"Les touristes français ne boudent pas la Tunisie mais ressentent une certaine peur", selon Hosni Djemmali, président du groupe Sangho - DR : Sangho
« Les ventes Tunisie ne se sont jamais arrêtées, seulement ralenties ».
Aurélien Aufort, directeur général adjoint de Voyamar Aérosun, se veut optimiste quant à l’avenir de la destination sur le marché français.
« On ne peut pas encore tirer de bilan provisoire sur l’année en cours, tant que les mois de juillet et aout ne sont pas passés, mais les premières tendances en termes de départs ne sont pas mauvaises.
Elles le sont, par contre, en termes de prises de commandes à partir du mois de mai. »
Toutefois, la Tunisie reste la destination la plus vendue par le TO, même si l’année 2013 ne devrait pas être aussi bénéfique que 2012.
Un sentiment partagé par Hosni Djemmali, président du groupe Sangho, spécialiste de la Tunisie depuis 1969. « La saison sera moins bonne que l’année dernière alors que la sécurité et l’ordre sont bien meilleurs.
Actuellement, la fréquentation est moyenne (en dehors des Français), avec des touristes européens, des pays de l’Est dont des Russes, et des Algériens. »
Aurélien Aufort, directeur général adjoint de Voyamar Aérosun, se veut optimiste quant à l’avenir de la destination sur le marché français.
« On ne peut pas encore tirer de bilan provisoire sur l’année en cours, tant que les mois de juillet et aout ne sont pas passés, mais les premières tendances en termes de départs ne sont pas mauvaises.
Elles le sont, par contre, en termes de prises de commandes à partir du mois de mai. »
Toutefois, la Tunisie reste la destination la plus vendue par le TO, même si l’année 2013 ne devrait pas être aussi bénéfique que 2012.
Un sentiment partagé par Hosni Djemmali, président du groupe Sangho, spécialiste de la Tunisie depuis 1969. « La saison sera moins bonne que l’année dernière alors que la sécurité et l’ordre sont bien meilleurs.
Actuellement, la fréquentation est moyenne (en dehors des Français), avec des touristes européens, des pays de l’Est dont des Russes, et des Algériens. »
Un amalgame avec les autres pays arabes
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Mais pourquoi les Français boudent-ils autant la destination ?
« Les touristes français ne boudent pas la Tunisie mais ressentent une certaine peur, poursuit Hosni Djemmali.
Le malaise touche aujourd’hui de nombreuses destinations. Un amalgame s’est créé et c’est aujourd‘hui tout le Maghreb et les pays arabes qui souffrent ».
« Même les événements en Egypte ou en Turquie influencent les ventes Tunisie, ajoute Aurélien Aufort. On le constate encore sur les salons, où de nombreux clients qui souhaitent partir sur la Méditerranée veulent à tout prix éviter le Maghreb.
C’est oublier la sympathie des Tunisiens, qui accueillent les touristes dans une ambiance très calme. D’ailleurs, quel touriste a rencontré un problème sur place depuis deux ans ? »
« Les touristes français ne boudent pas la Tunisie mais ressentent une certaine peur, poursuit Hosni Djemmali.
Le malaise touche aujourd’hui de nombreuses destinations. Un amalgame s’est créé et c’est aujourd‘hui tout le Maghreb et les pays arabes qui souffrent ».
« Même les événements en Egypte ou en Turquie influencent les ventes Tunisie, ajoute Aurélien Aufort. On le constate encore sur les salons, où de nombreux clients qui souhaitent partir sur la Méditerranée veulent à tout prix éviter le Maghreb.
C’est oublier la sympathie des Tunisiens, qui accueillent les touristes dans une ambiance très calme. D’ailleurs, quel touriste a rencontré un problème sur place depuis deux ans ? »
Une montée en gamme de l’hôtellerie tunisienne
Alors à 10 jours du boom des départs, Aurélien Aufort a encore bon espoir que les clients réservent en hyper dernière minute.
« La reprise sur la Tunisie est obligatoire, car elle propose un rapport qualité-prix imbattable.
Et puis, les stocks hôteliers en Crète, en Espagne, aux Baléares, sont aujourd’hui très faibles, à cause des nombreux étrangers qui ont déjà réservé.
Sur un hôtel aux prestations similaires, pour une semaine en août, les clients vont économiser jusqu’à 400€ en Tunisie par rapport à la Crète. »
D’ailleurs, Aurélien Aufort prédit une montée en gamme de l’hôtellerie tunisienne dans les années à venir. « Les hôtels les mieux remplis ne sont pas forcément les moins chers, constate-t-il, preuve que les clients français recherchent un certain standard de qualité.
Et en Tunisie, ces prestations seront toujours moins chères qu’ailleurs ».
A plus court terme, la venue de François Hollande apportera-t-elle un message positif sur la destination ?
Hosni Djemmali y croit dur comme fer. « Le tourisme va reprendre en 2014, après les élections et la mise en place des institutions. 2015 sera quant à elle une année record. »
LIRE AUSSI :
- I. Tunisie : une destination en panne sur le marché français
- II. Tunisie : le tourisme français a chuté de 47% au cours du 1er semestre 2013
- III. La Tunisie ne fait plus recette dans les agences autrement qu'en VDM...
« La reprise sur la Tunisie est obligatoire, car elle propose un rapport qualité-prix imbattable.
Et puis, les stocks hôteliers en Crète, en Espagne, aux Baléares, sont aujourd’hui très faibles, à cause des nombreux étrangers qui ont déjà réservé.
Sur un hôtel aux prestations similaires, pour une semaine en août, les clients vont économiser jusqu’à 400€ en Tunisie par rapport à la Crète. »
D’ailleurs, Aurélien Aufort prédit une montée en gamme de l’hôtellerie tunisienne dans les années à venir. « Les hôtels les mieux remplis ne sont pas forcément les moins chers, constate-t-il, preuve que les clients français recherchent un certain standard de qualité.
Et en Tunisie, ces prestations seront toujours moins chères qu’ailleurs ».
A plus court terme, la venue de François Hollande apportera-t-elle un message positif sur la destination ?
Hosni Djemmali y croit dur comme fer. « Le tourisme va reprendre en 2014, après les élections et la mise en place des institutions. 2015 sera quant à elle une année record. »
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