IATA a ainsi revu ses prévisions à la baisse, en décembre l'association tablait sur des pertes évaluées à 2,5 milliards $US pour 2009. "Cela reflète la rapide détérioration de la situation économique mondiale."
Les revenus de l’industrie devraient décliner de 12,0 %1 (62 milliards $US) pour s’établir à 467 milliards $US.
En comparaison, le précédent déclin des revenus, survenu après les événements du 11 septembre 2001, s’était soldé par une baisse de 23 milliards $US durant la période de 2000 à 2002 (soit environ 7,0 %2).
« La situation actuelle de l’industrie aérienne est sinistre. En raison du ralentissement économique, la demande a diminué beaucoup plus rapidement qu’on ne pouvait le prévoir il y a seulement quelques mois. », a déclaré M. Giovanni Bisignani, directeur général et chef de la direction de l’IATA.
Les revenus de l’industrie devraient décliner de 12,0 %1 (62 milliards $US) pour s’établir à 467 milliards $US.
En comparaison, le précédent déclin des revenus, survenu après les événements du 11 septembre 2001, s’était soldé par une baisse de 23 milliards $US durant la période de 2000 à 2002 (soit environ 7,0 %2).
« La situation actuelle de l’industrie aérienne est sinistre. En raison du ralentissement économique, la demande a diminué beaucoup plus rapidement qu’on ne pouvait le prévoir il y a seulement quelques mois. », a déclaré M. Giovanni Bisignani, directeur général et chef de la direction de l’IATA.
Baisse encore plus importante du trafic premium
IATA s’attend à ce que la demande se contracte de façon marquée et que le trafic passagers soit en baisse de 5,7 % au cours de l’année. Les conséquences de cette chute sur les revenus seront accentuées par une baisse encore plus importante du trafic premium.
La baisse du prix du pétrole nous permet d’éviter des pertes encore plus grandes, indique l'IATA. L’IATA a également révisé ses prévisions de pertes pour 2008, passant de 5,0 milliards $US à 8,5 milliards $US.
« Les perspectives des compagnies aériennes sont tributaires de la reprise économique. Il n’y a guère d’indice d’un rétablissement rapide de la situation économique. L’année 2009 sera sombre. Et si les perspectives sont meilleures vers la fin de l’année, il serait plus optimiste que réaliste de s’attendre à une reprise importante en 2010 », a commenté M. Bisignani.
La baisse du prix du pétrole nous permet d’éviter des pertes encore plus grandes, indique l'IATA. L’IATA a également révisé ses prévisions de pertes pour 2008, passant de 5,0 milliards $US à 8,5 milliards $US.
« Les perspectives des compagnies aériennes sont tributaires de la reprise économique. Il n’y a guère d’indice d’un rétablissement rapide de la situation économique. L’année 2009 sera sombre. Et si les perspectives sont meilleures vers la fin de l’année, il serait plus optimiste que réaliste de s’attendre à une reprise importante en 2010 », a commenté M. Bisignani.
Les différences demeurent importantes entre les régions :
Asie-Pacifique : les transporteurs de cette région sont encore les plus durement touchés par la crise économique et leurs pertes prévues devraient s’élever à 1,7 milliard $US (ce qui représente une détérioration par rapport aux précédentes prévisions de pertes de 1,1 milliard $US). Dans l’ensemble, la région devrait connaître une diminution de la demande de 6,8 % mais une réduction de seulement 4,0 % de la capacité.
Amérique du Nord : les transporteurs de la région devraient afficher la meilleure performance en 2009, avec des profits combinés de 100 millions $US. Une diminution de la demande de 7,5 % sera compensée par une diminution de 7,5 % de la capacité.
Europe : les transporteurs européens devraient subir des pertes de 1 milliard $US en 2009. On prévoit une diminution de 2,9 % du PIB du continent, ce qui devrait entraîner une diminution de 6,5 % de la demande.
Amérique latine : bien qu’on s’attende à une croissance du PIB en 2009, l’effondrement de la demande pour les matières premières devrait entraîner une chute de 7,8 % du trafic aérien. Les transporteurs de la région devraient pouvoir diminuer leur capacité de 3,8 %, ce qui se traduirait par des pertes de 600 millions $US.
Afrique : les transporteurs africains devraient subir des pertes de 600 millions $US en 2009, soit six fois plus que les pertes de 100 millions $US enregistrées en 2008. Les transporteurs du continent perdent des parts de marché sur les routes long-courrier.
Moyen-Orient : cette région sera la seule à connaître une croissance de la demande en 2009 (+1,2 %). Mais ce résultat sera assombri par les impacts d’une augmentation de la capacité de 3,8 %. Iata table sur des pertes prévues de 900 millions $US (un léger déclin par rapport aux pertes de 800 millions $US enregistrées en 2008).
Amérique du Nord : les transporteurs de la région devraient afficher la meilleure performance en 2009, avec des profits combinés de 100 millions $US. Une diminution de la demande de 7,5 % sera compensée par une diminution de 7,5 % de la capacité.
Europe : les transporteurs européens devraient subir des pertes de 1 milliard $US en 2009. On prévoit une diminution de 2,9 % du PIB du continent, ce qui devrait entraîner une diminution de 6,5 % de la demande.
Amérique latine : bien qu’on s’attende à une croissance du PIB en 2009, l’effondrement de la demande pour les matières premières devrait entraîner une chute de 7,8 % du trafic aérien. Les transporteurs de la région devraient pouvoir diminuer leur capacité de 3,8 %, ce qui se traduirait par des pertes de 600 millions $US.
Afrique : les transporteurs africains devraient subir des pertes de 600 millions $US en 2009, soit six fois plus que les pertes de 100 millions $US enregistrées en 2008. Les transporteurs du continent perdent des parts de marché sur les routes long-courrier.
Moyen-Orient : cette région sera la seule à connaître une croissance de la demande en 2009 (+1,2 %). Mais ce résultat sera assombri par les impacts d’une augmentation de la capacité de 3,8 %. Iata table sur des pertes prévues de 900 millions $US (un léger déclin par rapport aux pertes de 800 millions $US enregistrées en 2008).