Hilton a enregistré lors des six premiers mois 2003 un bénéfice avant impôts, amortissement des survaleurs et résultats exceptionnels de 110,5 millions de livres (158 M d'euros), en repli de 15% par rapport au premier semestre 2002, selon un communiqué.
Ce montant se situe dans le haut de la fourchette des attentes des analystes, qui tablaient sur un résultat compris entre 92 et 110 ML. Hilton avait lancé en mai un avertissement sur résultat, prévenant que son bénéfice avait baissé de 25% sur les quatre premiers mois de 2003, en raison de la déprime du secteur hôtelier.
"Lors des six derniers mois, la confiance des touristes, déjà ébranlée par le passé, a été minée davantage par la guerre en Irak et l'épidémie de pneumonie atypique (SRAS)", a expliqué le directeur général d'Hilton, David Michels.
"Dans ces circonstances, c'est le secteur hôtelier qui a le plus souffert", a-t-il poursuivi, soulignant le repli de 42,6% des bénéfices dégagés par les hôtels du groupe lors du premier semestre, à 56,1 ML.
Baisse de la fréquentation de la clientèle d'affaires
Hilton a cité notamment la baisse de la fréquentation de la clientèle d'affaires sur tous ses marchés ainsi qu'une baisse des visites en Europe des touristes américains. Ce sont les activités en Europe, au Moyen-Orient et aux Etats-Unis qui ont enregistré le plus fort déclin de leurs bénéfices avec une baisse supérieure à 50% par rapport à la même période de 2002. Le revenu par chambre, indicateur important pour le secteur hôtelier, a baissé de 4,9% alors que le taux d'occupation de l'ensemble des chambres du groupe a reculé de 2,9%.
En revanche, les bénéfices de la branche jeux et paris, Ladbrokes, ont progressé de 33,1% à 101,8 ML. Le chiffre d'affaires de cette division a grimpé de 81% à 3,2 milliards L grâce au développement des activités de paris sur internet et par téléphone, ainsi que l'introduction de 3.500 terminaux électroniques dans les officines de paris.
Pour le reste de l'exercice 2003, Hilton s'est voulu prudent: "Dans cet environnement, il n'est pas possible de prévoir avec certitude l'avenir économique", a estimé David Michels. "Je pense que les hôtels vont peu à peu se reprendre, mais je reste incertain et prudent quant au calendrier et au rythme de la reprise", a-t-il ajouté.
La Rédaction avec AFP - 1er septembre 2003
redaction@tourmag.com
Ce montant se situe dans le haut de la fourchette des attentes des analystes, qui tablaient sur un résultat compris entre 92 et 110 ML. Hilton avait lancé en mai un avertissement sur résultat, prévenant que son bénéfice avait baissé de 25% sur les quatre premiers mois de 2003, en raison de la déprime du secteur hôtelier.
"Lors des six derniers mois, la confiance des touristes, déjà ébranlée par le passé, a été minée davantage par la guerre en Irak et l'épidémie de pneumonie atypique (SRAS)", a expliqué le directeur général d'Hilton, David Michels.
"Dans ces circonstances, c'est le secteur hôtelier qui a le plus souffert", a-t-il poursuivi, soulignant le repli de 42,6% des bénéfices dégagés par les hôtels du groupe lors du premier semestre, à 56,1 ML.
Baisse de la fréquentation de la clientèle d'affaires
Hilton a cité notamment la baisse de la fréquentation de la clientèle d'affaires sur tous ses marchés ainsi qu'une baisse des visites en Europe des touristes américains. Ce sont les activités en Europe, au Moyen-Orient et aux Etats-Unis qui ont enregistré le plus fort déclin de leurs bénéfices avec une baisse supérieure à 50% par rapport à la même période de 2002. Le revenu par chambre, indicateur important pour le secteur hôtelier, a baissé de 4,9% alors que le taux d'occupation de l'ensemble des chambres du groupe a reculé de 2,9%.
En revanche, les bénéfices de la branche jeux et paris, Ladbrokes, ont progressé de 33,1% à 101,8 ML. Le chiffre d'affaires de cette division a grimpé de 81% à 3,2 milliards L grâce au développement des activités de paris sur internet et par téléphone, ainsi que l'introduction de 3.500 terminaux électroniques dans les officines de paris.
Pour le reste de l'exercice 2003, Hilton s'est voulu prudent: "Dans cet environnement, il n'est pas possible de prévoir avec certitude l'avenir économique", a estimé David Michels. "Je pense que les hôtels vont peu à peu se reprendre, mais je reste incertain et prudent quant au calendrier et au rythme de la reprise", a-t-il ajouté.
La Rédaction avec AFP - 1er septembre 2003
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