Heureux de se retrouver, après 19 mois sans se voir.
Tel est le crédo dans les allées du club affaires du salon IFTM-Top Résa, qui se tient jusqu’à vendredi 8 octobre 2021 porte de Versailles à Paris.
Dans les rangs des grandes TMC, des petites agences comme des fournisseurs de solutions technologiques pour le voyage d’affaires, la foi dans l’avenir est de mise.
« Nous sommes complètement optimiste pour la suite », lance Yorick Charveriat, directeur général France d’American Express Global Business Travel (AmEx GBT).
Sur le marché français, le leader mondial du secteur indique avoir vu ses activités augmenter de 35% entre mai et septembre 2021.
100% des ses salariés sont revenus au travail. « Les clients ont besoin de voyager à nouveau, les entreprises sont dans les starting-blocks, nous on y croit ! », s’enthousiasme le directeur général d'AmEx GBT.
« L’ouverture des Etats-Unis en novembre, nous l’attendons avec impatience, et je crois que tout le secteur aussi. Je pense que cela va donner le signal mondial, l’Asie devrait suivre petit à petit », croit de son côté Patricia Morosini, directrice du voyage d’affaires de Selectour, chez qui les plateaux d’affaires ont également rouvert.
« La demande a été immédiate sur les USA, l’après-midi même de l’annonce de la réouverture en novembre nous avons eu un pic instantané de réservations », ajoute Yorick Charveriat.
De son côté, la société de gestion des dépenses professionnelles Expensya note une reprise « solide et durable » de +47% des activités de ses utilisateurs en juin 2021 par rapport à juin 2020. D’après les données récoltées par Expensya, la reprise est par ailleurs plus forte sur le terrestre (-21% en 2021 vs -76% en 2020) que sur l’aérien (-41% en 2021 vs -85% en 2020).
Lire aussi :
- Voyage d’affaires : un début de reprise réelle des déplacements professionnels... domestiques !
- SNCF : "Nous sommes sur une montée en charge du voyage d'affaires"
Tel est le crédo dans les allées du club affaires du salon IFTM-Top Résa, qui se tient jusqu’à vendredi 8 octobre 2021 porte de Versailles à Paris.
Dans les rangs des grandes TMC, des petites agences comme des fournisseurs de solutions technologiques pour le voyage d’affaires, la foi dans l’avenir est de mise.
« Nous sommes complètement optimiste pour la suite », lance Yorick Charveriat, directeur général France d’American Express Global Business Travel (AmEx GBT).
Sur le marché français, le leader mondial du secteur indique avoir vu ses activités augmenter de 35% entre mai et septembre 2021.
100% des ses salariés sont revenus au travail. « Les clients ont besoin de voyager à nouveau, les entreprises sont dans les starting-blocks, nous on y croit ! », s’enthousiasme le directeur général d'AmEx GBT.
« L’ouverture des Etats-Unis en novembre, nous l’attendons avec impatience, et je crois que tout le secteur aussi. Je pense que cela va donner le signal mondial, l’Asie devrait suivre petit à petit », croit de son côté Patricia Morosini, directrice du voyage d’affaires de Selectour, chez qui les plateaux d’affaires ont également rouvert.
« La demande a été immédiate sur les USA, l’après-midi même de l’annonce de la réouverture en novembre nous avons eu un pic instantané de réservations », ajoute Yorick Charveriat.
De son côté, la société de gestion des dépenses professionnelles Expensya note une reprise « solide et durable » de +47% des activités de ses utilisateurs en juin 2021 par rapport à juin 2020. D’après les données récoltées par Expensya, la reprise est par ailleurs plus forte sur le terrestre (-21% en 2021 vs -76% en 2020) que sur l’aérien (-41% en 2021 vs -85% en 2020).
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Le voyage d’affaires reprend des couleurs mais…
Pourtant, les niveaux d’activité sont encore bien loin de ceux de 2019. En septembre, AmEx GBT annonce être revenu à 55% de son niveau de 2019 (contre 30% en mai), 50% pour Selectour affaires (contre 40% en juin).
L’objectif, commun à beaucoup d’agences spécialisées sur le secteur, de retrouver 50% d’activité sur l’ensemble de l’année 2021 ne sera pas atteint, à cause d'un un premier semestre 2021 très marqué par les confinements locaux et les restrictions sanitaires internationales.
« Les signaux sont certes encourageants mais la reprise n’est pas encore complète », tempère Patricia Morosini. « Le début de l’année nous a fait prendre du retard. Mais nous pouvons être optimistes pour la suite, nous avons remis nos plateaux d’affaires en activité », ajoute-t-elle.
Surtout, les incertitudes quant à la réouverture de certains marchés long-courrier, Asie en tête, pèsent encore lourdement sur le secteur, essoufflé par de longs mois de panne quasi sèche.
« Lorsqu’une destination affiche des conditions d’entrées peu claires où compliquées, aucune entreprise ne s’y rend. Le manque de clarté et l’incertitude sont les ennemis du voyageur d’affaires », analyse Yorick Charveriat.
La crainte de budgets voyages plus serrés à l’avenir hante aussi l’esprit des patrons de TMC. Bien souvent, les entreprises clientes invoquent officiellement les exigences RSE et l’environnement. Mais derrière, les économies budgétaires semblent se dessiner.
« Mais nous ne sommes pas si inquiets car nous n’oublions pas que le voyage est le carburant indispensable de l’économie mondiale. Les volumes baisseront peut-être oui, mais le coût unitaire du voyage augmentera », prédit enfin Yorick Charveriat.
L’objectif, commun à beaucoup d’agences spécialisées sur le secteur, de retrouver 50% d’activité sur l’ensemble de l’année 2021 ne sera pas atteint, à cause d'un un premier semestre 2021 très marqué par les confinements locaux et les restrictions sanitaires internationales.
« Les signaux sont certes encourageants mais la reprise n’est pas encore complète », tempère Patricia Morosini. « Le début de l’année nous a fait prendre du retard. Mais nous pouvons être optimistes pour la suite, nous avons remis nos plateaux d’affaires en activité », ajoute-t-elle.
Surtout, les incertitudes quant à la réouverture de certains marchés long-courrier, Asie en tête, pèsent encore lourdement sur le secteur, essoufflé par de longs mois de panne quasi sèche.
« Lorsqu’une destination affiche des conditions d’entrées peu claires où compliquées, aucune entreprise ne s’y rend. Le manque de clarté et l’incertitude sont les ennemis du voyageur d’affaires », analyse Yorick Charveriat.
La crainte de budgets voyages plus serrés à l’avenir hante aussi l’esprit des patrons de TMC. Bien souvent, les entreprises clientes invoquent officiellement les exigences RSE et l’environnement. Mais derrière, les économies budgétaires semblent se dessiner.
« Mais nous ne sommes pas si inquiets car nous n’oublions pas que le voyage est le carburant indispensable de l’économie mondiale. Les volumes baisseront peut-être oui, mais le coût unitaire du voyage augmentera », prédit enfin Yorick Charveriat.