"La volonté du conflit est plus forte du côté d'Israël que de l'Iran" explique Pascal Boniface de l'IRIS - Depositphotos @Belegan
Le monde que nous avons connu dans les années 90 et 2000 n'est plus.
La paix éternelle, dans laquelle était bercée l'Europe, à la sortie de la 2nde guerre mondiale est mise à mal par la Russie, suite à son attaque non provoquée de l'Ukraine. Ce n'est pas tout, les attentats du 7 octobre 2023 ont fait du Proche-Orient, la nouvelle poudrière du globe.
Il est de plus en plus compliqué de comprendre le monde qui nous entoure.
Ce fut tout l'enjeu de l'intervention de Pascal Boniface, le directeur de l'Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS), lors de la convention des EDV Ile-de-France.
"Nous sommes dans un environnement chaotique et globalisé, s’intéresser à la géopolitique ne doit pas être que l’affaire des professionnels du ministère des Affaires étrangères, mais l’affaire de tous.
Vous devez vous impliquer non pas pour en devenir un expert, mais juste pour exercer vos fonctions de responsable d'entreprise.
i[Il n'est plus possible d'ignorer ce qu'il se passe à l'extérieur, que vous soyez patron ou citoyen." met-il en garde.
Si le sujet nous concerne tous, et nous passionne, c'est avant tout car nous vivons dans un système globalisé. Une crise dans une partie reculée du globe peut créer un séisme politique ou économique en Europe ou aux Etats-Unis.
La paix éternelle, dans laquelle était bercée l'Europe, à la sortie de la 2nde guerre mondiale est mise à mal par la Russie, suite à son attaque non provoquée de l'Ukraine. Ce n'est pas tout, les attentats du 7 octobre 2023 ont fait du Proche-Orient, la nouvelle poudrière du globe.
Il est de plus en plus compliqué de comprendre le monde qui nous entoure.
Ce fut tout l'enjeu de l'intervention de Pascal Boniface, le directeur de l'Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS), lors de la convention des EDV Ile-de-France.
"Nous sommes dans un environnement chaotique et globalisé, s’intéresser à la géopolitique ne doit pas être que l’affaire des professionnels du ministère des Affaires étrangères, mais l’affaire de tous.
Vous devez vous impliquer non pas pour en devenir un expert, mais juste pour exercer vos fonctions de responsable d'entreprise.
i[Il n'est plus possible d'ignorer ce qu'il se passe à l'extérieur, que vous soyez patron ou citoyen." met-il en garde.
Si le sujet nous concerne tous, et nous passionne, c'est avant tout car nous vivons dans un système globalisé. Une crise dans une partie reculée du globe peut créer un séisme politique ou économique en Europe ou aux Etats-Unis.
"Nous n'avons plus vraiment de grands leaders" pour régler les crises
Au XVIIIe siècle, l'annexion de la Crimée par Catherine II, n'avait pas ému grand monde. Deux siècles plus tard, le même mouvement, avec cette fois-ci Poutine à la charge, cela débouche sur une crise internationale majeure.
De même, la présidentielle US est devenue au fil du temps, "une sorte d'élection mondiale au suffrage censitaire.
Ce n'est pas juste un acte politique américain, surtout avec 2 propositions aussi différentes, c'est un fait mondial," résume l'expert des soubresauts de notre planète.
A ce catalyseur qu'est la mondialisation, nous devons rajouter le fait que nous sommes dans une période chaotique. Les crises se succèdent, sans que personne ne s'élève vraiment pour les éteindre.
"Nous n'avons plus vraiment de grands leaders, du type : Georges Bush père, François Mitterrand, Helmut Kohl ou Mikhaïl Gorbatchev.
La fin de la guerre froide a été gérée par des hommes sages. Tous les crépuscules d'empires ont débouché sur des guerres mondiales, cela n'a pas été le cas.
Depuis, la puissance s'est émiettée entre différents pôles. Nous avons un retour de la conflictualité, les rivalités l'emportent sur la coopération, " affirme le fondateur de l'IRIS.
Dans les années 90, deux blocs régissaient le monde.
Trente ans plus tard, ils sont multiples, avec l'émergence de la Chine, des Emirats ou encore la révolte des Etats africains, à l'encontre des puissances du siècle dernier.
Il existe, 3 grandes coupures qui pourraient nous occuper pendant quelques années, voire décennies.
"La première coupure, concerne la Russie et l'occident. Le monde occidental se prend pour le monde, c'est une erreur.
