Outre cette hausse marquante, sur l’ensemble de l’année écoulée, le remplissage moyen des établissements de la zone atteint pratiquement 70%, alors que le prix moyen a crû de 13%.
Comme l'explique MKG dans son communiqué. La plupart des pays de la zone ont le vent en poupe. Les Emirats Arabes Unis, notamment grâce au dynamisme de Dubaï, enregistrent une progression du revenu par chambre disponible très proche de celle de la zone dans sa globalité.
L’Egypte connaît une évolution plus forte encore (+12 points de taux d’occupation et +25% de prix moyen pour une augmentation du RevPAR de près de 50% !). Le pays est une destination particulièrement attrayante. La dépréciation régulière de la livre égyptienne depuis 2001, renforce l’attractivité de ce pays pour la clientèle internationale.
L’Arabie Saoudite, sans doute moins bien perçue en termes de sécurité, voit cependant ses résultats hôteliers rester sur un trend croissant en dépit du départ progressif des militaires américains. Le tourisme religieux s’y développe, alors que les autorités ont étendu les périodes de pèlerinage vers les villes saintes, La Mecque et Médine.
Hausse des flux intra-régionaux
Ces évolutions positives font suite à une période délicate, après les attentats du 11 septembre et le déclenchement du conflit en Irak, événements qui concourent à gonfler les taux d’évolution cette année, notamment en mars et avril.
Elles résultent toutefois également d’un réel dynamisme de l’industrie hôtelière confirmé par les résultats de juillet. Les prix moyens globaux sur la zone Moyen-Orient sont assez stables d’une année à l’autre, mais l’amélioration des niveaux de remplissage assure un accroissement du RevPAR mensuel de plus de 12%.
La principale explication de cette progression réside dans l’augmentation des flux intra-régionaux. Les Arabes du Golfe en premier lieu privilégient les destinations locales au détriment des voyages vers les Etats-Unis et l’Europe.
Ce supplément de clientèle régionale bénéficie au segment loisirs, notamment aux Emirats Arabes Unis avec Dubaï, en Egypte avec le rivage de la Mer Rouge, les destinations de la Haute Egypte, le Caire, ou encore au Liban.
Il profite également au tourisme d’affaires, en raison des nombreux projets d’infrastructures dans des villes clés comme Koweït City, Dubaï, Le Caire, Doha et Abou Dhabi. Un second levier de soutien de l’activité de l’hôtellerie au Moyen-Orient réside, paradoxalement, dans la guerre en Irak : après avoir subi un ralentissement de l’activité lors du déclenchement de l’intervention, les pays du Golfe bénéficient aujourd’hui à plein de la présence militaire américaine et de l’apport des entreprises chargées de la reconstruction de l’Irak.
Les gouvernements de la région font du tourisme une priorité
Jusqu’à présent l’Egypte et Dubaï restent, dans la région, les principales destinations loisirs pour la clientèle occidentale. Oman, le Qatar ou Bahreïn mettent certes en œuvre des politiques de libéralisation des visas, de promotions, mais ne réussissent pas encore à rattraper les niveaux d’activité de Dubaï.
Les perspectives à moyen terme sont très favorables. Les gouvernements de la région font du tourisme une priorité. Pour les pays qui ne disposent pas de ressources pétrolières comme dans le Golfe, le développement du tourisme peut fournir d’importants revenus. C’est notamment le cas de l’Egypte ou du Liban.
Pour les pays du Golfe, il peut s’agir de commencer à envisager le développement de secteurs économiques permettant de faire face au déclin des richesses provenant de l’industrie du pétrole.
Mais, pour l’heure, la hausse des cours du pétrole devrait donner encore plus de moyens aux investisseurs locaux pour mener à bien leurs projets pharaoniques, comme les Palm Islands de Dubaï ou le projet de gazoduc Dolphin, lancé par le Qatar, qui traversera la péninsule arabique.
