Guillaume Jouffre, le co-fondateur de GreenGo, et ses trois associés ont de quoi avoir le sourire.
Les planètes semblent s’aligner dans le bon ordre alors que la vie d’une start-up est toujours sujette à des revirements brutaux.
La première bonne nouvelle est d’avoir été sélectionnés « sur le fil » par le tribunal de Commerce pour reprendre les actifs de Vaovert, un pionnier dans le monde des plateformes de vente d’hébergements responsables, tombé en liquidation judiciaire sans doute pour avoir essuyé pas mal de plâtres.
LIRE AUSSI : De Vaovert à Vaolo, la sérénité retrouvée de Mélanie Mambré
« L’intégration va se faire progressivement et nous travaillons déjà avec Mélanie Mambré, qui n’a pas souhaité rester dans l’entreprise qu’elle a fondée. On comprend qu’elle ait besoin de souffler après des mois difficiles et de partir vers de nouvelles aventures », explique Guillaume Jouffre, encore presque surpris d’avoir emporté l’affaire.
« Nous avions des poids lourds contre nous, mais nous avons été bien conseillés et notre projet de reprise a semblé le plus cohérent pour la continuation de l’entreprise ».
Les planètes semblent s’aligner dans le bon ordre alors que la vie d’une start-up est toujours sujette à des revirements brutaux.
La première bonne nouvelle est d’avoir été sélectionnés « sur le fil » par le tribunal de Commerce pour reprendre les actifs de Vaovert, un pionnier dans le monde des plateformes de vente d’hébergements responsables, tombé en liquidation judiciaire sans doute pour avoir essuyé pas mal de plâtres.
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« L’intégration va se faire progressivement et nous travaillons déjà avec Mélanie Mambré, qui n’a pas souhaité rester dans l’entreprise qu’elle a fondée. On comprend qu’elle ait besoin de souffler après des mois difficiles et de partir vers de nouvelles aventures », explique Guillaume Jouffre, encore presque surpris d’avoir emporté l’affaire.
« Nous avions des poids lourds contre nous, mais nous avons été bien conseillés et notre projet de reprise a semblé le plus cohérent pour la continuation de l’entreprise ».
Devenir une marketplace complète pour préparer et réserver des vacances responsables
De fait, l’une des priorités de GreenGo, largement affichée dans son discours, est d’élargir le panel des hébergements « responsables » disponibles à la réservation.
Si la plateforme compte pouvoir rivaliser contre les poids lourds Booking, Expedia ou même Airbnb, il lui faut couvrir encore plus largement tout le territoire français.
Mais ça ne suffira pas, analyse Guillaume avec réalisme. « Nous devons apporter autre chose en travaillant sur l’innovation, en direction d’un public qui demande de plus en plus de limiter l’empreinte carbone de ses déplacements ».
Guillaume Jouffre avait déjà révélé ses pistes de travail en direction des entreprises de transport, dont la SNCF, pour être capable de mesurer l’empreinte d’un déplacement de destination à destination. L’étape suivante serait de proposer des packages bas carbone.
La seconde étape est de travailler avec des destinations pour valoriser et diffuser leurs offres responsables, notamment toutes les activités proposées autour des lieux d’hébergement.
L’approche est davantage « inspirationnelle », trouver le bon discours, développer un contenu attrayant et informatif, voire bâtir le moteur de recherche qui permettrait le lien entre les clients et les prestataires.
Bref, à demi-mot, le co-fondateur reprend ce concept de marketplace écologique où l'on peut préparer complètement ses vacances, où aller, comment y aller, où dormir et qu’y faire, quand on est mobilisé par la baisse de son impact environnemental.
Mais pour cela il faut des moyens et encore des moyens.
Si la plateforme compte pouvoir rivaliser contre les poids lourds Booking, Expedia ou même Airbnb, il lui faut couvrir encore plus largement tout le territoire français.
Mais ça ne suffira pas, analyse Guillaume avec réalisme. « Nous devons apporter autre chose en travaillant sur l’innovation, en direction d’un public qui demande de plus en plus de limiter l’empreinte carbone de ses déplacements ».
Guillaume Jouffre avait déjà révélé ses pistes de travail en direction des entreprises de transport, dont la SNCF, pour être capable de mesurer l’empreinte d’un déplacement de destination à destination. L’étape suivante serait de proposer des packages bas carbone.
La seconde étape est de travailler avec des destinations pour valoriser et diffuser leurs offres responsables, notamment toutes les activités proposées autour des lieux d’hébergement.
L’approche est davantage « inspirationnelle », trouver le bon discours, développer un contenu attrayant et informatif, voire bâtir le moteur de recherche qui permettrait le lien entre les clients et les prestataires.
Bref, à demi-mot, le co-fondateur reprend ce concept de marketplace écologique où l'on peut préparer complètement ses vacances, où aller, comment y aller, où dormir et qu’y faire, quand on est mobilisé par la baisse de son impact environnemental.
Mais pour cela il faut des moyens et encore des moyens.
Près de 2 M€ pour assurer les prochaines étapes du développement
GreenGo pourra compter sur près de 2 millions d’euros d’argent frais pour dérouler sa feuille de route - DR : Vadim Vassin
L’autre bonne nouvelle de ces derniers jours est le bouclage d’une levée de fonds de 1,2 million d'euros, « dilutive », et d’un nouvel apport de capitaux frais complémentaires.
« Nous faisons entrer une quarantaine de business angels et d’investisseurs dans notre capital, qui partagent nos valeurs, soutiennent notre business model et contribuent à son développement ».
GreenGo pourra compter sur près de 2 millions d’euros d’argent frais pour dérouler sa feuille de route. Elle sera sans doute encore ponctuée de surprises auxquelles il faudra faire face ou qu'il faudra provoquer.
Il y a la délicate question d’intégration de Vaovert, des choix technologiques et de la stratégie marketing entre les deux marques.
Il y a aussi la concurrence de We Go GreenR, un site qui évolue avec la même promesse et lancé en 2020 ; et la menace toujours présente d’une accélération « responsable » des sites les plus utilisés par les internautes.
En parallèle, GreenGo veut accompagner encore plus étroitement les hébergeurs qui n’ont pas tous le temps, la compétence, les moyens de se faire labelliser « vert ». Ce service peut ouvrir de nouvelles sources de revenus et tisser des liens plus étroits avec les hébergements partenaires.
« Nous faisons entrer une quarantaine de business angels et d’investisseurs dans notre capital, qui partagent nos valeurs, soutiennent notre business model et contribuent à son développement ».
GreenGo pourra compter sur près de 2 millions d’euros d’argent frais pour dérouler sa feuille de route. Elle sera sans doute encore ponctuée de surprises auxquelles il faudra faire face ou qu'il faudra provoquer.
Il y a la délicate question d’intégration de Vaovert, des choix technologiques et de la stratégie marketing entre les deux marques.
Il y a aussi la concurrence de We Go GreenR, un site qui évolue avec la même promesse et lancé en 2020 ; et la menace toujours présente d’une accélération « responsable » des sites les plus utilisés par les internautes.
En parallèle, GreenGo veut accompagner encore plus étroitement les hébergeurs qui n’ont pas tous le temps, la compétence, les moyens de se faire labelliser « vert ». Ce service peut ouvrir de nouvelles sources de revenus et tisser des liens plus étroits avec les hébergements partenaires.
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