La question est examinée depuis des lustres par l’Union européenne sans que le dossier n’avance d’un iota.
Mais la faillite de Spanair le 28 janvier et l’arrêt des vols de Malev le 3 février, au détriment des dizaines de milliers de passagers qui se sont retrouvés bloqués dans les aéroports, fait enfin bouger les consciences…
L’Ectaa, l’association européenne des agences de voyages, a réagi dès vendredi en rappelant que, au cours de la dernière décennies, ils ont été entre 1,8 million et 2,2 million de passagers en Europe à avoir subi les désagréments d’une faillite de leur transporteur, avec un coût moyen par passager de 800 euros.
Et pourtant, le passager ne dispose pour l’instant que de deux solutions simples : un paiement par carte de crédit peut, dans certains cas, générer un remboursement du billet mais pas nécessairement la prise en charge des frais liés à l’achat d’un autre billet si le voyage est commencé.
Et, dans le cas de l’achat d’un forfait, il revient au tour-opérateur de trouver une solution.
Mais la faillite de Spanair le 28 janvier et l’arrêt des vols de Malev le 3 février, au détriment des dizaines de milliers de passagers qui se sont retrouvés bloqués dans les aéroports, fait enfin bouger les consciences…
L’Ectaa, l’association européenne des agences de voyages, a réagi dès vendredi en rappelant que, au cours de la dernière décennies, ils ont été entre 1,8 million et 2,2 million de passagers en Europe à avoir subi les désagréments d’une faillite de leur transporteur, avec un coût moyen par passager de 800 euros.
Et pourtant, le passager ne dispose pour l’instant que de deux solutions simples : un paiement par carte de crédit peut, dans certains cas, générer un remboursement du billet mais pas nécessairement la prise en charge des frais liés à l’achat d’un autre billet si le voyage est commencé.
Et, dans le cas de l’achat d’un forfait, il revient au tour-opérateur de trouver une solution.
Europe : de nouvelles disparitions de transporteurs en 2012 ?
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Autant dire qu’un bon nombre de passagers se retrouvent sans protection aucune puisqu’ils n’ont acheté qu’un vol sec.
Et pourtant, la question de la mise en place d’une garantie des consommateurs contre les faillites des transporteurs revient régulièrement sur le tapis.
Si l’on en croit l’Ectaa, le Parlement européen, en novembre 2009, a demandé à ce que la Commission de Bruxelles examine le dossier. En décembre 2011, le Parlement a sommé la Commission de lui transmettre un calendrier de ses travaux.
Deux années pendant lesquelles la Commission semble surtout avoir écouté les avis des compagnies « majors » pas particulièrement favorables à un scénario qui les feraient payer pour leurs concurrentes plus fragiles.
« Nous avons recommencé à travailler sur le dossier en décembre dernier à la demande de la Commission et il semble que l‘on s‘achemine vers la mise en place d‘une assurance obligatoire de 2 ou 3 euros par billet payée par le consommateur, afin de constituer un fonds de garantie qui permettrait la prise en charge des passagers en souffrance», explique Richard Vainopoulos.
Le réseau Tourcom étant agréé comme organisme représentatif et donc, consulté, lui aussi, par la Commission européenne.
Mais à quelle échéance s‘appliquera cette assurance ?
Le président de Tourcom ne peut avancer de réponse. Il est, cependant, possible que les deux dernières défaillances de compagnies européennes fassent avancer plus rapidement le dossie.
D’autant que les analystes s’accordent à penser que de nouvelles disparitions de transporteurs pourraient se produire en Europe cette année…
Et pourtant, la question de la mise en place d’une garantie des consommateurs contre les faillites des transporteurs revient régulièrement sur le tapis.
Si l’on en croit l’Ectaa, le Parlement européen, en novembre 2009, a demandé à ce que la Commission de Bruxelles examine le dossier. En décembre 2011, le Parlement a sommé la Commission de lui transmettre un calendrier de ses travaux.
Deux années pendant lesquelles la Commission semble surtout avoir écouté les avis des compagnies « majors » pas particulièrement favorables à un scénario qui les feraient payer pour leurs concurrentes plus fragiles.
« Nous avons recommencé à travailler sur le dossier en décembre dernier à la demande de la Commission et il semble que l‘on s‘achemine vers la mise en place d‘une assurance obligatoire de 2 ou 3 euros par billet payée par le consommateur, afin de constituer un fonds de garantie qui permettrait la prise en charge des passagers en souffrance», explique Richard Vainopoulos.
Le réseau Tourcom étant agréé comme organisme représentatif et donc, consulté, lui aussi, par la Commission européenne.
Mais à quelle échéance s‘appliquera cette assurance ?
Le président de Tourcom ne peut avancer de réponse. Il est, cependant, possible que les deux dernières défaillances de compagnies européennes fassent avancer plus rapidement le dossie.
D’autant que les analystes s’accordent à penser que de nouvelles disparitions de transporteurs pourraient se produire en Europe cette année…