Le SNPL, le Spaf, ou encore FO ont indiqué qu'ils iront s'asseoir, jeudi 12 avril 2018, autour de la table des négociations - © DR Twitter SNPNC AF
Alors que 30% des vols d'Air France sont une nouvelle fois annulés ce mercredi 11 avril 2018, direction et syndicats ont, lors de ces dernières heures, fait un pas l'un vers l'autre.
Après que la direction ait décidé de réagir face à une grève qui s'enlise et fait perdre des millions d'euros à la compagnie, en proposant la reprise des négociations à l'intersyndicale, cette dernière a annoncé, mercredi 11 avril 2018 lors d'une manifestation devant le siège d'Air France à Roissy, qu'elle acceptait de négocier.
Après que la direction ait décidé de réagir face à une grève qui s'enlise et fait perdre des millions d'euros à la compagnie, en proposant la reprise des négociations à l'intersyndicale, cette dernière a annoncé, mercredi 11 avril 2018 lors d'une manifestation devant le siège d'Air France à Roissy, qu'elle acceptait de négocier.
Les préavis de grève maintenus
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Le SNPL, le Spaf, ou encore FO ont d'abord indiqué qu'ils iront s'asseoir, jeudi 12 avril 2018, autour de la table des négociations. La CGT Air France, par la voix de Karine Monsegu, co-secrétaire générale, a ensuite confirmé à TourMaG.com qu'elle rejoindrait l'intersyndicale demain.
"Nous ne demandons qu'une réévaluation de nos salaires au titre de l'inflation de ces dernières années", rappelle Philippe Evain, à la tête du SNPL, le syndicat de pilotes majoritaire, alors que trois cents pilotes, PNC ou employés au sol étaient réunis mercredi matin à Roissy.
Cependant, les syndicats sont clairs : pas question de lever les préavis de grève, dont les prochaines journées sont prévues les 17, 18, 23 et 24 avril.
"Nous irons demain tous ensemble rencontrer la direction, mais il faut maintenir le mouvement", explique Karine Monsegu, qui rappelle la revendication phare du personnel d'Air France : obtenir une augmentation de 6% de tous les salaires. Une augmentation chiffrée à 240 millions d'euros par an par la direction d'Air France.
"Nous ne demandons qu'une réévaluation de nos salaires au titre de l'inflation de ces dernières années", rappelle Philippe Evain, à la tête du SNPL, le syndicat de pilotes majoritaire, alors que trois cents pilotes, PNC ou employés au sol étaient réunis mercredi matin à Roissy.
Cependant, les syndicats sont clairs : pas question de lever les préavis de grève, dont les prochaines journées sont prévues les 17, 18, 23 et 24 avril.
"Nous irons demain tous ensemble rencontrer la direction, mais il faut maintenir le mouvement", explique Karine Monsegu, qui rappelle la revendication phare du personnel d'Air France : obtenir une augmentation de 6% de tous les salaires. Une augmentation chiffrée à 240 millions d'euros par an par la direction d'Air France.
La direction prête à lâcher du lest ?
En décidant d'ouvrir des négociations au sujet des salaires, cette dernière tente d'éteindre un incendie de plus en plus coûteux.
Dans un communiqué envoyé mardi 10 avril 2018 au soir, elle explique faire face "à des répercussions commerciales et opérationnelles dramatiques, détruisant l'image et les résultats de la compagnie". Les sept premiers jours de grèves auraient déjà coûté 170 millions d'euros à la compagnie.
La direction propose d'emblée une augmentation des salaires de 2% dès 2018. "Je ne sais pas s'il y a beaucoup d'entreprises en France qui offrent ce type d'augmentation et qui par ailleurs proposent d'entrer dans une négociation pluriannuelle salariale", a lancé Jean-Marc Janaillac, P-DG du groupe AIr France-KLM, invité mercredi sur la matinale d'Europe 1.
"Nous sommes l'une des compagnies les moins rentables d'Europe et qui fait face à une concurrence redoutable et qui s’accroît. Cet été, nous aurons des low-cost vers les Antilles, vers les Etats-Unis. Easyjet ouvre des bases en France. Poursuivre la grève serait irresponsable", a-t-il conclu.
Dans un communiqué envoyé mardi 10 avril 2018 au soir, elle explique faire face "à des répercussions commerciales et opérationnelles dramatiques, détruisant l'image et les résultats de la compagnie". Les sept premiers jours de grèves auraient déjà coûté 170 millions d'euros à la compagnie.
La direction propose d'emblée une augmentation des salaires de 2% dès 2018. "Je ne sais pas s'il y a beaucoup d'entreprises en France qui offrent ce type d'augmentation et qui par ailleurs proposent d'entrer dans une négociation pluriannuelle salariale", a lancé Jean-Marc Janaillac, P-DG du groupe AIr France-KLM, invité mercredi sur la matinale d'Europe 1.
"Nous sommes l'une des compagnies les moins rentables d'Europe et qui fait face à une concurrence redoutable et qui s’accroît. Cet été, nous aurons des low-cost vers les Antilles, vers les Etats-Unis. Easyjet ouvre des bases en France. Poursuivre la grève serait irresponsable", a-t-il conclu.