Europ Assistance a révélé les résultats de la 23e édition de son Baromètre annuel des Vacances - Photo : Europ Assistance
À l'aube de la saison estivale, le Baromètre 2024 d'Europ Assistance a révèlé un appétit fort et toujours croissant pour les voyages à travers le monde.
Bien que le contexte international du voyage évolue, apportant de nouvelles contraintes et préoccupations telles que la sécurité, l'inflation, l'incertitude géopolitique et le changement climatique, ce nouveau baromètre mondial met en lumièreb[ les tendances émergente]sb et l'évolution des préférences des voyageurs.
Cependant, des différences notables sont observées entre les 21 pays couverts par l'enquête.
Cette année, en accord avec les tendances mondiales, les Français manifestent un fort enthousiasme pour les vacances, tout en surveillant de près leur budget et en adaptant leurs projets en conséquence. Ils continuent de se démarquer de leurs voisins par un tourisme plus local et une conscience écologique plus prononcée, influençant progressivement leurs pratiques et comportements de voyage.
Bien que le contexte international du voyage évolue, apportant de nouvelles contraintes et préoccupations telles que la sécurité, l'inflation, l'incertitude géopolitique et le changement climatique, ce nouveau baromètre mondial met en lumièreb[ les tendances émergente]sb et l'évolution des préférences des voyageurs.
Cependant, des différences notables sont observées entre les 21 pays couverts par l'enquête.
Cette année, en accord avec les tendances mondiales, les Français manifestent un fort enthousiasme pour les vacances, tout en surveillant de près leur budget et en adaptant leurs projets en conséquence. Ils continuent de se démarquer de leurs voisins par un tourisme plus local et une conscience écologique plus prononcée, influençant progressivement leurs pratiques et comportements de voyage.
Les Français plus enthousiastes que jamais selon Europ Assistance
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Les Français montrent un enthousiasme constant pour les vacances cette année, avec 77% exprimant leur intention de partir (+1 point par rapport à 2023 et +6 points par rapport à 2022). 68% prévoient de prendre des vacances entre juin et septembre, et 64% ont l’intention de partir.
Budget et préoccupations :
• L’inflation impacte significativement l’enthousiasme des Français (76%) et concrètement leurs projets de vacances (42%).
• Pour faire face aux contraintes budgétaires, les vacanciers envisagent de réduire le nombre de destinations, de choisir des logements plus économiques, et de diminuer les dépenses en nourriture, visites et activités.
Tourisme local :
• Les Français favorisent le tourisme local, préférant passer leurs vacances dans leur propre pays plus que la moyenne européenne (42% en France contre 30% en Europe).
• Les spécificités des vacances en France incluent une préférence pour les locations saisonnières (37%) par rapport aux hôtels (31%), et l’utilisation de la voiture pour se rendre sur leur lieu de vacances (68%).
• Les destinations préférées restent le bord de mer (62%), avec des régions comme PACA (25%), Occitanie (21%), Bretagne (16%), et Nouvelle-Aquitaine (14%).
Voyages à l'étranger :
• 39% des Français prévoient de voyager à l’étranger, privilégiant des destinations ensoleillées comme l’Espagne (15%), l’Italie (10%), le Portugal et la Grèce (5% chacun).
Sensibilité aux risques géopolitiques et climatiques :
• Les guerres et risques de conflits armés influencent fortement le choix des destinations (43%, +29 points) et affectent l’enthousiasme pour voyager pour 58% des Français (+25 points).
• Le risque de canicule impacte également l’envie de voyager (54%, en ligne avec la moyenne européenne).
Facteurs secondaires :
• Le Covid-19 est devenu un facteur secondaire, n’affectant que modérément les motivations ou choix de destination (19%).
Conscience écologique :
• L’empreinte écologique liée aux voyages impacte l’enthousiasme de près de la moitié des Français (45% contre 40% pour les Européens), bien qu'il existe un écart entre la conscience écologique et les habitudes réelles.
