Lorsqu'on interroge Frédéric Gagey le PDG d'Air France sur les différences entre l'activité court et moyen courrier de Hop! et celle de sa maison mère, la réponse est loin d'être tranchée... /photo dr
Pas facile de mettre de l'ordre dans la nébuleuse du groupe Air France.
Dans un rapport présenté lundi 30 juin, Lionel Guérin, le PDG de Hop! a tenté de dresser un bilan de l'activité court et moyen-courrier du groupe, accompagné par un groupe d'experts indépendants
Ce document livre plusieurs recommandations afin de mieux armer Air France face à la concurrence des low-cost et du TGV.
Mais si la stratégie concernant Transavia semble évidente, celle de Hop! reste en revanche plus floue.
En effet, Transavia doit monter en puissance en tant qu'opérateur loisir au départ d'Orly.
Elle devra se rapprocher de sa consoeur hollandaise afin de créer des bases à l'étranger pour séduire la clientèle touristique, ainsi que les voyageurs en visite dans leur famille, chez leurs amis ou dans leur résidence secondaire (VFR).
Le rapport préconise également un développement sur Lyon et Nantes ainsi que sur Toulouse. Selon les estimations, Transavia France pourrait opérer avec une quinzaine d'appareils supplémentaires, en plus des 19 actuels.
Cette stratégie ne devait pas déplaire au SNPL, qui demande depuis de longs mois une clarification dans la politique de développement de la filiale low cost.
"J'espère prendre rapidement connaissance de ce rapport, mais selon les premiers échos, il me semble aller dans notre sens" explique Jean-Louis Barber, le président du syndicat.
Dans un rapport présenté lundi 30 juin, Lionel Guérin, le PDG de Hop! a tenté de dresser un bilan de l'activité court et moyen-courrier du groupe, accompagné par un groupe d'experts indépendants
Ce document livre plusieurs recommandations afin de mieux armer Air France face à la concurrence des low-cost et du TGV.
Mais si la stratégie concernant Transavia semble évidente, celle de Hop! reste en revanche plus floue.
En effet, Transavia doit monter en puissance en tant qu'opérateur loisir au départ d'Orly.
Elle devra se rapprocher de sa consoeur hollandaise afin de créer des bases à l'étranger pour séduire la clientèle touristique, ainsi que les voyageurs en visite dans leur famille, chez leurs amis ou dans leur résidence secondaire (VFR).
Le rapport préconise également un développement sur Lyon et Nantes ainsi que sur Toulouse. Selon les estimations, Transavia France pourrait opérer avec une quinzaine d'appareils supplémentaires, en plus des 19 actuels.
Cette stratégie ne devait pas déplaire au SNPL, qui demande depuis de longs mois une clarification dans la politique de développement de la filiale low cost.
"J'espère prendre rapidement connaissance de ce rapport, mais selon les premiers échos, il me semble aller dans notre sens" explique Jean-Louis Barber, le président du syndicat.
Air France ne sait pas trop quoi faire de Hop!
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En revanche, la stratégie concernant Hop! s'avère moins évidente.
La filiale d'Air France crée le 31 mars 2013 pour regrouper les trois compagnies régionales (Brit Air, Régional, Airlinair) a pourtant bien fait le job.
Grâce aux accords avec les syndicats, elle a réussi à faire grimper son efficacité économique de 15% et à réaliser des économies globales de 19 millions d'euros en 2013 et de 21 millions d'euros cette année.
Malgré la baisse de 8% des capacités, son coefficient de remplissage est en forte progression. Il a même augmenté de 8 points en juin dernier, par rapport à juin 2013.
"Nous allons certainement revenir à l'équilibre en 2015" a précisé Lionel Guérin.
Mais lorsqu'on interroge Frédéric Gagey le PDG d'Air France sur les différences entre l'activité court et moyen courrier de Hop! et celle de sa maison mère, la réponse est nettement moins tranchée.
" Ce sont deux marques qui travaillent sur le même marché et qui doivent se rapprocher" explique-t-il.
Le rapport préconise d'ailleurs un regroupement du programme de vols, du revenue management, des fonctions marketing et commerciales.
Mais alors pourquoi conserver ces deux marques ? Frédéric Gagey préfère éluder la question : " le problème de la marque est secondaire".
Il estime en effet que ce document n'est qu'une étape de réflexion et qu'il va falloir désormais lui trouver les applications pratiques.
"Nous allons continuer à travailler afin d'accélérer le développement du point à point et d'être plus agile pour lutter contre la concurrence".
La suite du feuilleton le 25 juillet prochain à l'occasion de la publication des résultats semestriels de la compagnie.
La filiale d'Air France crée le 31 mars 2013 pour regrouper les trois compagnies régionales (Brit Air, Régional, Airlinair) a pourtant bien fait le job.
Grâce aux accords avec les syndicats, elle a réussi à faire grimper son efficacité économique de 15% et à réaliser des économies globales de 19 millions d'euros en 2013 et de 21 millions d'euros cette année.
Malgré la baisse de 8% des capacités, son coefficient de remplissage est en forte progression. Il a même augmenté de 8 points en juin dernier, par rapport à juin 2013.
"Nous allons certainement revenir à l'équilibre en 2015" a précisé Lionel Guérin.
Mais lorsqu'on interroge Frédéric Gagey le PDG d'Air France sur les différences entre l'activité court et moyen courrier de Hop! et celle de sa maison mère, la réponse est nettement moins tranchée.
" Ce sont deux marques qui travaillent sur le même marché et qui doivent se rapprocher" explique-t-il.
Le rapport préconise d'ailleurs un regroupement du programme de vols, du revenue management, des fonctions marketing et commerciales.
Mais alors pourquoi conserver ces deux marques ? Frédéric Gagey préfère éluder la question : " le problème de la marque est secondaire".
Il estime en effet que ce document n'est qu'une étape de réflexion et qu'il va falloir désormais lui trouver les applications pratiques.
"Nous allons continuer à travailler afin d'accélérer le développement du point à point et d'être plus agile pour lutter contre la concurrence".
La suite du feuilleton le 25 juillet prochain à l'occasion de la publication des résultats semestriels de la compagnie.