Au rythme actuel, la quantité de plastique versé dans l'océan pourrait atteindre 53 millions de tonnes par an en 2030, soit la moitié du poids total de poissons pêchés dans l'océan annuellement - DR : DepositPhotos.com, marinv
Répétitif mais majeur, le problème du plastique est enfin pris au sérieux. Cette année plus que les précédentes.
On peut d’ailleurs l’associer au terme de pollution, tout aussi populaire. Surtout quand il s’agit de pollutions de l’air, des sols, de la nourriture, de l’eau…
Premier exemple : le magazine National Geographic dans un numéro daté de 2018, évoquait une apocalypse : « The plastic apocalypse » titrait-il, tout en expliquant que des milliards de sacs en plastique utilisés par les humains n’avaient une durée de vie moyenne que de 15 minutes et mettaient 400 ans à se dégrader.
Autres citations, celles du magazine en ligne « Info durable » qui écrit et accuse : « les États-Unis ont généré environ 42 millions de tonnes de déchets plastiques, soit plus du double de la Chine et davantage que les pays de l'Union européenne combinés. Or les États-Unis représentent moins de 5% de la population mondiale. »
On peut d’ailleurs l’associer au terme de pollution, tout aussi populaire. Surtout quand il s’agit de pollutions de l’air, des sols, de la nourriture, de l’eau…
Premier exemple : le magazine National Geographic dans un numéro daté de 2018, évoquait une apocalypse : « The plastic apocalypse » titrait-il, tout en expliquant que des milliards de sacs en plastique utilisés par les humains n’avaient une durée de vie moyenne que de 15 minutes et mettaient 400 ans à se dégrader.
Autres citations, celles du magazine en ligne « Info durable » qui écrit et accuse : « les États-Unis ont généré environ 42 millions de tonnes de déchets plastiques, soit plus du double de la Chine et davantage que les pays de l'Union européenne combinés. Or les États-Unis représentent moins de 5% de la population mondiale. »
8,8 millions de tonnes de plastique chaque année dans l’océan
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En moyenne, on peut donc estimer que chaque Américain génère 130 kilos de déchets plastiques par an, alors qu’au Royaume-Uni qui arrive en deuxième position, chaque personne en génère 98 kilos annuels par.
Tandis qu’en France, meilleure élève, la moyenne est de 43 kilos seulement !
Enfin, pire encore, la très mauvaise nouvelle provient du fait que, selon les calculs de l’ONU, tous les ans, 11 millions de tonnes supplémentaires sont produites dont au moins 8,8 millions finissent chaque année dans l’océan.
Comment ? Soit, directement, soit via les rivières.
Si bien qu’au rythme actuel, la quantité de plastique versé dans l'océan pourrait atteindre 53 millions de tonnes par an en 2030, soit la moitié du poids total de poissons pêchés dans l'océan annuellement.
Et, encore bien pire, les recherches scientifiques ont montré que des centaines d'espèces sont susceptibles de se retrouver prises dans des déchets plastiques ou d'ingérer des micro plastiques.
Presque invisibles, ils sont pourtant partout notamment dans tous les maillons de la chaîne alimentaire. Si bien qu’il ne fait guère de doute qu’ils finiront dans notre système digestif !
Tandis qu’en France, meilleure élève, la moyenne est de 43 kilos seulement !
Enfin, pire encore, la très mauvaise nouvelle provient du fait que, selon les calculs de l’ONU, tous les ans, 11 millions de tonnes supplémentaires sont produites dont au moins 8,8 millions finissent chaque année dans l’océan.
Comment ? Soit, directement, soit via les rivières.
Si bien qu’au rythme actuel, la quantité de plastique versé dans l'océan pourrait atteindre 53 millions de tonnes par an en 2030, soit la moitié du poids total de poissons pêchés dans l'océan annuellement.
Et, encore bien pire, les recherches scientifiques ont montré que des centaines d'espèces sont susceptibles de se retrouver prises dans des déchets plastiques ou d'ingérer des micro plastiques.
Presque invisibles, ils sont pourtant partout notamment dans tous les maillons de la chaîne alimentaire. Si bien qu’il ne fait guère de doute qu’ils finiront dans notre système digestif !
Un combat s’engage enfin
Devant un tel cataclysme, le combat est fort heureusement engagé.
