Certains établissements hôteliers avouent qu’ils ont fidélisé une partie de leur clientèle grâce à des animaux domestiques - DepositPhotos.com, YuliyaKirayonakBO
Un hôpital français vient d’embaucher un chien. C’est celui de Pornic.
Non pas pour qu’il garde les lieux, mais pour qu’il aide les patients à se détendre et sans doute à se soigner !
La nouvelle a fait grand bruit. Mais, elle n’avait rien de nouveau puisque des hôpitaux new-yorkais ont été pionniers dans ce domaine. Plutôt, pour apaiser le personnel.
Pendant ce temps, un café parisien baptisé « Les chats » imite le modèle japonais d’établissements consacrés à la « félinothérapie » ou « ronronthérapie ».
Une douzaine de chats vont d’une table à l’autre et attendent d’être caressés. Ce qui leur fait du bien mais en fait aussi beaucoup aux clients, toutes générations confondues.
Et au Japon, on continue de raffoler de ces lieux où tout semble subitement s’apaiser.
Non pas pour qu’il garde les lieux, mais pour qu’il aide les patients à se détendre et sans doute à se soigner !
La nouvelle a fait grand bruit. Mais, elle n’avait rien de nouveau puisque des hôpitaux new-yorkais ont été pionniers dans ce domaine. Plutôt, pour apaiser le personnel.
Pendant ce temps, un café parisien baptisé « Les chats » imite le modèle japonais d’établissements consacrés à la « félinothérapie » ou « ronronthérapie ».
Une douzaine de chats vont d’une table à l’autre et attendent d’être caressés. Ce qui leur fait du bien mais en fait aussi beaucoup aux clients, toutes générations confondues.
Et au Japon, on continue de raffoler de ces lieux où tout semble subitement s’apaiser.
Les expériences touristiques originales
En fait, on ne fait que redécouvrir ce que l’on savait mais que l’on ne jugeait pas encore digne d’être pratiqué : les animaux nous font du bien.
Les établissements hôteliers entre autres, ou campings ou villages de vacances ont toujours noté, lorsqu’ils se situent à la campagne, que la présence d’un chien ou d’un chat et autres tortues ou canaris constituait un « plus » pour la clientèle la plus jeune, soit des enfants ravis de pouvoir jouer avec eux.
Mieux, certains avouent qu’ils ont fidélisé une partie de leur clientèle grâce à ces animaux domestiques et parfois grâce à de petits parcs animaliers. Un véritable atout qui a eu de quoi donner des idées à une catégorie supérieure d’hôtels de tourisme.
Ainsi dans le Colorado, plusieurs hôtels proposent à leurs clients de louer un chien dans leur chenil privé, afin de faire des randonnées avec lui. Pour une clientèle d’habitués, la recette fait fortune. Avec un chien, on se sent moins seul.
Même constat, pour un établissement de Phoenix en Arizona. Dans ce quatre étoiles, des canards et des chats vont et viennent dans le jardin et dans le hall. Sans parler des perroquets qui jouent les concierges et commentent autant que possible les allées et venues de la clientèle.
Cela détend l’atmosphère, amuse les uns et les autres et ni les canards, ni les tortues ne font de mal à quiconque. Au contraire.
Lire aussi : Vraiment trop bête... la cause animale l'emportera-t-elle sur le divertissement ?
Les établissements hôteliers entre autres, ou campings ou villages de vacances ont toujours noté, lorsqu’ils se situent à la campagne, que la présence d’un chien ou d’un chat et autres tortues ou canaris constituait un « plus » pour la clientèle la plus jeune, soit des enfants ravis de pouvoir jouer avec eux.
Mieux, certains avouent qu’ils ont fidélisé une partie de leur clientèle grâce à ces animaux domestiques et parfois grâce à de petits parcs animaliers. Un véritable atout qui a eu de quoi donner des idées à une catégorie supérieure d’hôtels de tourisme.
Ainsi dans le Colorado, plusieurs hôtels proposent à leurs clients de louer un chien dans leur chenil privé, afin de faire des randonnées avec lui. Pour une clientèle d’habitués, la recette fait fortune. Avec un chien, on se sent moins seul.
