent pour prévoir le futur. Sur le site www.tourmag.com, rubrique Futuroscopie, elle publie plusieurs fois par semaine les articles prospectifs et analytiques.
Contact : 06 14 47 99 04
Mail : touriscopie@gmail.com
Après avoir développé pendant plus de 20 ans le journal Touriscopie, elle est toujours sur le pont de l’actualité où elle décode le présent pour prévoir le futur. Sur le site www.tourmag.com, rubrique Futuroscopie, elle publie plusieurs fois par semaine les articles prospectifs et analytiques.
Contact : 06 14 47 99 04
Mail : touriscopie@gmail.com