Guillaume Pepy, président de la SNCF : "Nous restons très attachés à la rétribution des agences de voyages. Nous ne nous inscrivons pas dans la logique de la commission zéro" - Photo CE
En 2017, la SNCF reprend des couleurs.
« 2016 a été une année terrible. Nous avons eu 3 semaines de grèves et nous avons été impactés par les attentats en Europe. 2017 en revanche est vraiment une très bonne année, nous sommes au-dessus de nos objectifs » a annoncé Guillaume Pepy, président du directoire de la SNCF lors des Journées des Entrepreneurs qui se tiennent à Lille jusqu’au 24 novembre 2017.
Dans ce contexte les ventes en agences de voyages sont en hausse de 12% fin octobre 2017 en cumul depuis janvier. Dans le même temps, les ventes globales progressent de 8,7%. « Les agences sont 3,5 points au-dessus du marché global, et gagnent des parts de marché » précise le patron de la SNCF.
Les agences réalisent 22,5% des ventes longues distances.
Autre point positif : le marché du business est « reparti » en 2017, en hausse de +9%, après 7 ans de stagnation.
La convention qui lie la SNCF aux Entreprises du Voyage arrive à terme fin 2018. « Jusqu’à cette date, le taux de rémunération (passé de 4,7% à 2% 2016 ndlr) est figé. Nous restons très attachés à la rétribution des agences de voyages. Nous ne nous inscrivons pas dans la logique de la commission zéro » a assuré Guillaume Pepy.
« 2016 a été une année terrible. Nous avons eu 3 semaines de grèves et nous avons été impactés par les attentats en Europe. 2017 en revanche est vraiment une très bonne année, nous sommes au-dessus de nos objectifs » a annoncé Guillaume Pepy, président du directoire de la SNCF lors des Journées des Entrepreneurs qui se tiennent à Lille jusqu’au 24 novembre 2017.
Dans ce contexte les ventes en agences de voyages sont en hausse de 12% fin octobre 2017 en cumul depuis janvier. Dans le même temps, les ventes globales progressent de 8,7%. « Les agences sont 3,5 points au-dessus du marché global, et gagnent des parts de marché » précise le patron de la SNCF.
Les agences réalisent 22,5% des ventes longues distances.
Autre point positif : le marché du business est « reparti » en 2017, en hausse de +9%, après 7 ans de stagnation.
La convention qui lie la SNCF aux Entreprises du Voyage arrive à terme fin 2018. « Jusqu’à cette date, le taux de rémunération (passé de 4,7% à 2% 2016 ndlr) est figé. Nous restons très attachés à la rétribution des agences de voyages. Nous ne nous inscrivons pas dans la logique de la commission zéro » a assuré Guillaume Pepy.
"Nous allons regarder la valeur ajoutée des GDS"
Cela n’empêche pas le président de la SNCF de regarder de près les manœuvres des compagnies aériennes.
« Il se passe des choses dans l’aérien et nous restons les yeux ouverts, sans être collés à ce qu'ils font. Les prix que nous pratiquons via les GDS et les connections directes sont les mêmes. » précise Guillaume Pepy, faisant référence au sujet des frais GDS appliqués par plusieurs compagnies dont Air France.
La compagnie ferroviaire pourrait-elle aussi pratiquer cette surcharge ? « Nous allons regarder la valeur ajoutée des GDS et leur modèle économique, aucune décision n'est prise» répond le président de la compagnie.
Les agences sont le 2e canal de ventes de la compagnie après Voyages-SNCF.com.
Objet de satisfaction : 56% des ventes en agences sont réalisées en ligne.
« Il se passe des choses dans l’aérien et nous restons les yeux ouverts, sans être collés à ce qu'ils font. Les prix que nous pratiquons via les GDS et les connections directes sont les mêmes. » précise Guillaume Pepy, faisant référence au sujet des frais GDS appliqués par plusieurs compagnies dont Air France.
La compagnie ferroviaire pourrait-elle aussi pratiquer cette surcharge ? « Nous allons regarder la valeur ajoutée des GDS et leur modèle économique, aucune décision n'est prise» répond le président de la compagnie.
Les agences sont le 2e canal de ventes de la compagnie après Voyages-SNCF.com.
Objet de satisfaction : 56% des ventes en agences sont réalisées en ligne.
Gagner 15 millions de passagers d'ici 2020
Au-délà des relations avec les distributeurs, Guillaume Pepy est revenu sur l’ouverture à la concurrence prévue pour le 19 décembre 2019.
En vue de cette échéance, la compagnie a lancé « une forte différenciation de son offre ».
D'une part avec InOui, la nouvelle offre TGV - déployée entre Paris et Bordeaux, et qui sera étendue vers Lyon en mai, vers l’Est en juin, puis d’ici la fin 2018 vers le Sud de la France et le Nord.
Et d'autre part l’offre low cost avec Ouigo.
Aujourd’hui, Ouigo représente 5% du trafic. Objectif : multiplier ce chiffre par 5 d’ici 2020. 10 trains à bas coût (le siège coûte deux fois moins cher que sur InOui) partiront dès décembre 2017 de Paris Montparnasse, ouvrant une nouvelle porte d'entrée sur Paris centre.
La SNCF ne compte pas s'arrêter en si bon chemin. Elle fait voyager 100 millions de voyageurs et espère conquérir 15 millions de passagers supplémentaires d'ici 2020.
En vue de cette échéance, la compagnie a lancé « une forte différenciation de son offre ».
D'une part avec InOui, la nouvelle offre TGV - déployée entre Paris et Bordeaux, et qui sera étendue vers Lyon en mai, vers l’Est en juin, puis d’ici la fin 2018 vers le Sud de la France et le Nord.
Et d'autre part l’offre low cost avec Ouigo.
Aujourd’hui, Ouigo représente 5% du trafic. Objectif : multiplier ce chiffre par 5 d’ici 2020. 10 trains à bas coût (le siège coûte deux fois moins cher que sur InOui) partiront dès décembre 2017 de Paris Montparnasse, ouvrant une nouvelle porte d'entrée sur Paris centre.
La SNCF ne compte pas s'arrêter en si bon chemin. Elle fait voyager 100 millions de voyageurs et espère conquérir 15 millions de passagers supplémentaires d'ici 2020.