Pierre Marcy
TourMaG.com - Cette grève tombe au plus mauvais moment ?
Pierre Marcy :"En effet. Nous avons pu acheminer pour l'instant tous nos passagers en les transférant sur la Compagnie méridionale de navigation (CMN). Nous ne savons pas comment cela se passera demain compte tenu de la pointe de 2 800 passagers qui devaient embarquer pour Ajaccio et Bastia et que nous attendons ce week end mais, dans tous les cas, nous avons maintenant trouvé des solutions de substitution qui peuvent être mises rapidement en place..."
T.M..com - Qu'en est-il des navires exactement ?
P.M. : "Cinq navires sont bloqués actuellement à Marseille et un à Ajaccio..."
T.M.com - Les revendications du STC portent sur des créations de postes, des salaires en retard et des textes sociaux non respectés ?
P.M. : "Sur le fonds, on est dans l'impasse car les exigences des grévistes sont incompatibles avec la gestion d'une entreprise et les directives imposées par Bruxelles pour la recapitalisation.
Concernant plus précisément les créations de postes, il s'agit d'un faux débat : il n'y a eu aucun nouveau poste créé dans l'entreprise, nous avons simplement "internalisé" un certain nombre de tâches. Enfin, les retards de salaires, sont dus à un bug informatique en janvier qui a été réglé depuis."
T.M.com - Oui, mais il y a également la question des accords sociaux non respectés ?
P.M. : "Concernant les textes de l'accord évoqué par le STC, ils sont obsolètes dans la mesure où dans le cadre des nouvelles conventions signées par 72% du corps social il y a quelques mois à peine, il était prévu qu'ils se substitueraient à ceux passés."
T.M.com - Comment gérez-vous la crise du point de vue clientèle ?
P.M. : "Nous avons mis en place une cellule téléphonique qui appelle systématiquement tous les clients, grâce à leur numéro de contact et les met au courant au fur et à mesure de l'évolution de la situation. Mais comme je l'ai dit, quelle que soit l'hypothèse nous avons trouvé des solutions de rechange pour nos passagers..."
T.M.com - Selon vous ce conflit risque-t-il de durer ?
P.M. : "Je ne suis pas en mesure à l'heure actuelle de faire un quelconque pronostic sur cette question."
Pierre Marcy :"En effet. Nous avons pu acheminer pour l'instant tous nos passagers en les transférant sur la Compagnie méridionale de navigation (CMN). Nous ne savons pas comment cela se passera demain compte tenu de la pointe de 2 800 passagers qui devaient embarquer pour Ajaccio et Bastia et que nous attendons ce week end mais, dans tous les cas, nous avons maintenant trouvé des solutions de substitution qui peuvent être mises rapidement en place..."
T.M..com - Qu'en est-il des navires exactement ?
P.M. : "Cinq navires sont bloqués actuellement à Marseille et un à Ajaccio..."
T.M.com - Les revendications du STC portent sur des créations de postes, des salaires en retard et des textes sociaux non respectés ?
P.M. : "Sur le fonds, on est dans l'impasse car les exigences des grévistes sont incompatibles avec la gestion d'une entreprise et les directives imposées par Bruxelles pour la recapitalisation.
Concernant plus précisément les créations de postes, il s'agit d'un faux débat : il n'y a eu aucun nouveau poste créé dans l'entreprise, nous avons simplement "internalisé" un certain nombre de tâches. Enfin, les retards de salaires, sont dus à un bug informatique en janvier qui a été réglé depuis."
T.M.com - Oui, mais il y a également la question des accords sociaux non respectés ?
P.M. : "Concernant les textes de l'accord évoqué par le STC, ils sont obsolètes dans la mesure où dans le cadre des nouvelles conventions signées par 72% du corps social il y a quelques mois à peine, il était prévu qu'ils se substitueraient à ceux passés."
T.M.com - Comment gérez-vous la crise du point de vue clientèle ?
P.M. : "Nous avons mis en place une cellule téléphonique qui appelle systématiquement tous les clients, grâce à leur numéro de contact et les met au courant au fur et à mesure de l'évolution de la situation. Mais comme je l'ai dit, quelle que soit l'hypothèse nous avons trouvé des solutions de rechange pour nos passagers..."
T.M.com - Selon vous ce conflit risque-t-il de durer ?
P.M. : "Je ne suis pas en mesure à l'heure actuelle de faire un quelconque pronostic sur cette question."