Le Fuji Yama, classé au patrimoine de l'Unesco culmine à à 3776 mètres /photo JDL
Si Tokyo et Kyoto sont deux étapes incontournables lors d'une visite au Japon, on ne saurait réduire l'empire du soleil levant à ces deux métropoles.
Voilà pourquoi, sans "avaler" des centaines de kilomètres, il est tout à fait possible, en circuit organisé ou en voyage individuel, de pimenter le déplacement par quelques détours judicieux.
Rassasié des kabuki, du "Bunraku" et de ses marionnettes, du théâtre Nô, de l'art floral et des slaloms erratiques pour éviter les petites voitures électriques du marché au poisson à Tsukiji (1) qui vous foncent dessus sans crier gare ?
Alors en route vers des cieux moins trépidants peut-être, mais tout aussi porteurs de l'âme japonaise, de sa mysticité et de ses valeurs.
Il est tout à fait possible de rayonner en 3, 4 jours dans la région des 5 lacs, dans le Parc national de Fuji-Hakone-Izu (2).
Loin (mais pas trop) des vertiges urbains et des grattes-ciel de la capitale, voici venir des paysages plus bucoliques pour les amateurs de nature, entre étendues d’eau, monts, jardins à la japonaise, sanctuaires et téléphériques qui permettent d’embrasser d’un regard, d’un seul, d’immenses étendues avec vue imprenable.
Voilà pourquoi, sans "avaler" des centaines de kilomètres, il est tout à fait possible, en circuit organisé ou en voyage individuel, de pimenter le déplacement par quelques détours judicieux.
Rassasié des kabuki, du "Bunraku" et de ses marionnettes, du théâtre Nô, de l'art floral et des slaloms erratiques pour éviter les petites voitures électriques du marché au poisson à Tsukiji (1) qui vous foncent dessus sans crier gare ?
Alors en route vers des cieux moins trépidants peut-être, mais tout aussi porteurs de l'âme japonaise, de sa mysticité et de ses valeurs.
Il est tout à fait possible de rayonner en 3, 4 jours dans la région des 5 lacs, dans le Parc national de Fuji-Hakone-Izu (2).
Loin (mais pas trop) des vertiges urbains et des grattes-ciel de la capitale, voici venir des paysages plus bucoliques pour les amateurs de nature, entre étendues d’eau, monts, jardins à la japonaise, sanctuaires et téléphériques qui permettent d’embrasser d’un regard, d’un seul, d’immenses étendues avec vue imprenable.
Classé à l'Unesco, le Mont Fuji culmine à 3776 m
Une des arches les plus imposantes d'Asie, implantée au pied du Mont Fuji /photo JDL
Notre visite démarre par un petit tour des lacs, dans la région enchanteresse du Fuji.
Certains d'entre eux sont d’origine volcanique et si on peut difficilement y nager à cause du courant, on peut quand même pêcher ou faire des balades en bateau.
Cette région est peuplée de légendes, de dragons féroces qui croquent le marmot, et de moines téméraires.
En route vers le Mont Fuji. Classé à l’Unesco et situé à une centaine de km de Tokyo, ce symbole de la spiritualité nippone culmine à 3776 mètres.
Mais avant d’entreprendre son ascension, une halte s’impose à la Maison traditionnelle (Oshi) des Pèlerins.
Deux bâtiments susbistent encore, classés, eux aussi, mais n’ouvrent leurs portes qu’en juillet et août à la belle saison.
C’est ici qu’étaient hébergés et priaient les visiteurs avant de s’élancer vers les cimes.
Le Mont Fuji, lieu de piété, est aussi l’endroit où l'on fait la fête.
Sur les trois festivals de feux d'artifice qui se déroulent dans le pays, celui du Fuji, en août, est l’un des plus réputés et attire quelque 170 000 personnes chaque année.
Des chants et danses et des colonnes de feu sont allumées dans les rues en hommage aux dieux.
Spécialement aménagé, le site tenu par les moines kakugyou impressionne avec son allée de cèdres triplement centenaires et son arche monumentale, l’une des plus grandes d’Asie.
Des lions sculptés en pierre de lave sombre balisent le sentier initiatique qui invite les voyageurs à se rendre au sommet.
Mais pas n’importe comment : les pèlerins doivent montrer patte blance et enfiler d'abord la tenue de la même couleur (celle de la mort) pour grimper, mourir spirituellement et renaître symboliquement.
Certains d'entre eux sont d’origine volcanique et si on peut difficilement y nager à cause du courant, on peut quand même pêcher ou faire des balades en bateau.
Cette région est peuplée de légendes, de dragons féroces qui croquent le marmot, et de moines téméraires.
En route vers le Mont Fuji. Classé à l’Unesco et situé à une centaine de km de Tokyo, ce symbole de la spiritualité nippone culmine à 3776 mètres.
Mais avant d’entreprendre son ascension, une halte s’impose à la Maison traditionnelle (Oshi) des Pèlerins.
Deux bâtiments susbistent encore, classés, eux aussi, mais n’ouvrent leurs portes qu’en juillet et août à la belle saison.
C’est ici qu’étaient hébergés et priaient les visiteurs avant de s’élancer vers les cimes.
Le Mont Fuji, lieu de piété, est aussi l’endroit où l'on fait la fête.
