Anne-Marie Couderc, présidente par intérim, va affronter son baptême du feu le 14 juin prochain. /crédit photo AF
Les agents de voyages risquent fort d’avoir à gérer une nouvelle fois des situations compliquées, avec la menace de la grève de l’Intersyndicale qui appelle à la grève du 23 au 26 juin.
Ceci alors même que “des mesures et actions concrètes seront présentées par Anne-Marie Couderc et Franck Terner, Directeur général d’Air France, lors du prochain CCE d’Air France prévu le 14 juin 2018.” souligne un communiqué de la Cie.
Un moyen supplémentaire de mettre la pression sur la Direction à la veille de négociations qui pourraient s'avérer capitales pour le devenir du Groupe ?
Très probablement. Mais la politique jusqu'auboutiste sinon suicidaire des Syndicats pourrait sonner le glas du transporteur en cas de nouveau conflit social.
Un transporteur dont le crédit et l’image ont été sérieusement écornés au cours des dernières semaines qui ont vu départ de Jean-Marc Janaillac, recalé par le référendum.
Ceci alors même que “des mesures et actions concrètes seront présentées par Anne-Marie Couderc et Franck Terner, Directeur général d’Air France, lors du prochain CCE d’Air France prévu le 14 juin 2018.” souligne un communiqué de la Cie.
Un moyen supplémentaire de mettre la pression sur la Direction à la veille de négociations qui pourraient s'avérer capitales pour le devenir du Groupe ?
Très probablement. Mais la politique jusqu'auboutiste sinon suicidaire des Syndicats pourrait sonner le glas du transporteur en cas de nouveau conflit social.
Un transporteur dont le crédit et l’image ont été sérieusement écornés au cours des dernières semaines qui ont vu départ de Jean-Marc Janaillac, recalé par le référendum.
Un bateau ivre, ingouvernable et en mutinerie permanente
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Air France n’est pas en situation de monopole comme la SNCF.
Les clients ont d’autres alternatives et ne se gênent pas pour les mettre en œuvre.
Particulièrement les voyageurs d’affaires, très gênés par les ratés à répétition de la compagnie.
Que va-t-il rester d’Air France-KLM d’ici la fin de l’été si une solution n’est pas trouvée rapidement ? Bien malin qui pourra le dire.
Une chose est certaine : Accor pourrait y réfléchir à deux fois avant de reprendre le capital d’une société qui ressemble davantage à un bateau ivre, ingouvernable et dont l’équipage est en mutinerie permanente.
De leur côté les professionnels ne courbent plus l’échine face au fonctionnement erratique de la Compagnie et s’orientent de plus en plus vers de nouvelles alternatives.
S’il devait y avoir une nouvelle grève cet été, il n’est pas dit qu’Air France et son (malheureux) partenaire KLM y survivent...