Même constat, pour un établissement de Phoenix en Arizona. Dans ce quatre étoiles, des canards et des chats vont et viennent dans le jardin et dans le hall. Sans parler des perroquets qui jouent les concierges et commentent autant que possible les allées et venues de la clientèle.
Cela détend l’atmosphère, amuse les uns et les autres et ni les canards, ni les tortues ne font de mal à quiconque. Au contraire.
Lire aussi : Vraiment trop bête... la cause animale l'emportera-t-elle sur le divertissement ?
Les animaux qui font du bien
Parmi les requêtes concernant des thérapies de wellness sur Google, 7 sur 10 concernent des animaux.
En tête des animaux très appréciés pour leurs vertus anti-stress : le cheval. L’équithérapie n’est pas nouvelle. Elle est bien connue des thérapeutes pour enfants et désormais des adultes et se pratique de plus en plus.
Après la « ronronthérapie », ce sont les chiens qui sont plébiscités. Nous sommes à l’heure du yoga des chiots. Une nouvelle pratique qui vise à soulager le stress et à créer des liens sociaux. Pendant une heure, on alterne dix minutes de câlins avec des chiots et vingt minutes de yoga. Venue des USA, cette thérapie fait de plus en plus d’émules. Et on évoque aussi un yoga avec des chèvres.
Câliner les vaches est également devenu un « must » de plus en plus demandé aux États-Unis. Leur rythme cardiaque étant plus lent que celui de l’humain, cette pratique réduit le stress et l’anxiété, améliore la qualité du sommeil, stimule l’immunité, soulage les douleurs et permet de mieux communiquer avec les autres.
Suivre le vol des oiseaux. S’il est une thérapie ayant le vent en poupe… c’est bien celle consistant à observer des vols d’oiseaux. Avec ou sans jumelles, suivre leur vol du regard permet d’apaiser l’esprit et de créer un état de sérénité. A tel point que des psychologues ont mis au point une technique : la EMDR (Eyes Moving desensitization and reprocessing) qui soigne les traumatismes à partir d’un va et vient du regard dirigé par le praticien.
Trek avec les lamas : enfin, plus sportive, cette pratique consiste à randonner avec des lamas, leur présence aux côtés des randonneurs étant réputée apaisante. La demande concernant les lamas se situe juste après le yoga des chèvres et participe du même principe : réduire le stress tout en faisant une activité physique. L’activité est déjà bien installée en Suisse et aux USA dans des fermes.
Et puis, n’oublions pas ceux qui dansent avec des dauphins. Une pratique contestée par les défenseurs de la cause animale. Sans doute, à raison.
Lire aussi : La défense de la cause animale va-t-elle tuer les zoos ?
En tête des animaux très appréciés pour leurs vertus anti-stress : le cheval. L’équithérapie n’est pas nouvelle. Elle est bien connue des thérapeutes pour enfants et désormais des adultes et se pratique de plus en plus.
Après la « ronronthérapie », ce sont les chiens qui sont plébiscités. Nous sommes à l’heure du yoga des chiots. Une nouvelle pratique qui vise à soulager le stress et à créer des liens sociaux. Pendant une heure, on alterne dix minutes de câlins avec des chiots et vingt minutes de yoga. Venue des USA, cette thérapie fait de plus en plus d’émules. Et on évoque aussi un yoga avec des chèvres.
Câliner les vaches est également devenu un « must » de plus en plus demandé aux États-Unis. Leur rythme cardiaque étant plus lent que celui de l’humain, cette pratique réduit le stress et l’anxiété, améliore la qualité du sommeil, stimule l’immunité, soulage les douleurs et permet de mieux communiquer avec les autres.
Suivre le vol des oiseaux. S’il est une thérapie ayant le vent en poupe… c’est bien celle consistant à observer des vols d’oiseaux. Avec ou sans jumelles, suivre leur vol du regard permet d’apaiser l’esprit et de créer un état de sérénité. A tel point que des psychologues ont mis au point une technique : la EMDR (Eyes Moving desensitization and reprocessing) qui soigne les traumatismes à partir d’un va et vient du regard dirigé par le praticien.
