Pas bien fringuantes les résa au cours du 2e trimestre... (cliquer sur le graphe pour voir l'étude complète)
Le CETO a présenté hier son dernier baromètre qui court du 1er novembre 2008 au 30 avril 2009.
Durant ce semestre qui s'est engagé avec la crise économique et financière, les tour-opérateurs ont fait voyager 2 821 151 clients, un chiffre en baisse de – 3,2 % par rapport à la même période 2007/2008.
Leur recette unitaire moyenne est restée à l'identique (810 €).
En revanche, le volume d'affaires de 2 284 M€ a chuté de – 3,2 %.
Avec 1 822 807 clients le trafic des voyages à forfait a enregistré une baisse de – 7,9 % alors que les vols secs (998 344 passagers) ont augmenté de + 6,7 %.
René-Marc Chikli est resté prudent dans ses commentaires. Même prudence chez Jean-François Rial présent à cette présentation.
« Cela part dans tous les sens. Il y a des semaines bonnes, d'autres mauvaises. Le voyage aventures cartonne. Les modes de distribution directe s'en sortent mieux. »
En réalité le manque de lisibilité et le bouleversement des habitudes de consommation empêchent tout pronostic à long et même à moyen terme.
Durant ce semestre qui s'est engagé avec la crise économique et financière, les tour-opérateurs ont fait voyager 2 821 151 clients, un chiffre en baisse de – 3,2 % par rapport à la même période 2007/2008.
Leur recette unitaire moyenne est restée à l'identique (810 €).
En revanche, le volume d'affaires de 2 284 M€ a chuté de – 3,2 %.
Avec 1 822 807 clients le trafic des voyages à forfait a enregistré une baisse de – 7,9 % alors que les vols secs (998 344 passagers) ont augmenté de + 6,7 %.
René-Marc Chikli est resté prudent dans ses commentaires. Même prudence chez Jean-François Rial présent à cette présentation.
« Cela part dans tous les sens. Il y a des semaines bonnes, d'autres mauvaises. Le voyage aventures cartonne. Les modes de distribution directe s'en sortent mieux. »
En réalité le manque de lisibilité et le bouleversement des habitudes de consommation empêchent tout pronostic à long et même à moyen terme.
Le CETO n'abandonne pas le projet BSP TO
Le président du CETO observe, comme tous les acteurs de la profession, ces tendances fortes : un marché français de dernière minute pour des consommateurs qui maintiennent leurs vacances principales tout en faisant des économies.
Chacun recherche le meilleur rapport qualité/prix, réduit ses vacances secondaires.
A quelques exceptions près, Crête et Rhodes, les Etats-Unis, l'Egypte, les Maldives et Maurice qui sont à la hausse et le Maroc et la Tunisie qui sortent leur épingle du jeu, tous les voyants, vraiment tous les autres, sont dans le rouge.
Les tour-opérateurs sont vigilants et s'organisent pour être en phase avec cette équation. Ils ont mis en place une veille de risques de tous bords (aériens, producteurs, distributeurs).
Ils n'abandonnent pas leur projet d'un « BSP TO ». Ils s'inquiètent de l'évolution inquiétante du marché voisin espagnol où 800 agences de voyages auraient cessé leur activité durant les six derniers mois.
Chacun recherche le meilleur rapport qualité/prix, réduit ses vacances secondaires.
A quelques exceptions près, Crête et Rhodes, les Etats-Unis, l'Egypte, les Maldives et Maurice qui sont à la hausse et le Maroc et la Tunisie qui sortent leur épingle du jeu, tous les voyants, vraiment tous les autres, sont dans le rouge.
Les tour-opérateurs sont vigilants et s'organisent pour être en phase avec cette équation. Ils ont mis en place une veille de risques de tous bords (aériens, producteurs, distributeurs).
Ils n'abandonnent pas leur projet d'un « BSP TO ». Ils s'inquiètent de l'évolution inquiétante du marché voisin espagnol où 800 agences de voyages auraient cessé leur activité durant les six derniers mois.
