Il faut plus d’un week-end pour découvrir Istanbul. Mieux vaut prendre son temps et revenir plusieurs fois plutôt que d’enchainer à la course les sites répartis de part et d’autre de la Corne d’Or - PHOTO JFR
Se réveiller à Istanbul, en turquie au son des sirènes de ferries sillonnant le Bosphore offre un premier instant de magie.
Rêves d’Orient soudain transcendés dans cette métropole de près de 20 millions d’habitants jetée entre deux continents… Voilà l’une des villes à la plus forte charge émotionnelle du monde, depuis des siècles.
Celle qui fut capitale romaine, byzantine, ottomane et aujourd’hui… touristique, reste l’un des symboles de la rencontre entre l’Europe et l’Asie.
Le genre de cité capable de rassembler en son cœur toutes les intrigues de l’Histoire, mêlant la force du commerce et le melting-pot des peuples. La mondialisation avant l’heure…
Rêves d’Orient soudain transcendés dans cette métropole de près de 20 millions d’habitants jetée entre deux continents… Voilà l’une des villes à la plus forte charge émotionnelle du monde, depuis des siècles.
Celle qui fut capitale romaine, byzantine, ottomane et aujourd’hui… touristique, reste l’un des symboles de la rencontre entre l’Europe et l’Asie.
Le genre de cité capable de rassembler en son cœur toutes les intrigues de l’Histoire, mêlant la force du commerce et le melting-pot des peuples. La mondialisation avant l’heure…
Mélopées de l’appel à la prière
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Tour de Galata, quartier de Beyoglu, un soir d’avril. Malgré la foule qui se presse sur l’étroite terrasse circulaire du sommet, malgré les selfies pour immortaliser l’instant, le coucher du soleil sur la ville reste une affaire de poésie personnelle.
Magnifique rougeoiement du ciel dans lequel se dressent les minarets de la basilique Sainte-Sophie, des mosquées Bleue et Süleymaniye, étendards blancs de la foi musulmane.
Et quand de ceux-ci s’élèvent au même instant les mélopées de l’appel à la prière du soir, enveloppant Istanbul dans un halo mélodieux, on ne peut que s’incliner devant la beauté stupéfiante de la ville.
Magnifique rougeoiement du ciel dans lequel se dressent les minarets de la basilique Sainte-Sophie, des mosquées Bleue et Süleymaniye, étendards blancs de la foi musulmane.
Et quand de ceux-ci s’élèvent au même instant les mélopées de l’appel à la prière du soir, enveloppant Istanbul dans un halo mélodieux, on ne peut que s’incliner devant la beauté stupéfiante de la ville.
Coupoles de zinc gris-bleu
Il faut plus d’un week-end pour découvrir Istanbul. Mieux vaut prendre son temps et revenir plusieurs fois plutôt que d’enchainer à la course les sites répartis de part et d’autre de la Corne d’Or, ce bras de mer s’enfonçant au cœur de la ville européenne. Une telle cité ne se consomme pas.
Elle s’inocule comme un élixir, à petites doses, en se coulant dans un flot humain harmonieux, jamais surmené. Bien sûr, on ira visiter Topkapi, l’immense palais et son harem.
On admirera aussi la coupole azur de la mosquée Bleue, les intrications chrétiennes et musulmanes de Sainte-Sophie, l’immensité de la mosquée de Soliman le Magnifique, tous édifices religieux reconnaissables à leurs minarets et à leurs coupoles de zinc gris-bleu.
Elle s’inocule comme un élixir, à petites doses, en se coulant dans un flot humain harmonieux, jamais surmené. Bien sûr, on ira visiter Topkapi, l’immense palais et son harem.
On admirera aussi la coupole azur de la mosquée Bleue, les intrications chrétiennes et musulmanes de Sainte-Sophie, l’immensité de la mosquée de Soliman le Magnifique, tous édifices religieux reconnaissables à leurs minarets et à leurs coupoles de zinc gris-bleu.
Anciens caravansérails
Sans hésiter, on se perdra dans le labyrinthe commercial de la ville.