Je peux vous garantir, que vous n'êtes pas près d'emmener des clients de l'autre côté du Danube. Cette coupure est durable, du moins tant que Vladimir Poutine sera au pouvoir," précise-t-il.
Pour en arriver là, explique le géopolitologue, les pays de l'Ouest ont accumulé les erreurs, de l'élargissement de l'OTAN à l'intervention en Libye, en passant par la guerre au Kosovo.
Malgré tout, aucune de ces fautes "ne justifie la guerre" en Ukraine.
A lire : Guerre Ukraine : "La vérité est horrifiante" selon Mariana Oleskiv
"Vladimir Poutine a gagné des territoires, mais il a perdu la guerre. La Russie est désormais moins puissante qu'elle ne l'était au début de la l'invasion. De plus, il voulait affaiblir l'OTAN or, il l'a renforcée, il a aussi augmenté l'influence américaine en Europe.
Il voulait montrer la force de son pays, nous n'en voyons que ses faiblesses.
D'ailleurs j'aimerais que l'on m'explique comment ils arriveront à Berlin ou Varsovie, alors qu'ils n'ont pas réussi à prendre Kiev.La menace militaire russe sur l'Europe est un mythe."
De même, la présidentielle US est devenue au fil du temps, "une sorte d'élection mondiale au suffrage censitaire.
Ce n'est pas juste un acte politique américain, surtout avec 2 propositions aussi différentes, c'est un fait mondial," résume l'expert des soubresauts de notre planète.
A ce catalyseur qu'est la mondialisation, nous devons rajouter le fait que nous sommes dans une période chaotique. Les crises se succèdent, sans que personne ne s'élève vraiment pour les éteindre.
"Nous n'avons plus vraiment de grands leaders, du type : Georges Bush père, François Mitterrand, Helmut Kohl ou Mikhaïl Gorbatchev.
La fin de la guerre froide a été gérée par des hommes sages. Tous les crépuscules d'empires ont débouché sur des guerres mondiales, cela n'a pas été le cas.
Depuis, la puissance s'est émiettée entre différents pôles. Nous avons un retour de la conflictualité, les rivalités l'emportent sur la coopération, " affirme le fondateur de l'IRIS.
Dans les années 90, deux blocs régissaient le monde.
Trente ans plus tard, ils sont multiples, avec l'émergence de la Chine, des Emirats ou encore la révolte des Etats africains, à l'encontre des puissances du siècle dernier.
Il existe, 3 grandes coupures qui pourraient nous occuper pendant quelques années, voire décennies.
"La première coupure, concerne la Russie et l'occident. Le monde occidental se prend pour le monde, c'est une erreur.
Je peux vous garantir, que vous n'êtes pas près d'emmener des clients de l'autre côté du Danube. Cette coupure est durable, du moins tant que Vladimir Poutine sera au pouvoir," précise-t-il.
Pour en arriver là, explique le géopolitologue, les pays de l'Ouest ont accumulé les erreurs, de l'élargissement de l'OTAN à l'intervention en Libye, en passant par la guerre au Kosovo.
Malgré tout, aucune de ces fautes "ne justifie la guerre" en Ukraine.
A lire : Guerre Ukraine : "La vérité est horrifiante" selon Mariana Oleskiv
"Vladimir Poutine a gagné des territoires, mais il a perdu la guerre. La Russie est désormais moins puissante qu'elle ne l'était au début de la l'invasion. De plus, il voulait affaiblir l'OTAN or, il l'a renforcée, il a aussi augmenté l'influence américaine en Europe.
Il voulait montrer la force de son pays, nous n'en voyons que ses faiblesses.
D'ailleurs j'aimerais que l'on m'explique comment ils arriveront à Berlin ou Varsovie, alors qu'ils n'ont pas réussi à prendre Kiev.La menace militaire russe sur l'Europe est un mythe."
Poutine : "Son remplaçant ne sera pas un nouveau Mikhaïl Gorbatchev"
Et mauvaise nouvelle : la résolution du conflit ne passera pas par une éviction du président russe, "Vladimir Poutine ne perdra pas le pouvoir.
Il est le produit d'un système. Son remplaçant ne sera pas un nouveau Mikhaïl Gorbatchev. Nous sommes donc durablement coupés de la Russie. Combien de temps durera cette guerre ?
Les buts de guerre que Volodymyr Zelensky s'est fixés sont, tout simplement, irréalisables," estime Pascal Boniface.
