Pas une semaine ne s’écoule en ce dernier trimestre 2018 sans que l’on apprenne les difficultés d’une nouvelle compagnie aérienne low-cost en Europe.
Après la faillite de la danoise Primera Air puis le rachat, la semaine dernière, de l’islandaise Wow Air, c’est au tour de la compagnie à coûts réduits Flybe d’annoncer sa mise en vente.
Après des mois et des mois de difficultés financières, la direction de la low-cost britannique a profité de la présentation de ses résultats semestriels, mercredi 14 novembre 2018, pour annoncer qu’elle se mettait en vente.
En outre, Christine Ourmières-Widener, sa P-DG, annonce une nouvelle série de mesures de réduction des capacités aériennes et de ses coûts opérationnels.
Après la faillite de la danoise Primera Air puis le rachat, la semaine dernière, de l’islandaise Wow Air, c’est au tour de la compagnie à coûts réduits Flybe d’annoncer sa mise en vente.
Après des mois et des mois de difficultés financières, la direction de la low-cost britannique a profité de la présentation de ses résultats semestriels, mercredi 14 novembre 2018, pour annoncer qu’elle se mettait en vente.
En outre, Christine Ourmières-Widener, sa P-DG, annonce une nouvelle série de mesures de réduction des capacités aériennes et de ses coûts opérationnels.
Des bénéfices divisés par 2
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Sur le premier semestre 2018, la compagnie affiche un bénéfice après impôts divisé par 2 par rapport à 2017 (à environ 8,4 millions d’euros) pour un chiffre d’affaires en recul à 469 millions d’euros.
Parmi les explications avancées par la direction : la hausse des prix des carburants, la faiblesse de la livre sterling ou encore, plus globalement, un «ralentissement du marché européen du court-courrier ».
La compagnie annonce être déjà en discussions avec de futurs acquéreurs, mais ne donne pour l’instant pas plus de détails.
D’après la chaîne britannique Sky News, le groupe britannique Stobart pourrait être intéressé par un rachat. Spécialisé dans la gestion d’infrastructures, il avait déjà tenté de racheter le transporteur aérien plus tôt dans l’année, sans succès.
Depuis le Royaume-Uni, Flybe, créée en 1979, dessert 14 pays, transporte 8 millions de passagers par an et compte une flotte de 78 appareils. A Paris, la compagnie britannique est bien implantée puisqu’elle dessert une vingtaine de villes européennes, depuis les terminaux 2F et 2E de Roissy.
En proie à de grandes difficultés financières, Flybe avait déjà annoncé des pertes pour son prochain exercice financier 2018-2019, alors que son action en Bourse a perdu les trois quarts de sa valeur depuis le mois de septembre.
Parmi les explications avancées par la direction : la hausse des prix des carburants, la faiblesse de la livre sterling ou encore, plus globalement, un «ralentissement du marché européen du court-courrier ».
La compagnie annonce être déjà en discussions avec de futurs acquéreurs, mais ne donne pour l’instant pas plus de détails.
D’après la chaîne britannique Sky News, le groupe britannique Stobart pourrait être intéressé par un rachat. Spécialisé dans la gestion d’infrastructures, il avait déjà tenté de racheter le transporteur aérien plus tôt dans l’année, sans succès.
Depuis le Royaume-Uni, Flybe, créée en 1979, dessert 14 pays, transporte 8 millions de passagers par an et compte une flotte de 78 appareils. A Paris, la compagnie britannique est bien implantée puisqu’elle dessert une vingtaine de villes européennes, depuis les terminaux 2F et 2E de Roissy.
En proie à de grandes difficultés financières, Flybe avait déjà annoncé des pertes pour son prochain exercice financier 2018-2019, alors que son action en Bourse a perdu les trois quarts de sa valeur depuis le mois de septembre.
Une hécatombe pour les low-costs
Victimes de la concurrence et du prix du baril en hausse, les compagnies low-cost, long-courriers ou non, vivent une fin d’année 2018 difficile. Lundi 5 novembre dernier, les Islandais de Wow Air annonçaient qu’ils jetaient l’éponge, après que leur concurrent historique, la compagnie régulière Icelandair, a annoncé une offre de cession par échange d’actions.
Début octobre, la compagnie danoise Primera Air, basée à Paris, décidait à la surprise générale sa faillite, quelques mois seulement après l’ouverture de ses lignes transatlantiques entre Paris et l’Amérique du Nord.
Et la situation n’est guère plus reluisante chez les ténors du secteur. Quand Ryanair accumule les plaintes et les affaires police-financières, Norwegian continue d’aligner les contre-performances financières.
A lire aussi : Primera Air, Wow Air, Norwegian... quand le low cost long-courrier bat de l’aile !
Début octobre, la compagnie danoise Primera Air, basée à Paris, décidait à la surprise générale sa faillite, quelques mois seulement après l’ouverture de ses lignes transatlantiques entre Paris et l’Amérique du Nord.
Et la situation n’est guère plus reluisante chez les ténors du secteur. Quand Ryanair accumule les plaintes et les affaires police-financières, Norwegian continue d’aligner les contre-performances financières.
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