Préserver les marchés sans brader...
« En France nous n'avons aucun chiffre officiel » déplore René-Marc Chikli.
« La vraie question se posera pour tout le monde avec la rentrée de septembre 2009 et le risque accru de trésoreries déficitaires . La clef de la réussite est d'aller plus loin dans les ventes de dernière minute.
Pour cela les tour-opérateurs doivent passer des accords flexibles et préserver leurs marchés sans brader. Pour protéger leurs prix ils devront réduire leurs capacités . »
Comprendre : les acheteurs de dernière minute risqueront de ne plus trouver de disponibilités aériennes.
Avec 351 948 clients, le trafic à l'intérieur de l'Hexagone a chuté de – 3,4 % en dépit d'un excellent enneigement pendant l'hiver. Les destinations moyen-courrier ont séduit 905 476 clients (- 9,5 %) qui ont réalisé un volume d'affaires de 694 M€ (7 %).
Quand aux destinations long-courriers, avec 565 383 clients elles ont chuté de -8,1 % et réalisé un CA de 1 002 M€ en baisse de – 6,5 %.
Il est à noter que le trafic « France » a représenté 16,6 % de l'activité globale des tour-opérateurs français (- 6 % N-1). Les moyen-courriers ont représenté 50,8 % (- 3,6 %) et les et les long-courriers, 32,7 % (-1,9 %).
« La vraie question se posera pour tout le monde avec la rentrée de septembre 2009 et le risque accru de trésoreries déficitaires . La clef de la réussite est d'aller plus loin dans les ventes de dernière minute.
Pour cela les tour-opérateurs doivent passer des accords flexibles et préserver leurs marchés sans brader. Pour protéger leurs prix ils devront réduire leurs capacités . »
Comprendre : les acheteurs de dernière minute risqueront de ne plus trouver de disponibilités aériennes.
Avec 351 948 clients, le trafic à l'intérieur de l'Hexagone a chuté de – 3,4 % en dépit d'un excellent enneigement pendant l'hiver. Les destinations moyen-courrier ont séduit 905 476 clients (- 9,5 %) qui ont réalisé un volume d'affaires de 694 M€ (7 %).
Quand aux destinations long-courriers, avec 565 383 clients elles ont chuté de -8,1 % et réalisé un CA de 1 002 M€ en baisse de – 6,5 %.
Il est à noter que le trafic « France » a représenté 16,6 % de l'activité globale des tour-opérateurs français (- 6 % N-1). Les moyen-courriers ont représenté 50,8 % (- 3,6 %) et les et les long-courriers, 32,7 % (-1,9 %).
Voyages à forfait : les 10 premières destinations en trafic
- Maroc : 212 441 clients (- 6,3 %)
- Tunisie : 167 413 clients (- 5,9 %)
- Egypte : 147 465 (- 1,9 %)
- République Dominicaine : 120 048 (- 7 %)
- Antilles Françaises 65 380 (- 20,6 % et – 89,2 % d'avril à mai 2009)
- Espagne continentale : 59 937 (- 20,1)
- Mexique 54 568 (+ 9,9 et – 90,9 % d'avril à mai 2009)
- Italie continentale : 52 195 (- 25 %)
- Maurice 49 392 (+ 8,4)
- Sénégal : 43 075 (- 13,1
(évolution par rapport à N-1)
- Tunisie : 167 413 clients (- 5,9 %)
- Egypte : 147 465 (- 1,9 %)
- République Dominicaine : 120 048 (- 7 %)
- Antilles Françaises 65 380 (- 20,6 % et – 89,2 % d'avril à mai 2009)
- Espagne continentale : 59 937 (- 20,1)
- Mexique 54 568 (+ 9,9 et – 90,9 % d'avril à mai 2009)
- Italie continentale : 52 195 (- 25 %)
- Maurice 49 392 (+ 8,4)
- Sénégal : 43 075 (- 13,1
(évolution par rapport à N-1)