Selon le spécialiste, la reprise par l'Ukraine de l'ensemble des territoires annexés par la Russie est une... utopie.
Les Ukrainiens sont 5 fois moins nombreux que les Russes et l'armée de Poutine ne fait plus craindre un risque existentiel sur son voisin, donc la motivation va s'étioler.
De plus, il ne faudra pas attendre une réponse militaire au sol de la part de l'OTAN.
i[Sur les plateaux télé, vous avez toujours des Churchill de comptoirs qui veulent faire la guerre.
bOn n'enverra pas envoyer des soldats en Ukraine, sinon ce serait la troisième guerre mondiale.]b En face, la Russie a l'arme nucléaire,]i".
La 2e coupure recensée par le géopolitologue n'est autre que celle entre l'Occident et... le reste du monde.
Mais dans ce grand sac, il existe des nuances importantes, nous parlons là du Sud global, donc l'ancien tiers monde. Ce n'est bien sûr plus le cas maintenant, certains sont devenus riches.
Il est le produit d'un système. Son remplaçant ne sera pas un nouveau Mikhaïl Gorbatchev. Nous sommes donc durablement coupés de la Russie. Combien de temps durera cette guerre ?
Les buts de guerre que Volodymyr Zelensky s'est fixés sont, tout simplement, irréalisables," estime Pascal Boniface.
Selon le spécialiste, la reprise par l'Ukraine de l'ensemble des territoires annexés par la Russie est une... utopie.
Les Ukrainiens sont 5 fois moins nombreux que les Russes et l'armée de Poutine ne fait plus craindre un risque existentiel sur son voisin, donc la motivation va s'étioler.
De plus, il ne faudra pas attendre une réponse militaire au sol de la part de l'OTAN.
i[Sur les plateaux télé, vous avez toujours des Churchill de comptoirs qui veulent faire la guerre.
bOn n'enverra pas envoyer des soldats en Ukraine, sinon ce serait la troisième guerre mondiale.]b En face, la Russie a l'arme nucléaire,]i".
La 2e coupure recensée par le géopolitologue n'est autre que celle entre l'Occident et... le reste du monde.
Mais dans ce grand sac, il existe des nuances importantes, nous parlons là du Sud global, donc l'ancien tiers monde. Ce n'est bien sûr plus le cas maintenant, certains sont devenus riches.
"La Chine n'est pas l'allié de la Russie, elle est partenaire"
"Ces pays n'ont pas un projet, mais un rejet commun : un monde dirigé par l'Occident.
Ils ne veulent plus de ça, ils veulent devenir souverains. Ils ne veulent pas d'une relation bilatérale exclusive, qui les maintient dans une dépendance, vis-à-vis des pays de l'Ouest.
Contrairement à ce que nous pouvons entendre, la Chine n'est pas l'allié de la Russie, elle est partenaire.
Le pouvoir chinois veut maintenir des relations avec l'Occident, pour garantir sa réussite économique, mais ne veut pas d'une Russie occidentale à ses frontières," poursuit le spécialiste.
Et dans ce sud global, vous avez un noyau dur de protestataires qui s'est baptisé : BRICS.
Un acronyme créé par un banquier d'affaires pour rassurer les marchés en pleine crise, après les attentats de 2001. Jim O'Neill souhaitait mettre en avant la réussite économique de quelques pays.
Ils sont maintenant 9 nations et 20 attendent au bureau d'administration pour rentrer dans ce cercle privé. Le point de bascule pourrait bien être l'entrée de la Turquie, qui s'installera encore davantage comme le pont jeté entre les deux rives.
Pour pouvoir réinstaurer le dialogue entre le nord et le sud, ce dernier doit changer de logiciel.
"Nous devons arrêter de penser qu'il suffit de faire de la pédagogie pour qu'ils comprennent, les différentes guerres en cours.
Quant au G7, Emmanuel Macron était content de dire que Volodymyr Zelensky est venu à bord d'un avion français, les Brésiliens et les Indiens étaient ulcérés. Ils ne veulent pas entendre parler de cette guerre.
En juin dernier, Lula (Président du Brésil, ndlr) a dit à Macron : si tu recommences à parler d'Ukraine, je ne viens pas. Ils ont leur propre opinion et leur agenda," assure Pascal Boniface.
L'autre but commun des BRICS est de "dédollariser" l'économie internationale, pour éviter les répercussions de potentielles sanctions américaines.