Nouvelles tendances de voyage :
• Les Français sont plus intéressés que leurs voisins par le tourisme « slow » (76%), les destinations moins touristiques (75%), et les séjours culinaires (44%).
Workation :
• La pratique du « workation. » (travailler tout en voyageant) reste peu développée en France (20% contre 27% en Europe).
Budget et préoccupations :
• L’inflation impacte significativement l’enthousiasme des Français (76%) et concrètement leurs projets de vacances (42%).
• Pour faire face aux contraintes budgétaires, les vacanciers envisagent de réduire le nombre de destinations, de choisir des logements plus économiques, et de diminuer les dépenses en nourriture, visites et activités.
Tourisme local :
• Les Français favorisent le tourisme local, préférant passer leurs vacances dans leur propre pays plus que la moyenne européenne (42% en France contre 30% en Europe).
• Les spécificités des vacances en France incluent une préférence pour les locations saisonnières (37%) par rapport aux hôtels (31%), et l’utilisation de la voiture pour se rendre sur leur lieu de vacances (68%).
• Les destinations préférées restent le bord de mer (62%), avec des régions comme PACA (25%), Occitanie (21%), Bretagne (16%), et Nouvelle-Aquitaine (14%).
Voyages à l'étranger :
• 39% des Français prévoient de voyager à l’étranger, privilégiant des destinations ensoleillées comme l’Espagne (15%), l’Italie (10%), le Portugal et la Grèce (5% chacun).
Sensibilité aux risques géopolitiques et climatiques :
• Les guerres et risques de conflits armés influencent fortement le choix des destinations (43%, +29 points) et affectent l’enthousiasme pour voyager pour 58% des Français (+25 points).
• Le risque de canicule impacte également l’envie de voyager (54%, en ligne avec la moyenne européenne).
Facteurs secondaires :
• Le Covid-19 est devenu un facteur secondaire, n’affectant que modérément les motivations ou choix de destination (19%).
Conscience écologique :
• L’empreinte écologique liée aux voyages impacte l’enthousiasme de près de la moitié des Français (45% contre 40% pour les Européens), bien qu'il existe un écart entre la conscience écologique et les habitudes réelles.
Nouvelles tendances de voyage :
• Les Français sont plus intéressés que leurs voisins par le tourisme « slow » (76%), les destinations moins touristiques (75%), et les séjours culinaires (44%).
Workation :
• La pratique du « workation. » (travailler tout en voyageant) reste peu développée en France (20% contre 27% en Europe).
Les Français et leurs projets de vacances
Bien que les intentions de départ en vacances des Français correspondent en grande partie à la moyenne européenne, quelques distinctions notables sont à souligner :
• Une proportion légèrement plus élevée de Français prévoient de ne faire qu'un seul voyage (36% contre 32% en moyenne pour les Européens), tandis que 28% d'entre eux envisagent plusieurs déplacements (contre 36% pour les Européens).
• La durée moyenne des voyages des Français s'étend un peu plus que l'année précédente et dépasse également la moyenne européenne, avec une moyenne de 2,2 semaines (soit une augmentation de 0,2 semaine par rapport à 2023), tandis que celle de l'Europe est de 2,0 semaines.
• Les seniors français de 65 ans et plus se distinguent en planifiant les séjours les plus longs, avec une moyenne de 2,4 semaines, et même 18% d'entre eux envisagent des séjours de 4 semaines ou plus.
• Une proportion légèrement plus élevée de Français prévoient de ne faire qu'un seul voyage (36% contre 32% en moyenne pour les Européens), tandis que 28% d'entre eux envisagent plusieurs déplacements (contre 36% pour les Européens).
• La durée moyenne des voyages des Français s'étend un peu plus que l'année précédente et dépasse également la moyenne européenne, avec une moyenne de 2,2 semaines (soit une augmentation de 0,2 semaine par rapport à 2023), tandis que celle de l'Europe est de 2,0 semaines.