Pour le Moyen-Orient dans son ensemble, cette émulation entre les différents pays devrait confirmer cette région comme devenant l’une des plus dynamiques du monde sur le plan touristique.
Comme l'explique MKG dans son communiqué. La plupart des pays de la zone ont le vent en poupe. Les Emirats Arabes Unis, notamment grâce au dynamisme de Dubaï, enregistrent une progression du revenu par chambre disponible très proche de celle de la zone dans sa globalité.
L’Egypte connaît une évolution plus forte encore (+12 points de taux d’occupation et +25% de prix moyen pour une augmentation du RevPAR de près de 50% !). Le pays est une destination particulièrement attrayante. La dépréciation régulière de la livre égyptienne depuis 2001, renforce l’attractivité de ce pays pour la clientèle internationale.
L’Arabie Saoudite, sans doute moins bien perçue en termes de sécurité, voit cependant ses résultats hôteliers rester sur un trend croissant en dépit du départ progressif des militaires américains. Le tourisme religieux s’y développe, alors que les autorités ont étendu les périodes de pèlerinage vers les villes saintes, La Mecque et Médine.
Hausse des flux intra-régionaux
Ces évolutions positives font suite à une période délicate, après les attentats du 11 septembre et le déclenchement du conflit en Irak, événements qui concourent à gonfler les taux d’évolution cette année, notamment en mars et avril.
Elles résultent toutefois également d’un réel dynamisme de l’industrie hôtelière confirmé par les résultats de juillet. Les prix moyens globaux sur la zone Moyen-Orient sont assez stables d’une année à l’autre, mais l’amélioration des niveaux de remplissage assure un accroissement du RevPAR mensuel de plus de 12%.
La principale explication de cette progression réside dans l’augmentation des flux intra-régionaux. Les Arabes du Golfe en premier lieu privilégient les destinations locales au détriment des voyages vers les Etats-Unis et l’Europe.
Ce supplément de clientèle régionale bénéficie au segment loisirs, notamment aux Emirats Arabes Unis avec Dubaï, en Egypte avec le rivage de la Mer Rouge, les destinations de la Haute Egypte, le Caire, ou encore au Liban.
Il profite également au tourisme d’affaires, en raison des nombreux projets d’infrastructures dans des villes clés comme Koweït City, Dubaï, Le Caire, Doha et Abou Dhabi. Un second levier de soutien de l’activité de l’hôtellerie au Moyen-Orient réside, paradoxalement, dans la guerre en Irak : après avoir subi un ralentissement de l’activité lors du déclenchement de l’intervention, les pays du Golfe bénéficient aujourd’hui à plein de la présence militaire américaine et de l’apport des entreprises chargées de la reconstruction de l’Irak.
Les gouvernements de la région font du tourisme une priorité
Jusqu’à présent l’Egypte et Dubaï restent, dans la région, les principales destinations loisirs pour la clientèle occidentale. Oman, le Qatar ou Bahreïn mettent certes en œuvre des politiques de libéralisation des visas, de promotions, mais ne réussissent pas encore à rattraper les niveaux d’activité de Dubaï.
Les perspectives à moyen terme sont très favorables. Les gouvernements de la région font du tourisme une priorité. Pour les pays qui ne disposent pas de ressources pétrolières comme dans le Golfe, le développement du tourisme peut fournir d’importants revenus. C’est notamment le cas de l’Egypte ou du Liban.
Pour les pays du Golfe, il peut s’agir de commencer à envisager le développement de secteurs économiques permettant de faire face au déclin des richesses provenant de l’industrie du pétrole.
Mais, pour l’heure, la hausse des cours du pétrole devrait donner encore plus de moyens aux investisseurs locaux pour mener à bien leurs projets pharaoniques, comme les Palm Islands de Dubaï ou le projet de gazoduc Dolphin, lancé par le Qatar, qui traversera la péninsule arabique.
Pour le Moyen-Orient dans son ensemble, cette émulation entre les différents pays devrait confirmer cette région comme devenant l’une des plus dynamiques du monde sur le plan touristique.