1. Les phobiques des départs
Pour ces phobiques des départs, l’angoisse naît dès qu’il est question de partir - Depositphotos.com Auteur olly18
Premier point : il y a ceux qui partent parce qu’ils l’ont choisi et ceux qui partent parce qu’on les y oblige : les ados, certaines personnes ayant dépassé la soixantaine, les handicapés, les phobiques des déplacements etc.
Ces deux catégories représentent d’emblée les deux grandes populations avec lesquelles un voyagiste doit composer. Mais, si la première ne pose pas véritablement de problèmes et vit son déplacement avec plaisir, ce n’est pas le cas pour la deuxième catégorie qui, pour sa part, recèle bel et bien l’une des pathologies vacancières les plus développées.
Pour ces phobiques des départs, l’angoisse naît dès qu’il est question de « partir ». Peu importe où. Là n’est pas le problème.
Le problème réside plutôt dans une incapacité à s’arracher à son quotidien et à affronter un espace qui, même proche, est vécu comme dangereux et menaçant.
Avec cette peur de l’inconnu au ventre et la sensation de ne pas être capable de gérer les incidents ou dysfonctionnements risquant de survenir, cette catégorie de touristes limite en général ses déplacements mais, quand elle est contrainte par des proches, elle vit en général très mal cette situation et le manifeste.
Ces deux catégories représentent d’emblée les deux grandes populations avec lesquelles un voyagiste doit composer. Mais, si la première ne pose pas véritablement de problèmes et vit son déplacement avec plaisir, ce n’est pas le cas pour la deuxième catégorie qui, pour sa part, recèle bel et bien l’une des pathologies vacancières les plus développées.
Pour ces phobiques des départs, l’angoisse naît dès qu’il est question de « partir ». Peu importe où. Là n’est pas le problème.
Le problème réside plutôt dans une incapacité à s’arracher à son quotidien et à affronter un espace qui, même proche, est vécu comme dangereux et menaçant.
Avec cette peur de l’inconnu au ventre et la sensation de ne pas être capable de gérer les incidents ou dysfonctionnements risquant de survenir, cette catégorie de touristes limite en général ses déplacements mais, quand elle est contrainte par des proches, elle vit en général très mal cette situation et le manifeste.
2. Les phobiques du changement
Dans la même catégorie, on peut ranger tous ceux qui se déplacent mais sont traumatisés par l’idée de changement et le changement effectif que constitue un départ en vacances.
Ceux- là en général, optent pour des formules très classiques de locations, dans lesquelles ils font en sorte de reproduire exactement le même cadre que chez eux et que celui auquel ils sont habitués.
La moindre modification les perturbe. Tout doit se retrouver à la même place. Y compris, si possible, les aménagements généraux de l’équipement : réception, jardin, personnel…
Pour eux, les vacances sont juste un déplacement de leurs habitudes (comme l’explique le sociologue Jean Didier Urbain).
D’ailleurs, dès le départ, on les remarque avec leur surcharge de bagages, animaux domestiques et autres accessoires personnels dont ils ne veulent pas et ne songent même pas à se séparer, même un court moment.
Ceux- là en général, optent pour des formules très classiques de locations, dans lesquelles ils font en sorte de reproduire exactement le même cadre que chez eux et que celui auquel ils sont habitués.
La moindre modification les perturbe. Tout doit se retrouver à la même place. Y compris, si possible, les aménagements généraux de l’équipement : réception, jardin, personnel…
Pour eux, les vacances sont juste un déplacement de leurs habitudes (comme l’explique le sociologue Jean Didier Urbain).
D’ailleurs, dès le départ, on les remarque avec leur surcharge de bagages, animaux domestiques et autres accessoires personnels dont ils ne veulent pas et ne songent même pas à se séparer, même un court moment.
3. Les phobiques des retours
A l’inverse, moins connue et pourtant très présente, une catégorie de touristes vacanciers est traumatisée par la perspective d’abord puis le fait de rentrer chez elle ! Il est clair qu’après des semaines d’insouciance et de liberté, le retour signifie le retour des contraintes professionnelles, familiales et souvent économiques.
Quelques jours avant son retour, l’angoisse de cette population se manifeste par une mauvaise humeur patente et une tendance à ressasser la liste des corvées qui l’attendent.
Lire aussi : Vitesse, lenteur, passé, futur... 8 portraits de voyageurs🔑
Mais, bien pire, à l’arrivée, cette catégorie de voyageurs peut rester accrochée à son siège d’avion ou de train et se révéler incapable de s’en détacher.
Connus des médecins d’aéroports, ces voyageurs se retrouvent souvent parmi une population qui a subi un exil et autres départs forcés ayant provoqué chez elle un choc traumatique.
Elle a donc besoin d’être rassurée et détendue par ses proches et par le personnel des structures dans lesquelles elle vient de passer ses vacances.
Quelques jours avant son retour, l’angoisse de cette population se manifeste par une mauvaise humeur patente et une tendance à ressasser la liste des corvées qui l’attendent.
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Mais, bien pire, à l’arrivée, cette catégorie de voyageurs peut rester accrochée à son siège d’avion ou de train et se révéler incapable de s’en détacher.
Connus des médecins d’aéroports, ces voyageurs se retrouvent souvent parmi une population qui a subi un exil et autres départs forcés ayant provoqué chez elle un choc traumatique.
Elle a donc besoin d’être rassurée et détendue par ses proches et par le personnel des structures dans lesquelles elle vient de passer ses vacances.
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Journaliste, consultante, conférencière, Josette Sicsic observe depuis plus de 25 ans, les mutations du monde afin d’en analyser les conséquences sur le secteur du tourisme.
Après avoir développé pendant plus de 20 ans le journal Touriscopie, elle est toujours sur le pont de l’actualité où elle décode le présent pour prévoir le futur. Sur le site www.tourmag.com, rubrique Futuroscopie, elle publie plusieurs fois par semaine les articles prospectifs et analytiques.
Contact : 06 14 47 99 04
Mail : touriscopie@gmail.com
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