• Les seniors français de 65 ans et plus se distinguent en planifiant les séjours les plus longs, avec une moyenne de 2,4 semaines, et même 18% d'entre eux envisagent des séjours de 4 semaines ou plus.
Le financement au coeur des préoccupations
Les Français ont budgété environ 2 102€ pour leurs vacances, avec une durée moyenne de 2,2 semaines, ce qui se situe en-dessous du budget moyen européen. de 2 446€ pour une période de 2 semaines.
Cette tendance à la prudence financière pourrait être liée à leur préférence pour des voyages en France, chez des proches ou en camping, des options souvent moins coûteuses que les séjours à l'étranger ou dans des hôtels. En contraste, les Suisses affichent le budget le plus élevé en Europe (4 073€), tandis que les Allemands et les Anglais se situent autour de 3 000€.
Six Français sur dix prévoient, comme leurs homologues européens, de réaliser des économies sur le type de logement, la nourriture, les visites et les activités, avec une volonté marquée de réduire le nombre de destinations visitées (61% contre 53% en moyenne).
D'autres indices révèlent l'importance du budget dans l'esprit des vacanciers français :
• Le budget est le critère principal dans le choix de la destination des vacanciers, avec une importance plus marquée en France (59%) qu'en moyenne en Europe (53%), et le prix est un facteur essentiel dans le choix du logement (39% contre 32% en Europe).
Dans certains cas, le budget est la principale raison pour laquelle les vacanciers français réservent leurs vacances plus tôt que l'année précédente pour bénéficier de meilleurs prix (65%), mais également pour les réserver plus tard lorsqu'ils ne connaissent pas leur budget à l'avance (49%) ou lorsqu'ils souhaitent profiter des offres de dernière minute (30%).
En outre, une petite augmentation est observée : 14% des Français ont choisi leur destination estivale cette année en raison d'une bonne affaire, soit une augmentation de 6 points par rapport à 2023.
Cette tendance à la prudence financière pourrait être liée à leur préférence pour des voyages en France, chez des proches ou en camping, des options souvent moins coûteuses que les séjours à l'étranger ou dans des hôtels. En contraste, les Suisses affichent le budget le plus élevé en Europe (4 073€), tandis que les Allemands et les Anglais se situent autour de 3 000€.
Six Français sur dix prévoient, comme leurs homologues européens, de réaliser des économies sur le type de logement, la nourriture, les visites et les activités, avec une volonté marquée de réduire le nombre de destinations visitées (61% contre 53% en moyenne).
D'autres indices révèlent l'importance du budget dans l'esprit des vacanciers français :
• Le budget est le critère principal dans le choix de la destination des vacanciers, avec une importance plus marquée en France (59%) qu'en moyenne en Europe (53%), et le prix est un facteur essentiel dans le choix du logement (39% contre 32% en Europe).
Dans certains cas, le budget est la principale raison pour laquelle les vacanciers français réservent leurs vacances plus tôt que l'année précédente pour bénéficier de meilleurs prix (65%), mais également pour les réserver plus tard lorsqu'ils ne connaissent pas leur budget à l'avance (49%) ou lorsqu'ils souhaitent profiter des offres de dernière minute (30%).
En outre, une petite augmentation est observée : 14% des Français ont choisi leur destination estivale cette année en raison d'une bonne affaire, soit une augmentation de 6 points par rapport à 2023.
Exploration hexagonale selon Europ Assurance
42% des Français envisagent de consacrer au moins une partie de leurs vacances à explorer leur propre pays (contre 30% des Européens dans leurs pays respectifs), et 38% expriment le désir de passer l'intégralité de leurs vacances estivales en France.
