Dépression post-vacances : Le secteur du bien-être urbain dans son ensemble a bien une carte à jouer dans la remise sur pied du vacancier déprimé Depositphotos.com ChiccoDodiFC
Les comportementalistes spécialisés sur les vacanciers sont en général formels : oui, les vacances font du bien. Oui, les retours de vacances font du mal !
A l’heure où s’éteignent définitivement les lumières de l’été et celles de cette formidable fête que furent les Jeux Olympiques et paralympiques, il est vrai que le ciel de certains d’entre nous s’est assombri via les amoncellements de factures, le retour à la vie professionnelle, la gestion des enfants et de leur rentrée des classes et toute une série de mini et maxi tâches.
A tel point que l’on estime à 30% la catégorie des vacanciers qui ont toutes les peines du monde à se réadapter à leur vie quotidienne et affichent des symptômes plus ou moins durables. Lesquels ?
A l’heure où s’éteignent définitivement les lumières de l’été et celles de cette formidable fête que furent les Jeux Olympiques et paralympiques, il est vrai que le ciel de certains d’entre nous s’est assombri via les amoncellements de factures, le retour à la vie professionnelle, la gestion des enfants et de leur rentrée des classes et toute une série de mini et maxi tâches.
A tel point que l’on estime à 30% la catégorie des vacanciers qui ont toutes les peines du monde à se réadapter à leur vie quotidienne et affichent des symptômes plus ou moins durables. Lesquels ?
Les symptômes principaux du malaise post-vacances
Premier point, les symptômes post-vacances sont extrêmement bien documentés et font l’objet d’un inventaire plutôt unanime quel que soit le pays où ont été menées des observations.
Les principaux d’entre eux se divisent en deux catégories physiques et psychologiques et se résument comme suit, sachant cependant que la durée des symptômes est très variable. Elle peut n’être que de quelques jours, mais parfois la rupture de rythme et de cadre de vie est si profonde que les malaises durent plus longtemps et méritent consultation.
A lire aussi : Futuroscopie - « Point de béatitude », ennui : et si l'on reparlait du bien-être ? 🔑
Une fatigue accrue : se sentir épuisé après le retour des vacances est courant. Pourquoi ? Parce que le corps et l’esprit ont peut-être été habitués à un rythme plus détendu durant cette période et qu’ils ont du mal à reprendre un rythme routinier et contraignant.
Manque de motivation : avoir du mal à retrouver sa motivation pour les tâches et les activités habituelles, en particulier celles qui semblent moins intéressantes après des vacances passionnantes est également un grand classique : « qu’est-ce que je fais là ? » « Et dire que c’est reparti pour un an ! » « Ça sert à quoi tout ça ? »
Anxiété : plongé dans un autre contexte, on éprouve également de l’anxiété par rapport à l’urgence avec laquelle il faut agir, le manque de temps, la perte de capacités, le manque d’argent…
Désorientation : on peut également se sentir désorienté et déconnecté de la réalité pendant un certain temps dans la mesure où il faut souvent un moment pour se réadapter à un environnement familier, mais différent de celui des vacances.
Nostalgie : autre grand classique : la nostalgie. A peine rentrés, le désir de faire marche arrière et de revivre les moments de vacances agréables envahit l’humeur du post-vacancier. Il regarde ses photos, recherche des images de paysages, activités, copains, famille qu’il exhibe volontiers en les accompagnant d’un récit plus ou moins empathique.
Apathie : née de la fatigue, l’apathie peut gagner le vacancier. Confronté à un manque de motivation et à des difficultés pour retrouver de l’intérêt pour les tâches habituelles, il se laisse aller et peut passer de longs moments à ne rien faire.
Diminution ou perte d’appétit : on ressent aussi une baisse de l’appétit, fréquemment induite par la fatigue et l’anxiété.
Insomnies : enfin n’oublions pas l’insomnie. Moins fatigué par des activités physiques, surtout de plein air, le corps ne trouve pas de repos dans le sommeil. Les nuits deviennent problématiques, augmentant stress et troubles de l’humeur.