Trek avec les lamas : enfin, plus sportive, cette pratique consiste à randonner avec des lamas, leur présence aux côtés des randonneurs étant réputée apaisante. La demande concernant les lamas se situe juste après le yoga des chèvres et participe du même principe : réduire le stress tout en faisant une activité physique. L’activité est déjà bien installée en Suisse et aux USA dans des fermes.
Et puis, n’oublions pas ceux qui dansent avec des dauphins. Une pratique contestée par les défenseurs de la cause animale. Sans doute, à raison.
Lire aussi : La défense de la cause animale va-t-elle tuer les zoos ?
Les hôtels dog friendly ou le « toutourisme »
Le magazine Antipode a consacré un dossier entier aux rapports entre humains et animaux - Couverture Antipode
Tout cela nous ramène vers les capacités de l’hôtellerie à admettre ou pas des animaux de compagnie.
Alors qu’il y a peu, certains établissements ne faisaient pas vraiment bon accueil aux familles avec enfants, dans le monde anglosaxon, notamment aux USA, tout est fait pour accueillir au mieux petits chats, chiens, oiseaux, poissons rouges… Rien de plus normal.
On paie un supplément et cela évite d’abandonner ses petites bêtes à la maison.
Dans ces hôtels, elles sont très bien accueillies avec un repas adapté, un petit jouet, une litière propre… Systématiquement signalé sur les sites d’hébergement, ce « plus » rend l’atmosphère plus « friendly » et plus familial. Quasiment comme à la maison.
Une bonne raison pour le tourisme français de se pencher enfin sur la question et de mettre en place un « toutourisme »..
Créée par l’Office du tourisme de Troyes en 2007, la démarche a été adoptée par 46 Offices du tourisme dont le but est bel et bien de « faire d’un territoire un lieu de vie agréable et propre en respectant des règles de vie commune pour le bien- être de la population et des touristes ». Et pour les chiens, l’animal domestique favori des Français avant les chats et les chevaux.
Dernier signal enfin : notons que le magazine Antipode, publié par l’AJT (Association des journalistes de tourisme) a consacré dans son dernier numéro un dossier entier aux rapports entre humains et animaux. On y aperçoit même parmi les reportages les insolites de délicieux hôtels pour chiens de luxe : quelque 1500 euros, la nuit !
Alors qu’il y a peu, certains établissements ne faisaient pas vraiment bon accueil aux familles avec enfants, dans le monde anglosaxon, notamment aux USA, tout est fait pour accueillir au mieux petits chats, chiens, oiseaux, poissons rouges… Rien de plus normal.
On paie un supplément et cela évite d’abandonner ses petites bêtes à la maison.
Dans ces hôtels, elles sont très bien accueillies avec un repas adapté, un petit jouet, une litière propre… Systématiquement signalé sur les sites d’hébergement, ce « plus » rend l’atmosphère plus « friendly » et plus familial. Quasiment comme à la maison.
Une bonne raison pour le tourisme français de se pencher enfin sur la question et de mettre en place un « toutourisme »..
Créée par l’Office du tourisme de Troyes en 2007, la démarche a été adoptée par 46 Offices du tourisme dont le but est bel et bien de « faire d’un territoire un lieu de vie agréable et propre en respectant des règles de vie commune pour le bien- être de la population et des touristes ». Et pour les chiens, l’animal domestique favori des Français avant les chats et les chevaux.
Dernier signal enfin : notons que le magazine Antipode, publié par l’AJT (Association des journalistes de tourisme) a consacré dans son dernier numéro un dossier entier aux rapports entre humains et animaux. On y aperçoit même parmi les reportages les insolites de délicieux hôtels pour chiens de luxe : quelque 1500 euros, la nuit !
Josette Sicsic - DR
Journaliste, consultante, conférencière, Josette Sicsic observe depuis plus de 25 ans, les mutations du monde afin d’en analyser les conséquences sur le secteur du tourisme.
Après avoir développé pendant plus de 20 ans le journal Touriscopie, elle est toujours sur le pont de l’actualité où elle décode le présent pour prévoir le futur. Sur le site www.tourmag.com, rubrique Futuroscopie, elle publie plusieurs fois par semaine les articles prospectifs et analytiques.
Contact : 06 14 47 99 04
Mail : touriscopie@gmail.com
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