TourMaG.com - Quelles conclusions tirez-vous de la bronca du réseau Selectour à propos du montant des cotisations ?
Georges Colson : "Je ne comprends pas bien l’attitude du président du réseau qui refuse de payer pour 2008. Que l’on prévienne que l’on souhaite le changement pour l’année prochaine, cela laisse le temps de réfléchir mais dire non pour cette année, alors qu’elle est largement entamée, c’est incompréhensible.
C’est vrai qu’il y a différents niveaux de cotisations. Ce sont des différences historiques. Par exemple, Christophe Charpentier, lorsqu’il était président d’Havas Voyages, avait négocié très avantageusement le niveau de l’adhésion de son réseau.
Et lorsque nous avons mis en place la réforme des statuts en octobre 2007, j’avoue que j’ai envisagé un moment d’introduire plus de transparence dans les adhésions. Et c’est vrai que, face à la complexité de la tâche, j’ai reculé."
T.M.com - Alors, qu’allez-vous faire maintenant ?
G.C. : "Tout d’abord, nous allons envoyer un courrier à chaque adhérent Selectour pour lui réclamer les 373 euros d’adhésion pour 2008.
Les adhérents Selectour sont des amis, nous n’allons tout de même pas les mettre au tribunal pour cela! Mais il est clair que le syndicat ne peut pas fonctionner sans les 203 000 euros que représentent les adhésions du réseau.
Je ne veux pas dire que la situation financière du syndicat est en difficulté. J’ai rassuré les 11 employés qui travaillent au siège sur ce sujet. La situation financière du Syndicat est saine mais nous n’avons pas de réserve.
Georges Colson : "Je ne comprends pas bien l’attitude du président du réseau qui refuse de payer pour 2008. Que l’on prévienne que l’on souhaite le changement pour l’année prochaine, cela laisse le temps de réfléchir mais dire non pour cette année, alors qu’elle est largement entamée, c’est incompréhensible.
C’est vrai qu’il y a différents niveaux de cotisations. Ce sont des différences historiques. Par exemple, Christophe Charpentier, lorsqu’il était président d’Havas Voyages, avait négocié très avantageusement le niveau de l’adhésion de son réseau.
Et lorsque nous avons mis en place la réforme des statuts en octobre 2007, j’avoue que j’ai envisagé un moment d’introduire plus de transparence dans les adhésions. Et c’est vrai que, face à la complexité de la tâche, j’ai reculé."
T.M.com - Alors, qu’allez-vous faire maintenant ?
G.C. : "Tout d’abord, nous allons envoyer un courrier à chaque adhérent Selectour pour lui réclamer les 373 euros d’adhésion pour 2008.
Les adhérents Selectour sont des amis, nous n’allons tout de même pas les mettre au tribunal pour cela! Mais il est clair que le syndicat ne peut pas fonctionner sans les 203 000 euros que représentent les adhésions du réseau.
Je ne veux pas dire que la situation financière du syndicat est en difficulté. J’ai rassuré les 11 employés qui travaillent au siège sur ce sujet. La situation financière du Syndicat est saine mais nous n’avons pas de réserve.
Bien sûr, il y a l’actif de l’immeuble parisien dont le syndicat est propriétaire mais il n’est pas question d’y toucher. En passant, j’ai fait remarquer aux adhérents Selectour que s’ils quittent le SNAV, ils se privent des 15% de la valeur de l’immeuble…"
T.M.com - Et sur les cotisations 2009 ?
G.C. : "Le dossier est complexe. Une commission de travail va se mettre à l’ouvrage pour décider du meilleur scénario possible. Il va falloir faire des simulations en amont pour trouver la bonne formule.
Il n’y a pas que la cotisation des distributeurs qui sera revue, mais l’ensemble des cotisations des différents métiers qui composent le SNAV. Et, soit dit en passant, il n’y a pas eu de changements dans les cotisations depuis 2003.
Il faudra peut-être les augmenter. Parallèlement, il va falloir étudier l’ensemble du fonctionnement du syndicat. Par exemple, les chambres régionales prélèvent les cotisations et retirent une partie des fonds pour leur propre fonctionnement. Est-ce la bonne méthode ?
Tout sera analysé, disséqué. Il ne faut pas oublier que les cotisations représentent la quasi-totalité du budget de fonctionnement du syndicat. Puis, le nouveau barème sera adopté par les conseils et en assemblée générale. Ce n’est pas moi qui décide!"
T.M.com - N’est-ce pas le moment de demander des subventions publiques ?
G.C. : "Non, je suis contre. Si nous voulons garder une marge de manœuvre totale, il ne faut pas avoir un fil à la patte. Par contre, nous allons être plus actifs pour recruter de nouveaux adhérents."
T.M.com - Et sur les cotisations 2009 ?
G.C. : "Le dossier est complexe. Une commission de travail va se mettre à l’ouvrage pour décider du meilleur scénario possible. Il va falloir faire des simulations en amont pour trouver la bonne formule.
Il n’y a pas que la cotisation des distributeurs qui sera revue, mais l’ensemble des cotisations des différents métiers qui composent le SNAV. Et, soit dit en passant, il n’y a pas eu de changements dans les cotisations depuis 2003.
Il faudra peut-être les augmenter. Parallèlement, il va falloir étudier l’ensemble du fonctionnement du syndicat. Par exemple, les chambres régionales prélèvent les cotisations et retirent une partie des fonds pour leur propre fonctionnement. Est-ce la bonne méthode ?
Tout sera analysé, disséqué. Il ne faut pas oublier que les cotisations représentent la quasi-totalité du budget de fonctionnement du syndicat. Puis, le nouveau barème sera adopté par les conseils et en assemblée générale. Ce n’est pas moi qui décide!"
T.M.com - N’est-ce pas le moment de demander des subventions publiques ?
G.C. : "Non, je suis contre. Si nous voulons garder une marge de manœuvre totale, il ne faut pas avoir un fil à la patte. Par contre, nous allons être plus actifs pour recruter de nouveaux adhérents."
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