Les principaux d’entre eux se divisent en deux catégories physiques et psychologiques et se résument comme suit, sachant cependant que la durée des symptômes est très variable. Elle peut n’être que de quelques jours, mais parfois la rupture de rythme et de cadre de vie est si profonde que les malaises durent plus longtemps et méritent consultation.
A lire aussi : Futuroscopie - « Point de béatitude », ennui : et si l'on reparlait du bien-être ? 🔑
Une fatigue accrue : se sentir épuisé après le retour des vacances est courant. Pourquoi ? Parce que le corps et l’esprit ont peut-être été habitués à un rythme plus détendu durant cette période et qu’ils ont du mal à reprendre un rythme routinier et contraignant.
Manque de motivation : avoir du mal à retrouver sa motivation pour les tâches et les activités habituelles, en particulier celles qui semblent moins intéressantes après des vacances passionnantes est également un grand classique : « qu’est-ce que je fais là ? » « Et dire que c’est reparti pour un an ! » « Ça sert à quoi tout ça ? »
Anxiété : plongé dans un autre contexte, on éprouve également de l’anxiété par rapport à l’urgence avec laquelle il faut agir, le manque de temps, la perte de capacités, le manque d’argent…
Désorientation : on peut également se sentir désorienté et déconnecté de la réalité pendant un certain temps dans la mesure où il faut souvent un moment pour se réadapter à un environnement familier, mais différent de celui des vacances.
Nostalgie : autre grand classique : la nostalgie. A peine rentrés, le désir de faire marche arrière et de revivre les moments de vacances agréables envahit l’humeur du post-vacancier. Il regarde ses photos, recherche des images de paysages, activités, copains, famille qu’il exhibe volontiers en les accompagnant d’un récit plus ou moins empathique.
Apathie : née de la fatigue, l’apathie peut gagner le vacancier. Confronté à un manque de motivation et à des difficultés pour retrouver de l’intérêt pour les tâches habituelles, il se laisse aller et peut passer de longs moments à ne rien faire.
Diminution ou perte d’appétit : on ressent aussi une baisse de l’appétit, fréquemment induite par la fatigue et l’anxiété.
Insomnies : enfin n’oublions pas l’insomnie. Moins fatigué par des activités physiques, surtout de plein air, le corps ne trouve pas de repos dans le sommeil. Les nuits deviennent problématiques, augmentant stress et troubles de l’humeur.
Les facteurs déclenchants du stress et de la dépression post-vacances
Mais pourquoi cette déprime ? Les facteurs sont nombreux et certains remettent en question la personnalité, les relations et le mode de vie de l’individu concerné. Mais, il est d’autres facteurs plus récurrents :
La durée des vacances : plus les vacances sont longues, plus le retour à la routine peut être difficile. Les vacances de longue durée permettent souvent une déconnexion plus profonde, rendant la transition de retour plus brutale.
La nature des vacances : des vacances très relaxantes ou au contraire pleines d’aventures et d’imprévus rendent généralement le retour à la réalité plus ardu. Diagnostiquer les éléments de stress potentiels avant le retour peut aider à mieux encadrer cette transition.
La satisfaction au travail : les personnes insatisfaites de leur travail et de leur environnement professionnel sont plus susceptibles de ressentir le blues de la rentrée de manière plus intense et prolongée.
La durée des vacances : plus les vacances sont longues, plus le retour à la routine peut être difficile. Les vacances de longue durée permettent souvent une déconnexion plus profonde, rendant la transition de retour plus brutale.
La nature des vacances : des vacances très relaxantes ou au contraire pleines d’aventures et d’imprévus rendent généralement le retour à la réalité plus ardu. Diagnostiquer les éléments de stress potentiels avant le retour peut aider à mieux encadrer cette transition.
La satisfaction au travail : les personnes insatisfaites de leur travail et de leur environnement professionnel sont plus susceptibles de ressentir le blues de la rentrée de manière plus intense et prolongée.
Les stratégies de récupération : de l’alimentation au wellness
Pour autant, ce que l’on considère comme de « petits bobos » n’est pas toujours identifié par les patients eux-mêmes et par le corps médical qui se contente de les considérer comme inévitables et capables de se résorber sans intervention médicamenteuse.
