
Aurélien Aufort (Voyamar) : Naya Club proposera 17 Naya Club et 9 Naya Collection, répartis dans 13 destinations - photo Marietton Développement
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TourMaG - Naya Club fête ses 10 ans en 2025, avez-vous prévu des festivités ?
Aurélien Aufort : En effet, Naya Club souffle les bougies de sa 10ème saison !
Pour marquer le coup, nous préparons une saison anniversaire avec des surprises et des temps forts dans l’ensemble des clubs : des soirées spéciales et animations thématiques, une semaine anniversaire dans chaque destination, ou encore des offres privilèges pour récompenser la fidélité des vacanciers.
TourMaG - Quelle sera l'offre Naya Club pour l'été 2025 ?
Aurélien Aufort : Naya Club proposera 17 Naya Club et 9 Naya Collection, répartis dans 13 destinations : Crète, Croatie, Égypte, Espagne, Dubaï, Ibiza, Majorque, Maroc, Monténégro, Sardaigne, Sicile, Thaïlande et Tunisie. Nous lançons trois nouvelles adresses : un Naya Club au Monténégro, un autre à Majorque et une adresse Naya Collection à Ibiza.
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Voyamar Club : "Les clients qui viennent en agences actuellement veulent du prix"

Aurélien Aufort : Nous sommes à +10% de croissance sur les clubs en prises de commandes. Cette progression est tirée par les performances de la Tunisie. La destination, connue pour son rapport qualité - prix, enregistre une très forte croissance. Les clients qui viennent en agences actuellement veulent du prix.
La clientèle plus premium n'a pas encore passé la porte des agences pour venir acheter les vacances d'été. L'Espagne, avec les Baléares notamment, se démarque aussi, et passe au-dessus de l'Italie et de la Grèce.
Nous avons 3 Naya Club à Majorque, et celui qui se détache le plus actuellement, est notre nouvelle adresse axée "petits prix".
Notre nouveau club premium à Ibiza fonctionne bien également. Cela peut paraître contradictoire avec ce que je viens de dire, mais sur Ibiza il y a peu de clubs. Nous avons un partenariat fort avec le groupe Palladium qui nous permet d'avoir du stock. Le démarrage est donc plutôt bon, car l'offre globale est restreinte.
Les clubs en Egypte tirent également leur épingle du jeu sur l'hiver. Enfin Marrakech marque également des points.
Naya Club : "Stratégiquement pour 2026, nous allons développer une gamme de prix d'appel"
TourMaG - Face à cette tendance petits prix, pourriez-vous développer davantage l'offre "entrée de gamme" ?
Aurélien Aufort :Stratégiquement pour 2026, nous allons développer une gamme de prix d'appel. Nous avons des clubs famille, premium et nous allons essayer de travailler sur des hôtels qui correspondent à une frange de la population qui a un pouvoir d'achat moins élevé.
Lorsque les prix grimpent de 3 à 4% par an depuis 4 ans, à l'arrivée, cela fait une hausse de 12% à 16% sans compter l'inflation sur les tarifs de l'aérien...
TourMaG - Sur la Grèce, les séismes sur Santorin ont-ils un impact sur les carnets de réservations ?
Aurélien Aufort :Sur la Grèce, c'est plus compliqué. Il y a peut-être une effet Santorin. Mais sur la Croatie aussi. Les prix ont augmenté sur la destination aussi bien sur le terrestre que sur l'aérien. D'ailleurs, les hôteliers commencent à nous faire des offres.
Quant à l'aérien, nous atteignons des tarifs qui sont similaires ceux à des vols long-courriers. La Grèce va redevenir abordable dans les semaines à venir, les compagnies vont réguler et les prix vont baisser. Si ce n'est pas le cas, les clients choisiront d'autres destinations au Maghreb, ou même en long-courrier. Nous constatons d'ailleurs, chez Héliades, que la République dominicaine en club sur la saison estivale reprend du poil de la bête.
TourMaG - Vous avez lancé deux clubs en Thaïlande cet hiver, ont-ils rencontré leur public ?
Aurélien Aufort : Oui, nous allons d'ailleurs les reconduire cet été et l'hiver prochain.
Aurélien Aufort :Stratégiquement pour 2026, nous allons développer une gamme de prix d'appel. Nous avons des clubs famille, premium et nous allons essayer de travailler sur des hôtels qui correspondent à une frange de la population qui a un pouvoir d'achat moins élevé.
Lorsque les prix grimpent de 3 à 4% par an depuis 4 ans, à l'arrivée, cela fait une hausse de 12% à 16% sans compter l'inflation sur les tarifs de l'aérien...
TourMaG - Sur la Grèce, les séismes sur Santorin ont-ils un impact sur les carnets de réservations ?
Aurélien Aufort :Sur la Grèce, c'est plus compliqué. Il y a peut-être une effet Santorin. Mais sur la Croatie aussi. Les prix ont augmenté sur la destination aussi bien sur le terrestre que sur l'aérien. D'ailleurs, les hôteliers commencent à nous faire des offres.
Quant à l'aérien, nous atteignons des tarifs qui sont similaires ceux à des vols long-courriers. La Grèce va redevenir abordable dans les semaines à venir, les compagnies vont réguler et les prix vont baisser. Si ce n'est pas le cas, les clients choisiront d'autres destinations au Maghreb, ou même en long-courrier. Nous constatons d'ailleurs, chez Héliades, que la République dominicaine en club sur la saison estivale reprend du poil de la bête.
TourMaG - Vous avez lancé deux clubs en Thaïlande cet hiver, ont-ils rencontré leur public ?
Aurélien Aufort : Oui, nous allons d'ailleurs les reconduire cet été et l'hiver prochain.
Circsuits : reprise de la Jordanie, l'Ouest américain marque le pas
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TourMaG - Sur le circuit accompagné, quelles sont les destinations qui ont le vent en poupe ?
Aurélien Aufort :Le Canada progresse alors que cela fait deux ans qu'il était en retrait. Nous enregistrons une très grosse demande sur l'Italie, dans les Pouilles notamment et sur l'Espagne. Idem sur l'Asie.
L'Afrique Australe, les croisières en Égypte affichent aussi de belles couleurs. Nous constatons une grosse reprise de la Jordanie, sur des circuits plutôt premium avec des groupes plus restreints. Les niveaux de la Jordanie ne sont pas loin de ceux des croisières en Égypte sur le Nil. La Jordanie était une destination importe avant le 7 octobre, elle représentait 10 M€ de volume d'activité.
Enfin, sur l'Amérique latine, c'est le Brésil qui sort du lot.
TourMaG - Quid des Etats-Unis...
Aurélien Aufort :C'est compliqué pour les GIR dans l'Ouest américain, mais c'était déjà le cas avant l'élection de Donald Trump. Nous étions déjà en retrait. En revanche, il n'y a aucun frein sur New York. Je reste confiant sur les Etats-Unis car c'est une destination unique. Et puis nous sentons une bascule sur les autres destinations...
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Enfin, sur l'Amérique latine, c'est le Brésil qui sort du lot.
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