Mais, avec le peu d’empressement qui nous caractérise, il est loin d’être gagné. D’autant qu’il cible essentiellement les plastiques à usage unique.
En France pourtant, la loi AGEC (loi anti gaspillage et économie circulaire) qui a été votée par le Parlement et le Sénat, pourrait être efficace.
D’autant que ses objectifs ne concernent pas que le plastique jetable. Ils concernent aussi le gaspillage en général, un réemploi solidaire, l’obsolescence programmée et une amélioration des méthodes de production.
Mais, pour la fin du plastique, les échéances sont repoussées à 2040 !
Ce qui donne encore bien du temps aux tonnes de plastique de former de nouveaux continents comme celui très spectaculaire, repéré dans le Pacifique entre Hawaï et la Californie qui représente trois fois la taille de la France.
Mais, avec le peu d’empressement qui nous caractérise, il est loin d’être gagné. D’autant qu’il cible essentiellement les plastiques à usage unique.
En France pourtant, la loi AGEC (loi anti gaspillage et économie circulaire) qui a été votée par le Parlement et le Sénat, pourrait être efficace.
D’autant que ses objectifs ne concernent pas que le plastique jetable. Ils concernent aussi le gaspillage en général, un réemploi solidaire, l’obsolescence programmée et une amélioration des méthodes de production.
Mais, pour la fin du plastique, les échéances sont repoussées à 2040 !
Ce qui donne encore bien du temps aux tonnes de plastique de former de nouveaux continents comme celui très spectaculaire, repéré dans le Pacifique entre Hawaï et la Californie qui représente trois fois la taille de la France.
Le secteur touristique réagit
Le secteur touristique pour sa part, réagit : ainsi, suite à la publication des recommandations de l’UNWTO, des entreprises de premier plan mondial telles que Accor, le Club Med et le Groupe Iberostar consolident leur engagement dans la lutte contre la pollution plastique.
Elles deviennent trois des premiers signataires officiels de l'Initiative mondiale sur les plastiques dans le secteur du tourisme, avec plus de 20 signataires de tous les continents, y compris des acteurs-clés de l'industrie et des organisations de soutien qui joueront le rôle de multiplicateurs.
Parallèlement à cela, le Fonds mondial pour la nature (WWF) est membre du Comité consultatif de l'Initiative mondiale sur les plastiques dans le secteur du tourisme et a fait état des recommandations.
Les autres pollutions sont évidemment toujours d’actualité : pollutions des sols, de l’air, de l’eau par les émissions de COE et de toutes sortes de pesticides. Nous y reviendrons. Tandis que tout aussi insidieuses, sont les pollutions de la chaîne alimentaire, etc.
* Lire les nouvelles mesures en vigueur au premier janvier 2022, sur le site de l’association Zerowaste : www.zerowastefrance.org/loi-anti-gaspillage-janvier-2022/
Elles deviennent trois des premiers signataires officiels de l'Initiative mondiale sur les plastiques dans le secteur du tourisme, avec plus de 20 signataires de tous les continents, y compris des acteurs-clés de l'industrie et des organisations de soutien qui joueront le rôle de multiplicateurs.
Parallèlement à cela, le Fonds mondial pour la nature (WWF) est membre du Comité consultatif de l'Initiative mondiale sur les plastiques dans le secteur du tourisme et a fait état des recommandations.
Les autres pollutions sont évidemment toujours d’actualité : pollutions des sols, de l’air, de l’eau par les émissions de COE et de toutes sortes de pesticides. Nous y reviendrons. Tandis que tout aussi insidieuses, sont les pollutions de la chaîne alimentaire, etc.
* Lire les nouvelles mesures en vigueur au premier janvier 2022, sur le site de l’association Zerowaste : www.zerowastefrance.org/loi-anti-gaspillage-janvier-2022/
Josette Sicsic - DR
Journaliste, consultante, conférencière, Josette Sicsic observe depuis plus de 25 ans, les mutations du monde afin d’en analyser les conséquences sur le secteur du tourisme.
Après avoir développé pendant plus de 20 ans le journal Touriscopie, elle est toujours sur le pont de l’actualité où elle décode le présent pour prévoir le futur. Sur le site www.tourmag.com, rubrique Futuroscopie, elle publie plusieurs fois par semaine les articles prospectifs et analytiques.
Contact : 06 14 47 99 04
Mail : touriscopie@gmail.com
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