Du quartier de Beyazit à celui d’Eminönü, au bord du Bosphore, le barnum boutiquier laisse sans voix. Textile, bimbeloterie, faïence, joaillerie, cuir… des monceaux de marchandises emballées dans d’immenses sacs de toile, empilés sur des chariots tirés par des petites mains, vont et viennent dans le Grand Bazar, quadrillage infini d’allées couvertes aux milliers d’échoppes et aussi de han, ces anciens caravansérails où jadis, les marchands faisaient halte.
Des boutiques aux artisans, il n’y a qu’un pas mais il faut oser le franchir… Juste au nord du Grand Bazar, le Büyük Valide Han, le plus grand de la vieille ville, accueille en haut d’un glauque escalier de sombres corridors.
S’y alignent des ateliers d’étameurs et de bijoutiers. Ambiance « médiévale » garantie dans ces passages où les métiers manuels se transmettent entre générations depuis des siècles. Et où les artisans, si l’on passe une tête dans la porte, vous accueillent aimablement.
Du quartier de Beyazit à celui d’Eminönü, au bord du Bosphore, le barnum boutiquier laisse sans voix. Textile, bimbeloterie, faïence, joaillerie, cuir… des monceaux de marchandises emballées dans d’immenses sacs de toile, empilés sur des chariots tirés par des petites mains, vont et viennent dans le Grand Bazar, quadrillage infini d’allées couvertes aux milliers d’échoppes et aussi de han, ces anciens caravansérails où jadis, les marchands faisaient halte.
Des boutiques aux artisans, il n’y a qu’un pas mais il faut oser le franchir… Juste au nord du Grand Bazar, le Büyük Valide Han, le plus grand de la vieille ville, accueille en haut d’un glauque escalier de sombres corridors.
S’y alignent des ateliers d’étameurs et de bijoutiers. Ambiance « médiévale » garantie dans ces passages où les métiers manuels se transmettent entre générations depuis des siècles. Et où les artisans, si l’on passe une tête dans la porte, vous accueillent aimablement.
Istanbul : en ferry sur le Bosphore…
Pour rejoindre les célèbres commerces d’épices du Bazar égyptien, un lieu un peu trop restauré pour les touristes, il faut dévaler des rues étroites bordées de boutiques envahies de tissus.
Le bazar débouche sur le pont de Galata, avec ses pêcheurs et sa noria de ferries desservant les quartiers et les villages des rives du Bosphore. Impossible de quitter Istanbul sans avoir testé cette facile croisière.
Chaque matin, un ferry remonte le détroit jusqu’à la localité d’Anadolu Kavagi, aux portes de la mer Noire. Un voyage aller-retour de 6h où l’on glisse entre deux mondes, de l’Europe à l’Asie et vice versa.
Immense palais de Dolmabahce (résidence des sultans au 19ème s.), mosquées conquérantes, collines envahies d’habitations, maisons bourgeoises de rives dont certaines, devenues rares, sont encore en bois (les yali), porte-conteneurs ou vraquiers immatriculés au Libéria ou aux Caraïbes filant vers quelque port de la mer Noire… cette fracture continentale est emplie de vie.
Le bazar débouche sur le pont de Galata, avec ses pêcheurs et sa noria de ferries desservant les quartiers et les villages des rives du Bosphore. Impossible de quitter Istanbul sans avoir testé cette facile croisière.
Chaque matin, un ferry remonte le détroit jusqu’à la localité d’Anadolu Kavagi, aux portes de la mer Noire. Un voyage aller-retour de 6h où l’on glisse entre deux mondes, de l’Europe à l’Asie et vice versa.
Immense palais de Dolmabahce (résidence des sultans au 19ème s.), mosquées conquérantes, collines envahies d’habitations, maisons bourgeoises de rives dont certaines, devenues rares, sont encore en bois (les yali), porte-conteneurs ou vraquiers immatriculés au Libéria ou aux Caraïbes filant vers quelque port de la mer Noire… cette fracture continentale est emplie de vie.
Istiklâl, artère commerçante « européenne »
Devant le nouveau pont à haubans sur le Bosphore, l’imposant et majestueux Yavuz Sultan Selim (2016), l’escale de 2h30 à Anadolu Kavagi laisse le temps de s’attabler à l’un des nombreux restaurants de poissons du port, ou de grimper à une ancienne forteresse génoise.
