British Airways avait déjà prévenu que ses résultats du premier semestre seraient impactés par la facture carburant. De fait, le bénéfice courant du premier semestre annoncé vendredi dernier, a accusé une chute de 75% à 140 millions de livres au lieu de 567 millions l’an dernier.
Quant au bénéfice net, il est passé en négatif avec une perte de 42 millions de livres (53 millions d’euros) au lieu du bénéfice de 493 millions de livres (605 millions d’euros) engrangé l’année dernière pour la même période. Un décrochage de -91,6%.
Le coefficient de remplissage moyen a baissé de 3,8% à 74,6% et cette baisse s’est accentuée encore pour le mois d’octobre à -4,4%. La haute contribution pâtit particulièrement avec une chute de 9,2%. Le trafic transatlantique premium de BA lié au secteur bancaire et financier est particulièrement impacté par la crise du secteur.
Le coût du pétrole a pesé énormément sur ces résultats. La facture finale devrait représenter une hausse de 50% à 3 milliards de livres pour l’ensemble de l’exercice. La compagnie a déjà pris une série de mesures d’économies. Elle resserre les rangs en supprimant 450 postes d’encadrement. Un budget de 40 millions de livres va financer cette opération.
Par ailleurs, après l’ouverture récente d’Amsterdam-New York, le plan d’expansion d’Openskies est gelé jusqu‘au programme d‘hiver 2009 au moins. A noter également, la performance inquiétante de l’Avion rapportée par la presse anglaise, qui alignerait une perte de 2 millions de livres pour un chiffre d’affaires de 6 millions.
Quant au bénéfice net, il est passé en négatif avec une perte de 42 millions de livres (53 millions d’euros) au lieu du bénéfice de 493 millions de livres (605 millions d’euros) engrangé l’année dernière pour la même période. Un décrochage de -91,6%.
Le coefficient de remplissage moyen a baissé de 3,8% à 74,6% et cette baisse s’est accentuée encore pour le mois d’octobre à -4,4%. La haute contribution pâtit particulièrement avec une chute de 9,2%. Le trafic transatlantique premium de BA lié au secteur bancaire et financier est particulièrement impacté par la crise du secteur.
Le coût du pétrole a pesé énormément sur ces résultats. La facture finale devrait représenter une hausse de 50% à 3 milliards de livres pour l’ensemble de l’exercice. La compagnie a déjà pris une série de mesures d’économies. Elle resserre les rangs en supprimant 450 postes d’encadrement. Un budget de 40 millions de livres va financer cette opération.
Par ailleurs, après l’ouverture récente d’Amsterdam-New York, le plan d’expansion d’Openskies est gelé jusqu‘au programme d‘hiver 2009 au moins. A noter également, la performance inquiétante de l’Avion rapportée par la presse anglaise, qui alignerait une perte de 2 millions de livres pour un chiffre d’affaires de 6 millions.
BA qui a déjà réduit sa capacité va continuer dans ce sens
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Patrick Malval, le directeur commercial France de British Airways, confirme le chiffre d’affaires de l’Avion mais ne se prononce pas sur le résultat négatif, les chiffres de la compagnie française n‘étant pas encore intégrés à ceux de BA. « C’est vrai que la période n’est pas favorable au type de produit Openskies mais parallèlement, les entreprises qui cherchent à réduire les coûts de leurs budget voyages ont avec nous une alternative premium économique ».
BA qui a déjà réduit sa capacité de 3% cet hiver va continuer dans ce sens en supprimant 1% supplémentaire. Le programme de l’été 2009 verra l’arrêt des lignes de Dhaka et Calcutta, Dublin et Zurich au départ de Gatwick.
Le réseau européen sera également resserré avec un vol en moins à Paris, Amsterdam, Bruxelles et Francfort. « Nous allons passer de 10 à 9 fréquences avec la suppression de BA 305 à 9h45. Mais sur les deux vols d’avant et d’après nous allons renforcer l’offre en modifiant le type d’avion », explique Patrick Malval, directeur commercial France.