On préconise donc plutôt un retour à une alimentation saine et équilibrée, à des heures fixes. On conseille surtout de renouer au plus vite ses relations avec ses proches, famille, amis, voisins et de susciter des rencontres. Les enfants surtout en ont besoin. Il s’agit donc de leur faire reprendre rapidement leurs activités sportives et artistiques afin de retrouver leur sociabilité.
A lire aussi : Futuroscopie - Bien-être : entre hédonisme et eudémonisme 🔑
Est-ce suffisant ?
Le secteur du bien-être urbain dans son ensemble a bien une carte à jouer dans la remise sur pied du vacancier déprimé. Qu’il s’agisse d’offres d’activités physiques, de relaxation ou tout simplement de gymnastique, il peut habilement prendre le relais des loisirs d’été et les proposer sous la forme de rendez- vous réguliers, de stages de fin de semaine ou encore d’offre forfaitaire, en illimité.
Les séances de spa surtout sont préconisées. Tandis que le secteur ne se prive pas d’offrir des séjours de récupération post-vacancière dans des destinations touristiques.
En complément, l’offre beauté est aussi très appréciée. On se redonne le moral en se refaisant une beauté : coiffure, manucure, peeling…
On préconise donc plutôt un retour à une alimentation saine et équilibrée, à des heures fixes. On conseille surtout de renouer au plus vite ses relations avec ses proches, famille, amis, voisins et de susciter des rencontres. Les enfants surtout en ont besoin. Il s’agit donc de leur faire reprendre rapidement leurs activités sportives et artistiques afin de retrouver leur sociabilité.
A lire aussi : Futuroscopie - Bien-être : entre hédonisme et eudémonisme 🔑
Est-ce suffisant ?
Le secteur du bien-être urbain dans son ensemble a bien une carte à jouer dans la remise sur pied du vacancier déprimé. Qu’il s’agisse d’offres d’activités physiques, de relaxation ou tout simplement de gymnastique, il peut habilement prendre le relais des loisirs d’été et les proposer sous la forme de rendez- vous réguliers, de stages de fin de semaine ou encore d’offre forfaitaire, en illimité.
Les séances de spa surtout sont préconisées. Tandis que le secteur ne se prive pas d’offrir des séjours de récupération post-vacancière dans des destinations touristiques.
En complément, l’offre beauté est aussi très appréciée. On se redonne le moral en se refaisant une beauté : coiffure, manucure, peeling…
Mon prochain voyage : l’offre touristique en première ligne
Autres articles
-
Futuroscopie - Crise de la presse, crise du réel, fatigue informationnelle [ABO]
-
Futuroscopie - Les 7 grandes tendances bien-être à découvrir en 2025 [ABO]
-
Futuroscopie - La "cold attitude" un marqueur social qui renverse les codes [ABO]
-
Futuroscopie - De l' "upstream" au "mainstream" : les tendances 2025 version Booking [ABO]
-
Futuroscopie - Personnalisation, IA, surtourisme : Amadeus dévoile ses tendances de voyage [ABO]
Mais, en plus, il n’est rien de tel pour remettre un ex.vacancier sur pied que l’inciter à avoir des projets et objectifs. En se concentrant sur de nouveaux défis, il peut transformer la dépression post-vacances en une opportunité de croissance personnelle et se créer de nouvelles sources de plaisir.
Parmi ces projets, on le sait, le projet de voyages, pour ceux qui aiment voyager, permet de leur redonner une perspective agréable. Dés lors qu’ils ont des billets dans leur poche, ils voient l’avenir plus en rose qu’en gris. Penser seulement à une nouvelle destination sans forcément en concrétiser l’achat suffit à soulager certains.
D’où la frénésie des voyagistes, compagnies aériennes et autres opérateurs qui déversent massivement dans les boîtes à lettres électroniques des offres certes alléchantes, brillamment illustrées et exprimées dans un langage particulièrement soigné, raffiné, donnant à rêver.