Ils ne veulent plus de ça, ils veulent devenir souverains. Ils ne veulent pas d'une relation bilatérale exclusive, qui les maintient dans une dépendance, vis-à-vis des pays de l'Ouest.
Contrairement à ce que nous pouvons entendre, la Chine n'est pas l'allié de la Russie, elle est partenaire.
Le pouvoir chinois veut maintenir des relations avec l'Occident, pour garantir sa réussite économique, mais ne veut pas d'une Russie occidentale à ses frontières," poursuit le spécialiste.
Et dans ce sud global, vous avez un noyau dur de protestataires qui s'est baptisé : BRICS.
Un acronyme créé par un banquier d'affaires pour rassurer les marchés en pleine crise, après les attentats de 2001. Jim O'Neill souhaitait mettre en avant la réussite économique de quelques pays.
Ils sont maintenant 9 nations et 20 attendent au bureau d'administration pour rentrer dans ce cercle privé. Le point de bascule pourrait bien être l'entrée de la Turquie, qui s'installera encore davantage comme le pont jeté entre les deux rives.
Pour pouvoir réinstaurer le dialogue entre le nord et le sud, ce dernier doit changer de logiciel.
"Nous devons arrêter de penser qu'il suffit de faire de la pédagogie pour qu'ils comprennent, les différentes guerres en cours.
Quant au G7, Emmanuel Macron était content de dire que Volodymyr Zelensky est venu à bord d'un avion français, les Brésiliens et les Indiens étaient ulcérés. Ils ne veulent pas entendre parler de cette guerre.
En juin dernier, Lula (Président du Brésil, ndlr) a dit à Macron : si tu recommences à parler d'Ukraine, je ne viens pas. Ils ont leur propre opinion et leur agenda," assure Pascal Boniface.
L'autre but commun des BRICS est de "dédollariser" l'économie internationale, pour éviter les répercussions de potentielles sanctions américaines.
USA vs Chine : une nouvelle guerre mondiale ?
La dernière coupure majeure se passe outre-Atlantique, elle oppose les Etats-Unis à la Chine.
Et ce conflit va nous occuper un certain temps, en espérant qu'il ne termine pas en bain de sang. Ce schisme ne serait autre qu'un énième épisode du Piège de Thucydide.
"L'auteur de la La Guerre du Péloponnèse écrit que la bataille était devenue inévitable entre Sparte et Athènes, à partir du moment où Sparte ne pouvait pas accepter la montée en puissance d'Athènes.
Sparte a décrété que c'était le bon moment de passer à l'offensive parce que l'autre camp n'était pas trop développé.
Dans le cas présent, est-ce que les USA vont accepter d'être dépassés par la Chine ?
Si nous regardons dans les livres d'histoire, le monde a connu 16 cas où le numéro 2 a rattrapé le numéro 1. Dans 12 cas cela a débouché sur une guerre.
Ces tensions ne trouvent pas leur genèse dans la nature du pouvoir politique chinois, mais bien dans des raisons d'ordre économique.
"Lorsque la Chine adhère à l'OMC en 2001, elle fait 10% du PIB US, aujourd'hui, elle représente près de 75%. C'est inacceptable pour les Américains. Ils sont convaincus qu'ils ont une mission civilisatrice.
Quand vous croyez cela et que vous êtes la 1ère puissance mondiale, vous ne voulez pas céder votre place," estime Pascal Boniface.
La seule écharde dans le pied chinois, outre la santé financière du pays, n'est autre que son tout puissant Xi Jinping. Le président a rompu la règle des 2 mandats et pourrait rester trop longtemps au pouvoir, donc être encore plus autoritaire et prendre de mauvaises décisions.
Et ce conflit va nous occuper un certain temps, en espérant qu'il ne termine pas en bain de sang. Ce schisme ne serait autre qu'un énième épisode du Piège de Thucydide.
"L'auteur de la La Guerre du Péloponnèse écrit que la bataille était devenue inévitable entre Sparte et Athènes, à partir du moment où Sparte ne pouvait pas accepter la montée en puissance d'Athènes.
Sparte a décrété que c'était le bon moment de passer à l'offensive parce que l'autre camp n'était pas trop développé.
Dans le cas présent, est-ce que les USA vont accepter d'être dépassés par la Chine ?
Si nous regardons dans les livres d'histoire, le monde a connu 16 cas où le numéro 2 a rattrapé le numéro 1. Dans 12 cas cela a débouché sur une guerre.
Ces tensions ne trouvent pas leur genèse dans la nature du pouvoir politique chinois, mais bien dans des raisons d'ordre économique.