Cette tendance est également observée chez les Espagnols et les Italiens, avec respectivement 37% et 42% des répondants partageant ce point de vue. Il est également intéressant de noter qu'au moment de l'enquête, 38% des Français n'avaient pas encore décidé de leur destination de vacances. Cependant, les jeunes âgés de 18 à 24 ans sont les moins enclins à passer leurs vacances en France, avec seulement 27% d'entre eux optant pour cette option.
Les Français favorisent les destinations côtières en raison de leur climat favorable. Cependant, le mauvais temps préoccupe la moitié des vacanciers français (54%), en hausse de 7 points par rapport à l'année précédente.
Les vacances à la campagne (23%, en ligne avec la moyenne européenne de 24%) et à la montagne (22%, égalant la moyenne européenne) continuent de susciter l'intérêt des vacanciers français.
En revanche, les villes demeurent moins attractives pour les Français que pour leurs voisins européens (18%, -2 points, contre 28% en Europe). Cependant, les jeunes de 18 à 24 ans (35%) et de 25 à 34 ans (28%) sont plus enclins à apprécier les vacances en ville que les seniors de plus de 65 ans (8%).
Parallèlement, la France reste très attractive pour les visiteurs étrangers, notamment ceux des pays frontaliers. Environ 12% des Européens prévoient de voyager en France, ce qui en fait la première destination pour les Belges et figure dans le top 3 pour les Anglais, Suisses, Espagnols et Italiens, et dans le top 5 pour les Allemands, Portugais, Japonais et Américains.
Concernant les nouvelles tendances de voyage, les Français se montrent légèrement plus ouverts que les Européens à explorer des destinations "moins touristiques" (75% contre 70%), à pratiquer le tourisme "slow" (76% contre 69%) et à participer à des séjours gastronomiques (44% contre 37%). En revanche, la visite de lieux de tournage de films ou de séries télévisées est moins attrayante pour les Français (26% contre 34% en Europe), avec des différences marquées selon l'âge (41% pour les moins de 35 ans, moins de 20% pour les plus de 40 ans).
Cette tendance est également observée chez les Espagnols et les Italiens, avec respectivement 37% et 42% des répondants partageant ce point de vue. Il est également intéressant de noter qu'au moment de l'enquête, 38% des Français n'avaient pas encore décidé de leur destination de vacances. Cependant, les jeunes âgés de 18 à 24 ans sont les moins enclins à passer leurs vacances en France, avec seulement 27% d'entre eux optant pour cette option.
Les Français favorisent les destinations côtières en raison de leur climat favorable. Cependant, le mauvais temps préoccupe la moitié des vacanciers français (54%), en hausse de 7 points par rapport à l'année précédente.
Les vacances à la campagne (23%, en ligne avec la moyenne européenne de 24%) et à la montagne (22%, égalant la moyenne européenne) continuent de susciter l'intérêt des vacanciers français.
En revanche, les villes demeurent moins attractives pour les Français que pour leurs voisins européens (18%, -2 points, contre 28% en Europe). Cependant, les jeunes de 18 à 24 ans (35%) et de 25 à 34 ans (28%) sont plus enclins à apprécier les vacances en ville que les seniors de plus de 65 ans (8%).
Parallèlement, la France reste très attractive pour les visiteurs étrangers, notamment ceux des pays frontaliers. Environ 12% des Européens prévoient de voyager en France, ce qui en fait la première destination pour les Belges et figure dans le top 3 pour les Anglais, Suisses, Espagnols et Italiens, et dans le top 5 pour les Allemands, Portugais, Japonais et Américains.
Concernant les nouvelles tendances de voyage, les Français se montrent légèrement plus ouverts que les Européens à explorer des destinations "moins touristiques" (75% contre 70%), à pratiquer le tourisme "slow" (76% contre 69%) et à participer à des séjours gastronomiques (44% contre 37%). En revanche, la visite de lieux de tournage de films ou de séries télévisées est moins attrayante pour les Français (26% contre 34% en Europe), avec des différences marquées selon l'âge (41% pour les moins de 35 ans, moins de 20% pour les plus de 40 ans).