Jouer sur les capacités offertes, c’est également ce qu’a fait British Airways de mi-septembre à mi-octobre lorsque le service de l’Eurostar a été impacté par l’incendie d’une navette. « 40% des vols ont été upgradés pendant cette période ».
Et, précise Patrick Malval « certains des clients qui ont testé le terminal 5 maintenant que tout est rentré dans l’ordre, veulent continuer avec nous. Lorsque BA ira rejoindre ses partenaires de Oneworld, American Airlines et Cathay Pacific au terminal A de CDG - un déménagement programmé pour la fin de l’hiver - le service gagnera encore en qualité."
Pour autant, le directeur commercial de British Airways reste prudent mais pragmatique sur les mois à venir. « En période difficile, les agences ont tendance à réduire le nombre de leurs fournisseurs. On nous a déjà approché dans ce sens. Et puis, nous savons que certaines agences auront des difficultés à payer le BSP à cause de clients qui n‘honoreront pas leurs factures. Nous n’avons jamais été fermés aux facilités de paiement.
Plus que jamais il faudra faire preuve de pragmatisme tout en restant vigilants. Même si le marché français sera moins impacté que l’Angleterre car nos clients sont plus diversifiés, néanmoins, la crise de l’économie réelle sera forte. Ce sera très compliqué pour tout le monde sur les 18 mois à venir. »
Une note d’espoir cependant, la City semble avoir apprécié la progression de 6,4% du chiffre d’affaires à 4,75 milliards de livres pour le premier semestre et la révision à la hausse de sa progression annuelle qui passerait de 3 à 4%. La valeur de l’action BA qui avait pris 12% vendredi après l’annonce des résultats financiers, a continué sur sa lancée avec +7% lundi.
BA qui a déjà réduit sa capacité de 3% cet hiver va continuer dans ce sens en supprimant 1% supplémentaire. Le programme de l’été 2009 verra l’arrêt des lignes de Dhaka et Calcutta, Dublin et Zurich au départ de Gatwick.
Le réseau européen sera également resserré avec un vol en moins à Paris, Amsterdam, Bruxelles et Francfort. « Nous allons passer de 10 à 9 fréquences avec la suppression de BA 305 à 9h45. Mais sur les deux vols d’avant et d’après nous allons renforcer l’offre en modifiant le type d’avion », explique Patrick Malval, directeur commercial France.
Jouer sur les capacités offertes, c’est également ce qu’a fait British Airways de mi-septembre à mi-octobre lorsque le service de l’Eurostar a été impacté par l’incendie d’une navette. « 40% des vols ont été upgradés pendant cette période ».
Et, précise Patrick Malval « certains des clients qui ont testé le terminal 5 maintenant que tout est rentré dans l’ordre, veulent continuer avec nous. Lorsque BA ira rejoindre ses partenaires de Oneworld, American Airlines et Cathay Pacific au terminal A de CDG - un déménagement programmé pour la fin de l’hiver - le service gagnera encore en qualité."
Pour autant, le directeur commercial de British Airways reste prudent mais pragmatique sur les mois à venir. « En période difficile, les agences ont tendance à réduire le nombre de leurs fournisseurs. On nous a déjà approché dans ce sens. Et puis, nous savons que certaines agences auront des difficultés à payer le BSP à cause de clients qui n‘honoreront pas leurs factures. Nous n’avons jamais été fermés aux facilités de paiement.
Plus que jamais il faudra faire preuve de pragmatisme tout en restant vigilants. Même si le marché français sera moins impacté que l’Angleterre car nos clients sont plus diversifiés, néanmoins, la crise de l’économie réelle sera forte. Ce sera très compliqué pour tout le monde sur les 18 mois à venir. »
Une note d’espoir cependant, la City semble avoir apprécié la progression de 6,4% du chiffre d’affaires à 4,75 milliards de livres pour le premier semestre et la révision à la hausse de sa progression annuelle qui passerait de 3 à 4%. La valeur de l’action BA qui avait pris 12% vendredi après l’annonce des résultats financiers, a continué sur sa lancée avec +7% lundi.