Ce n’est pas vraiment une surprise.
Les trois compagnies Brit Air, Régional et Airlinair devraient disparaître au profit de la marque unique Hop !
Une information annoncée aux syndicats du personnel au sol lundi 20 avril, que la direction de la Compagnie tient toutefois à démentir.
"Nous n’avons pas communiqué d’annonce dans ce sens aux représentants du personnel et ce n’était pas à l’ordre du jour du comité d’entreprise".
Une position officielle qui prouve à quel point ce sujet est sensible au sein du groupe.
Lionel Guérin, le PDG de Hop, avouait d'ailleurs à demi-mot il y a quelques semaines travailler sur le sujet.
Tout en précisant que cela prendrait du temps.
Les trois compagnies Brit Air, Régional et Airlinair devraient disparaître au profit de la marque unique Hop !
Une information annoncée aux syndicats du personnel au sol lundi 20 avril, que la direction de la Compagnie tient toutefois à démentir.
"Nous n’avons pas communiqué d’annonce dans ce sens aux représentants du personnel et ce n’était pas à l’ordre du jour du comité d’entreprise".
Une position officielle qui prouve à quel point ce sujet est sensible au sein du groupe.
Lionel Guérin, le PDG de Hop, avouait d'ailleurs à demi-mot il y a quelques semaines travailler sur le sujet.
Tout en précisant que cela prendrait du temps.
Une fusion inéluctable pour rationaliser l’activité
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Rappelons que ces trois compagnies avaient été réunies en 2013 sous la marque Hop ! afin d’incarner l’activité régionale du groupe Air France.
Son périmètre avait été étendu fin 2014 à l’ensemble du point à point sous l’appellation "Hop ! Air France ".
Lors de son lancement en 2013, le PDG assurait dans nos colonnes qu’il n’y aurait pas de fusion pour "pour des raisons sociales".
Mais avec trois contrats de travail, trois types d’appareils et trois sièges sociaux, Hop ! s’est avéré dès sa création être une véritable usine à gaz, dénoncée par plusieurs experts et notamment par notre chroniqueur Jean-Louis Baroux..
Son périmètre avait été étendu fin 2014 à l’ensemble du point à point sous l’appellation "Hop ! Air France ".
Lors de son lancement en 2013, le PDG assurait dans nos colonnes qu’il n’y aurait pas de fusion pour "pour des raisons sociales".
Mais avec trois contrats de travail, trois types d’appareils et trois sièges sociaux, Hop ! s’est avéré dès sa création être une véritable usine à gaz, dénoncée par plusieurs experts et notamment par notre chroniqueur Jean-Louis Baroux..
Inquiétude des salariés
"Il faudra bien à un moment ou à un autre unifier sous une seule société et non pas seulement une seule marque, l’ensemble des salariés de ces entreprises. Faute de quoi les économies réalisées d’un côté seront largement absorbées par les difficultés de gestion sociales et administratives".
Le groupe espérait à l'origine réduire ses coûts d’environ 15% grâce à des gains de productivité et retrouver l’équilibre en 2015.
Un objectif qui a été finalement repoussé à 2017.
Aujourd'hui, la perspective de cette fusion, qui serait profitable aux comptes de l’entreprise, inquiète les employés.
"Il pourrait y avoir de la casse au niveau social. Je ne suis pas sûr qu’ils conservent trois services pour la comptabilité, les ressources humaines ou encore la direction d’exploitation" estime l’un d’entre eux.
D’autres craignent que les accords sociaux soient dénoncés pour ne plus avoir qu’un seul contrat unique, pas forcément le plus avantageux pour les salariés.
Mais toutes ces hypothèses restent encore assez floues. "Nous avons posé beaucoup de questions qui sont restées sans réponse. C’est à croire que la direction n’a pas encore déterminé toutes les modalités du projet ".
Le groupe doit surtout vouloir éviter à tout prix un conflit social, après la grève des pilotes en septembre 2014, qui lui a coûté à 425 millions d'euros.
Le groupe espérait à l'origine réduire ses coûts d’environ 15% grâce à des gains de productivité et retrouver l’équilibre en 2015.
Un objectif qui a été finalement repoussé à 2017.
Aujourd'hui, la perspective de cette fusion, qui serait profitable aux comptes de l’entreprise, inquiète les employés.
"Il pourrait y avoir de la casse au niveau social. Je ne suis pas sûr qu’ils conservent trois services pour la comptabilité, les ressources humaines ou encore la direction d’exploitation" estime l’un d’entre eux.
D’autres craignent que les accords sociaux soient dénoncés pour ne plus avoir qu’un seul contrat unique, pas forcément le plus avantageux pour les salariés.
Mais toutes ces hypothèses restent encore assez floues. "Nous avons posé beaucoup de questions qui sont restées sans réponse. C’est à croire que la direction n’a pas encore déterminé toutes les modalités du projet ".
Le groupe doit surtout vouloir éviter à tout prix un conflit social, après la grève des pilotes en septembre 2014, qui lui a coûté à 425 millions d'euros.