"Lorsque la Chine adhère à l'OMC en 2001, elle fait 10% du PIB US, aujourd'hui, elle représente près de 75%. C'est inacceptable pour les Américains. Ils sont convaincus qu'ils ont une mission civilisatrice.
Quand vous croyez cela et que vous êtes la 1ère puissance mondiale, vous ne voulez pas céder votre place," estime Pascal Boniface.
La seule écharde dans le pied chinois, outre la santé financière du pays, n'est autre que son tout puissant Xi Jinping. Le président a rompu la règle des 2 mandats et pourrait rester trop longtemps au pouvoir, donc être encore plus autoritaire et prendre de mauvaises décisions.
"La grande crainte est qu'Israël aille jusqu'au conflit armé avec l'Iran"
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Alors que le monde pourrait basculer dans un conflit mondial, la première étincelle pourrait s'allumer en Europe.
"Le risque de guerre mondiale existe en Ukraine, pas au Proche-Orient. Il y a bien une tendance à l'embrasement, mais pas à un conflit international.
La grande crainte est qu'Israël aille jusqu'au conflit armé avec l'Iran. Les deux alliés politiques de Benyamin Netanyahou sont des extrémistes, ils lui ont dit qu'en cas de cessez-le-feu, ils quitteront la coalition gouvernementale.
De plus, il a regagné en popularité, il y a un risque réel d'amplification du conflit, seul Biden peut le freiner.
La volonté du conflit est plus forte du côté d'Israël, car le rapport de force joue en leur faveur. Voudront-ils calibrer ou envoyer un message fort ?"
Tout va donc dépendre de la réponse d'Israël, après l'attaque iranienne, de la semaine dernière.
D'un côté Biden appuie pour une réplique modérée, tout en épargnant les installations énergétiques iraniennes, quand Trump pousse pour que Tsahal bombarde les complexes pétro-gaziers du pays, afin de créer une crise économique aux USA, pour faire perdre l'élection à Kamala Harris.
Finalement, le monde dans lequel le tourisme s'est développé est en voie de disparition. Les voyageurs ne peuvent plus bénéficier de l'ESTA s'ils sont allés à Cuba, l'Allemagne a rétabli ses frontières, le Mali et le Niger ont fermé l'espace aérien aux avions français.
Ces grandes cassures et tensions redonnent un rôle aux frontières.
"Il y a toujours eu des interdits. Je pense que nous allons connaître quelques phénomènes comme cela, mais je ne crois pas que nous assistons à une tendance lourde de fermeture du monde," conclut en forme d'espoir, celui qui n'est pas habitué à donner des bonne nouvelles de notre petite planète bleue.
"Le risque de guerre mondiale existe en Ukraine, pas au Proche-Orient. Il y a bien une tendance à l'embrasement, mais pas à un conflit international.
La grande crainte est qu'Israël aille jusqu'au conflit armé avec l'Iran. Les deux alliés politiques de Benyamin Netanyahou sont des extrémistes, ils lui ont dit qu'en cas de cessez-le-feu, ils quitteront la coalition gouvernementale.
De plus, il a regagné en popularité, il y a un risque réel d'amplification du conflit, seul Biden peut le freiner.
La volonté du conflit est plus forte du côté d'Israël, car le rapport de force joue en leur faveur. Voudront-ils calibrer ou envoyer un message fort ?"
Tout va donc dépendre de la réponse d'Israël, après l'attaque iranienne, de la semaine dernière.
D'un côté Biden appuie pour une réplique modérée, tout en épargnant les installations énergétiques iraniennes, quand Trump pousse pour que Tsahal bombarde les complexes pétro-gaziers du pays, afin de créer une crise économique aux USA, pour faire perdre l'élection à Kamala Harris.
Finalement, le monde dans lequel le tourisme s'est développé est en voie de disparition. Les voyageurs ne peuvent plus bénéficier de l'ESTA s'ils sont allés à Cuba, l'Allemagne a rétabli ses frontières, le Mali et le Niger ont fermé l'espace aérien aux avions français.
Ces grandes cassures et tensions redonnent un rôle aux frontières.
"Il y a toujours eu des interdits. Je pense que nous allons connaître quelques phénomènes comme cela, mais je ne crois pas que nous assistons à une tendance lourde de fermeture du monde," conclut en forme d'espoir, celui qui n'est pas habitué à donner des bonne nouvelles de notre petite planète bleue.