En voici quelques exemples parmi des centaines d’autres, démontrant à quel point le marché des déprimés de septembre est important.
Mais, tout le monde n’a pas les moyens de repartir, ne l’oublions pas !
Quelques exemples d’offres touristiques spécial rentrée
« Pour une rentrée tout en douceur, le Spa Mood propose une offre bimensuelle spéciale, incluant un massage de 50 minutes axé sur la tête, le visage et les épaules, ainsi qu’une séance de réflexologie. Une pause bien-être indispensable pour commencer l’année du bon pied. »
Easyjet : « Vous aviez remis vos tongs et maillots au placard, et vous aviez déjà sorti les plaids par dépit ?
La Super Promo de la fin de l'été (ou de la rentrée, comme vous voulez), est LÀ pour vous redonner le sourire, vous réchauffer et vous aider à traverser les mois d'hiver ».
GreenGo : « C’est la rentrée mais rien ne nous interdit de prévoir notre prochaine escapade ! Car pour se remettre d’un retour un peu trop rude, quoi de mieux qu’un week-end avec vue sur mer, une nuit dans une tiny-house en pleine nature ou encore un séjour dans un moulin normand ? »
Alors, ressortez votre valise du placard et repartez à l’aventure…
Parmi ces projets, on le sait, le projet de voyages, pour ceux qui aiment voyager, permet de leur redonner une perspective agréable. Dés lors qu’ils ont des billets dans leur poche, ils voient l’avenir plus en rose qu’en gris. Penser seulement à une nouvelle destination sans forcément en concrétiser l’achat suffit à soulager certains.
D’où la frénésie des voyagistes, compagnies aériennes et autres opérateurs qui déversent massivement dans les boîtes à lettres électroniques des offres certes alléchantes, brillamment illustrées et exprimées dans un langage particulièrement soigné, raffiné, donnant à rêver.
En voici quelques exemples parmi des centaines d’autres, démontrant à quel point le marché des déprimés de septembre est important.
Mais, tout le monde n’a pas les moyens de repartir, ne l’oublions pas !
Quelques exemples d’offres touristiques spécial rentrée
« Pour une rentrée tout en douceur, le Spa Mood propose une offre bimensuelle spéciale, incluant un massage de 50 minutes axé sur la tête, le visage et les épaules, ainsi qu’une séance de réflexologie. Une pause bien-être indispensable pour commencer l’année du bon pied. »
Easyjet : « Vous aviez remis vos tongs et maillots au placard, et vous aviez déjà sorti les plaids par dépit ?
La Super Promo de la fin de l'été (ou de la rentrée, comme vous voulez), est LÀ pour vous redonner le sourire, vous réchauffer et vous aider à traverser les mois d'hiver ».
GreenGo : « C’est la rentrée mais rien ne nous interdit de prévoir notre prochaine escapade ! Car pour se remettre d’un retour un peu trop rude, quoi de mieux qu’un week-end avec vue sur mer, une nuit dans une tiny-house en pleine nature ou encore un séjour dans un moulin normand ? »
Alors, ressortez votre valise du placard et repartez à l’aventure…
Josette Sicsic - DR
Journaliste, consultante, conférencière, Josette Sicsic observe depuis plus de 25 ans, les mutations du monde afin d’en analyser les conséquences sur le secteur du tourisme.
Après avoir développé pendant plus de 20 ans le journal Touriscopie, elle est toujours sur le pont de l’actualité où elle décode le présent pour prévoir le futur. Sur le site www.tourmag.com, rubrique Futuroscopie, elle publie plusieurs fois par semaine les articles prospectifs et analytiques.
Contact : 06 14 47 99 04
Mail : touriscopie@gmail.com
Après avoir développé pendant plus de 20 ans le journal Touriscopie, elle est toujours sur le pont de l’actualité où elle décode le présent pour prévoir le futur. Sur le site www.tourmag.com, rubrique Futuroscopie, elle publie plusieurs fois par semaine les articles prospectifs et analytiques.
Contact : 06 14 47 99 04
Mail : touriscopie@gmail.com