4. Les nostalgiques : c’était mieux avant !
Une catégorie de voyageurs me semble également mériter d’être décrite dans la mesure où elle est absolument omniprésente, quels que soient la nationalité, le niveau culturel et économique de l’individu concerné. C’est la catégorie de ces indécrottables « comparateurs » - Depositphotos.com Auteur olly18
Plus la population vieillit, plus cette catégorie est nombreuse. Adepte du « c’était mieux avant », celle-ci ne peut regarder le monde dans lequel elle se déplace aujourd’hui sans se confondre en comparaisons avec le monde d’hier.
Celui qu’elle a connu et dans lequel elle a voyagé. Certes, ses comparaisons sont la plupart du temps complétement légitimes. Quand on a connu les petits ânes qui sillonnaient les rues du Guéliz à Marrakech, les jacarandas en fleurs et une palmeraie en pleine santé abritant des palmiers et non pas des golfs et des palaces, il y a de quoi être déçus et regretter un monde idéal qui ne connaissait ni la bétonisation, ni le surtourisme.
Mais, cette attitude est parfois poussée à l’extrême et finit pas priver le voyageur du plaisir que pourrait lui procurer son escapade. Elle peut également contribuer, par le récit qui est fait du monde d’hier, à dégrader le regard des autres sur la réalité présente.
Malheureusement, tout donne à penser que les choses ne vont pas s’arranger et que les nostalgiques seront de plus en plus nombreux et qu’ils auront raison de l’être.
Celui qu’elle a connu et dans lequel elle a voyagé. Certes, ses comparaisons sont la plupart du temps complétement légitimes. Quand on a connu les petits ânes qui sillonnaient les rues du Guéliz à Marrakech, les jacarandas en fleurs et une palmeraie en pleine santé abritant des palmiers et non pas des golfs et des palaces, il y a de quoi être déçus et regretter un monde idéal qui ne connaissait ni la bétonisation, ni le surtourisme.
Mais, cette attitude est parfois poussée à l’extrême et finit pas priver le voyageur du plaisir que pourrait lui procurer son escapade. Elle peut également contribuer, par le récit qui est fait du monde d’hier, à dégrader le regard des autres sur la réalité présente.
Malheureusement, tout donne à penser que les choses ne vont pas s’arranger et que les nostalgiques seront de plus en plus nombreux et qu’ils auront raison de l’être.
5. « C’est mieux chez moi » !
Dans la catégorie des éternels « mécontents », une catégorie reste incontournable et de plus en plus développée.
C’est celle de ceux qui considèrent que leur domicile est nettement plus agréable, confortable, fonctionnel que n’importe quels chambre d’hôtel ou appartement de location.
Ayant en général peu de goût pour les vacances et les changements qu’elles impliquent, ces grincheux ne peuvent s’empêcher de se référer à leur cadre habituel pour dénoncer les défauts et dysfonctionnements du nouveau cadre dans lequel ils résident.
Comment les décontracter et les contenter ?
Les solutions sont évidemment rarissimes puisque l’on a affaire à une véritable pathologie consistant à rejeter la nouveauté d’une façon générale et à systématiquement la déprécier.
Mais, il va de soi cependant que, pour contenter ses clients, mieux vaut avoir à l’esprit que ceux-ci recherchent au minimum le confort qu’ils ont chez eux. On ne peut donc leur en proposer moins.
S’ils ont des écrans plats, ils veulent les retrouver à l’hôtel. S’ils ont des machines à expresso, ils en veulent aussi dans leur location !
C’est celle de ceux qui considèrent que leur domicile est nettement plus agréable, confortable, fonctionnel que n’importe quels chambre d’hôtel ou appartement de location.
Ayant en général peu de goût pour les vacances et les changements qu’elles impliquent, ces grincheux ne peuvent s’empêcher de se référer à leur cadre habituel pour dénoncer les défauts et dysfonctionnements du nouveau cadre dans lequel ils résident.
Comment les décontracter et les contenter ?
Les solutions sont évidemment rarissimes puisque l’on a affaire à une véritable pathologie consistant à rejeter la nouveauté d’une façon générale et à systématiquement la déprécier.
Mais, il va de soi cependant que, pour contenter ses clients, mieux vaut avoir à l’esprit que ceux-ci recherchent au minimum le confort qu’ils ont chez eux. On ne peut donc leur en proposer moins.
S’ils ont des écrans plats, ils veulent les retrouver à l’hôtel. S’ils ont des machines à expresso, ils en veulent aussi dans leur location !
6. Les « comparateurs » obsessionnels
Une catégorie de voyageurs me semble également mériter d’être décrite dans la mesure où elle est absolument omniprésente, quels que soient la nationalité, le niveau culturel et économique de l’individu concerné.
C’est la catégorie de ces indécrottables « comparateurs ». Soit, des individus qui sont incapables de regarder le cadre dans lequel ils se trouvent sans se croire obligés de le comparer à un autre lieu qu’ils ont déjà visité !
Ils vont à Oman ? Eh bien non, ils n’en savourent ni la qualité, l’esthétique, l’originalité… Ils le comparent d’abord à d’autres déserts déjà visités même si ceux-ci n’ont rien à voir avec celui d’Oman !
Quasiment anthropologique, ce fonctionnement mental découle à la fois d’une volonté d’afficher son expérience touristique (surtout vis-à-vis de son entourage), mais aussi d’un besoin de se rassurer en repérant d’emblée les ressemblances avec des sites connus.
A moins qu’il ne s’agisse d’un tic purement mécanique de la mémoire qui trie les souvenirs et les restitue !
C’est la catégorie de ces indécrottables « comparateurs ». Soit, des individus qui sont incapables de regarder le cadre dans lequel ils se trouvent sans se croire obligés de le comparer à un autre lieu qu’ils ont déjà visité !
Ils vont à Oman ? Eh bien non, ils n’en savourent ni la qualité, l’esthétique, l’originalité… Ils le comparent d’abord à d’autres déserts déjà visités même si ceux-ci n’ont rien à voir avec celui d’Oman !
Quasiment anthropologique, ce fonctionnement mental découle à la fois d’une volonté d’afficher son expérience touristique (surtout vis-à-vis de son entourage), mais aussi d’un besoin de se rassurer en repérant d’emblée les ressemblances avec des sites connus.
A moins qu’il ne s’agisse d’un tic purement mécanique de la mémoire qui trie les souvenirs et les restitue !
Retrouvez tous les articles de la série Futuroscopie "Qui sont vos clients ?"
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Journaliste, consultante, conférencière, Josette Sicsic observe depuis plus de 25 ans, les mutations du monde afin d’en analyser les conséquences sur le secteur du tourisme.
Après avoir développé pendant plus de 20 ans le journal Touriscopie, elle est toujours sur le pont de l’actualité où elle décode le présent pour prévoir le futur. Sur le site www.tourmag.com, rubrique Futuroscopie, elle publie plusieurs fois par semaine les articles prospectifs et analytiques.
Contact : 06 14 47 99 04
Mail : touriscopie@gmail.com
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