Fusionnera ? Fusionnera pas ?
A en croire les syndicats, la direction de Hop ! Air France joue avec les nerfs des salariés de Britair, Airlinair et Regional
Plongés dans l'incertitude quant à l'avenir de leur emploi face à de persistantes rumeurs de fusion, ils craignent aujourd'hui de voir disparaître leur compagnie.
TourMaG.com s'en faisait déjà l’écho en avril dernier. Mais le nouveau directeur général exécutif Philippe Micouleau s’était empressé de rassurer dans une interview au Télégramme.
Pourtant aujourd’hui, les syndicats sont plus tendus que jamais.
Ils attendent avec appréhension le comité d’entreprise extraordinaire du 16 juillet prochain, au cours duquel la direction pourrait présenter un projet de certificat de transport aérien (CTA) unique pour Hop !
Les trois autres compagnies perdraient alors leur CTA d'ici la fin de l'année. Ce qui permettrait de regrouper l’ensemble des salariés sous une seule et même entité.
Et par la même occasion de faire le ménage dans les différents statuts et contrats de travail.
A en croire les syndicats, la direction de Hop ! Air France joue avec les nerfs des salariés de Britair, Airlinair et Regional
Plongés dans l'incertitude quant à l'avenir de leur emploi face à de persistantes rumeurs de fusion, ils craignent aujourd'hui de voir disparaître leur compagnie.
TourMaG.com s'en faisait déjà l’écho en avril dernier. Mais le nouveau directeur général exécutif Philippe Micouleau s’était empressé de rassurer dans une interview au Télégramme.
Pourtant aujourd’hui, les syndicats sont plus tendus que jamais.
Ils attendent avec appréhension le comité d’entreprise extraordinaire du 16 juillet prochain, au cours duquel la direction pourrait présenter un projet de certificat de transport aérien (CTA) unique pour Hop !
Les trois autres compagnies perdraient alors leur CTA d'ici la fin de l'année. Ce qui permettrait de regrouper l’ensemble des salariés sous une seule et même entité.
Et par la même occasion de faire le ménage dans les différents statuts et contrats de travail.
Le spectre des suppressions de postes
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C’est à Morlaix que les syndicats sont le plus vindicatifs. Il faut dire que le siège de Britair est installé dans cette commune bretonne depuis presque 40 ans.
« Nous voulons faire pression pour maintenir les 350 salariés d'HOP! Britair à Morlaix. C’est une région où il est difficile de retrouver du travail, surtout dans les emplois qualifiés du secteur aérien » explique Valérie Scattolin, la déléguée syndicale de l'UNSA.
Elle reste cependant réaliste et sait bien que le rapprochement de certains services est inéluctable. Néanmoins, elle assure qu'il est tout à fait possible de faire du télétravail et de conserver la base bretonne.
Elle aimerait également obtenir des garanties quant à l'équité des décisions sur la répartition du travail dans les différents sites des trois compagnies. Rappelons que Britair est basée à Morlaix, Regional à Nantes et Airlinair à Rungis.
Pour mieux faire entendre ce message, l'ensemble des syndicats de Britair a décidé d'entamer un mouvement de grève du vendredi 10 juillet minuit au samedi 11 juillet 2h00. Une grève suivie également chez Airlinair, dont les syndicats partagent les mêmes inquiétudes.
« Beaucoup de rumeurs se propagent concernant la fusion à venir qui entrainerait 150 licenciements auprès du personnel au sol, en plus du plan de départs volontaires» explique Yohann Mathiaud, délégué général du syndicat UNSA SNMSAC.
Une affirmation chiffrée qui laisse dubitatif les syndicats de Regional, qui n'ont pas lancé d'appel pour rejoindre le mouvement.
« Je ne veux pas crier au loup avant d’avoir des preuves écrites de tous ces bruits qui circulent » assure un représentant.
Il rappelle au passage qu'Air France n'a jamais procédé à des licenciements secs. Mais il y a peu de chance que les trois entités échappent au drastique plan d'économies qui se prépare au sein du groupe Air France - KLM.
La compagnie étudie en effet la mise en œuvre d'un nouveau plan social, le quatrième en trois ans. Il prévoirait 3 000 départs chez les personnels au sol et 300 chez les pilotes.
« Nous voulons faire pression pour maintenir les 350 salariés d'HOP! Britair à Morlaix. C’est une région où il est difficile de retrouver du travail, surtout dans les emplois qualifiés du secteur aérien » explique Valérie Scattolin, la déléguée syndicale de l'UNSA.
Elle reste cependant réaliste et sait bien que le rapprochement de certains services est inéluctable. Néanmoins, elle assure qu'il est tout à fait possible de faire du télétravail et de conserver la base bretonne.
Elle aimerait également obtenir des garanties quant à l'équité des décisions sur la répartition du travail dans les différents sites des trois compagnies. Rappelons que Britair est basée à Morlaix, Regional à Nantes et Airlinair à Rungis.
Pour mieux faire entendre ce message, l'ensemble des syndicats de Britair a décidé d'entamer un mouvement de grève du vendredi 10 juillet minuit au samedi 11 juillet 2h00. Une grève suivie également chez Airlinair, dont les syndicats partagent les mêmes inquiétudes.
« Beaucoup de rumeurs se propagent concernant la fusion à venir qui entrainerait 150 licenciements auprès du personnel au sol, en plus du plan de départs volontaires» explique Yohann Mathiaud, délégué général du syndicat UNSA SNMSAC.
Une affirmation chiffrée qui laisse dubitatif les syndicats de Regional, qui n'ont pas lancé d'appel pour rejoindre le mouvement.
« Je ne veux pas crier au loup avant d’avoir des preuves écrites de tous ces bruits qui circulent » assure un représentant.
Il rappelle au passage qu'Air France n'a jamais procédé à des licenciements secs. Mais il y a peu de chance que les trois entités échappent au drastique plan d'économies qui se prépare au sein du groupe Air France - KLM.
La compagnie étudie en effet la mise en œuvre d'un nouveau plan social, le quatrième en trois ans. Il prévoirait 3 000 départs chez les personnels au sol et 300 chez les pilotes.