Avant de revenir, soleil déclinant, dans le cœur nucléaire d’Istanbul. Il sera encore temps d’aller se balader dans Beyoglu, le quartier occidentalisé, de jeter un œil à la place Taksim et de dévaler Istiklâl, l’artère commerçante « européenne », clone parfait de nos avenues aux enseignes mondialisées.
Le séjour s’achève et il reste encore à explorer la rive asiatique, la Corne d’Or, la maison de Pierre Loti, le quartier populaire de Kariye Camii, les îles des Princes… Ce sera pour une autre fois, bientôt, très vite. Car Istanbul est immortelle et peut, prenons-en garde, devenir rapidement une addiction.
Avant de revenir, soleil déclinant, dans le cœur nucléaire d’Istanbul. Il sera encore temps d’aller se balader dans Beyoglu, le quartier occidentalisé, de jeter un œil à la place Taksim et de dévaler Istiklâl, l’artère commerçante « européenne », clone parfait de nos avenues aux enseignes mondialisées.
Le séjour s’achève et il reste encore à explorer la rive asiatique, la Corne d’Or, la maison de Pierre Loti, le quartier populaire de Kariye Camii, les îles des Princes… Ce sera pour une autre fois, bientôt, très vite. Car Istanbul est immortelle et peut, prenons-en garde, devenir rapidement une addiction.
Istanbul en résumé :
Sainte-Sophie (Hagia Sophia) : Ce monument emblématique était autrefois une église chrétienne orthodoxe, puis une mosquée.
La Mosquée Bleue (Mosquée Sultanahmet) : Avec ses six minarets et son intérieur richement décoré de carreaux de céramique bleue, la Mosquée Bleue est un chef-d'œuvre de l'architecture ottomane.
Le Palais de Topkapi : Ancienne résidence des sultans ottomans, le Palais de Topkapi est un vaste complexe comprenant des bâtiments, des jardins et des cours.
Le Grand Bazar : le Grand Bazar est l'un des plus grands marchés couverts au monde.
La Citerne Basilique (Yerebatan Sarnıcı) : Cette ancienne citerne souterraine est située juste en dessous de Sainte-Sophie.
Le Bosphore : Une croisière sur le Bosphore offre une vue panoramique sur les deux continents d'Istanbul, l'Europe et l'Asie. C'est une excellente façon d'admirer les célèbres sites côtiers d'Istanbul, y compris les palais, les mosquées et les maisons en bois.
La Tour de Galata : centrale, sa terrasse sommitale offre le plus beau point de vue sur la ville et le Bosphore. A privilégier au coucher du soleil
Le quartier de Beyoglu et l'avenue Istiklal : ces sites sont connus pour ses boutiques, ses restaurants, ses galeries d'art et ses cafés. L'avenue Istiklal est une rue piétonne animée.
Que faut-il savoir sur la Turquie avant de vous y rendre ?
La Mosquée Bleue (Mosquée Sultanahmet) : Avec ses six minarets et son intérieur richement décoré de carreaux de céramique bleue, la Mosquée Bleue est un chef-d'œuvre de l'architecture ottomane.
Le Palais de Topkapi : Ancienne résidence des sultans ottomans, le Palais de Topkapi est un vaste complexe comprenant des bâtiments, des jardins et des cours.
Le Grand Bazar : le Grand Bazar est l'un des plus grands marchés couverts au monde.
La Citerne Basilique (Yerebatan Sarnıcı) : Cette ancienne citerne souterraine est située juste en dessous de Sainte-Sophie.
Le Bosphore : Une croisière sur le Bosphore offre une vue panoramique sur les deux continents d'Istanbul, l'Europe et l'Asie. C'est une excellente façon d'admirer les célèbres sites côtiers d'Istanbul, y compris les palais, les mosquées et les maisons en bois.
La Tour de Galata : centrale, sa terrasse sommitale offre le plus beau point de vue sur la ville et le Bosphore. A privilégier au coucher du soleil
Le quartier de Beyoglu et l'avenue Istiklal : ces sites sont connus pour ses boutiques, ses restaurants, ses galeries d'art et ses cafés. L'avenue Istiklal est une rue piétonne animée.
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