Sur les trois festivals de feux d'artifice qui se déroulent dans le pays, celui du Fuji, en août, est l’un des plus réputés et attire quelque 170 000 personnes chaque année.
Des chants et danses et des colonnes de feu sont allumées dans les rues en hommage aux dieux.
Spécialement aménagé, le site tenu par les moines kakugyou impressionne avec son allée de cèdres triplement centenaires et son arche monumentale, l’une des plus grandes d’Asie.
Des lions sculptés en pierre de lave sombre balisent le sentier initiatique qui invite les voyageurs à se rendre au sommet.
Mais pas n’importe comment : les pèlerins doivent montrer patte blance et enfiler d'abord la tenue de la même couleur (celle de la mort) pour grimper, mourir spirituellement et renaître symboliquement.
Ôyama eki et son temple shintô Ôyama Afuri Jinja
Le temple shintô Ôyama Afuri Jinja /photo JDL
Chaque année, pendant les deux mois d’ouverture (juillet et août), 2 à 3 millions de personnes affluent au Fuji et 300 000 tentent l’ascension.
Après la première étape (accessible en voiture) à 2 305 mètres (5ème station), il faut compter 5 heures pour grimper au sommet.
Selon la période et la météo, le Fuji Yama peut se cacher derrière un épais tissu de nuages ou percer de manière spectaculaire avec sa collerette de blanc immaculé qui, telle une lance, déchire les stratocumulus...
Si vous avez loupé le slot, direction le funiculaire de Kachi Kachi. Ici on dispose d’une superbe vue panoramique sur le lac et la station balnéaire éponyme, mais aussi d’un beau belvédère sur le mont.
En prime et selon la saison (automne), les sous bois aux alentours s'enflamment en des teintes rougeâtres, ocres, jaunes et fauves pour le plus grand plaisir des yeux et des sens.
Autre ascension, autre point d’intérêt dans la province de Kanagawa : l’Ôyama eki et son temple shintô Ôyama Afuri Jinja.
Le mont est haut de 1252 mètres et le temple se situe à 700 m environ. On y accède par un funiculaire (Oyma Cable). Tous deux nichés dans la verdure semblent noyés dans la bruine et le brouillard mystérieux de cette région très pluvieuse.
Les Japonais viennent ici pour célébrer le nouvel an et quelquefois pour des baptêmes ou des cérémonies familiales.
Près d'un million de visiteurs y grimpent chaque année. Deux chemins séparent les femmes et les hommes.
Lors de la cérémonie, le prêtre s'agenouille face à l’autel et bénit les fidèles lors de la cérémonie de purification, très prisée, tandis que le gong résonne solennellement.
Après la première étape (accessible en voiture) à 2 305 mètres (5ème station), il faut compter 5 heures pour grimper au sommet.
Selon la période et la météo, le Fuji Yama peut se cacher derrière un épais tissu de nuages ou percer de manière spectaculaire avec sa collerette de blanc immaculé qui, telle une lance, déchire les stratocumulus...
Si vous avez loupé le slot, direction le funiculaire de Kachi Kachi. Ici on dispose d’une superbe vue panoramique sur le lac et la station balnéaire éponyme, mais aussi d’un beau belvédère sur le mont.
En prime et selon la saison (automne), les sous bois aux alentours s'enflamment en des teintes rougeâtres, ocres, jaunes et fauves pour le plus grand plaisir des yeux et des sens.
Autre ascension, autre point d’intérêt dans la province de Kanagawa : l’Ôyama eki et son temple shintô Ôyama Afuri Jinja.
Le mont est haut de 1252 mètres et le temple se situe à 700 m environ. On y accède par un funiculaire (Oyma Cable). Tous deux nichés dans la verdure semblent noyés dans la bruine et le brouillard mystérieux de cette région très pluvieuse.
Les Japonais viennent ici pour célébrer le nouvel an et quelquefois pour des baptêmes ou des cérémonies familiales.
Près d'un million de visiteurs y grimpent chaque année. Deux chemins séparent les femmes et les hommes.
Lors de la cérémonie, le prêtre s'agenouille face à l’autel et bénit les fidèles lors de la cérémonie de purification, très prisée, tandis que le gong résonne solennellement.
Hakone : un musée de plein air qui ne manque pas de souffle...
Une centaine de sculptures, contemporaines d'artistes japonais et occidentaux, s'étalent sur une superficie de 70 000 m2. /photo JDL
Ces derniers posent alors la branche avec la tige tournée vers l’autel. Et à la fin de l'office la prêtresse leur offre du saké dans une petite coupelle.
Si vous recherchez l’authenticité, alors direction le restaurant de la famille Aihara, une étape incontournable dans la région. Il a été créé en 1600 et c’est donc le représentant de la 18 génération de cet honorable établissement qui nous salue en personne. Respect !
A proximité, il ne faut pas rater l'Open Air Museum d'Hakone (Musée de plein air), situé à peine à une centaine de kilomètres de Tokyo.
Des liaisons quotidiennes régulières par train permettent même d'envisager une escapade rapide depuis la capitale.
Ce musée à ciel ouvert dans un splendide parc paysager a été créé par un magnat de la presse et inauguré en 1969. Une centaine de sculptures, contemporaines d'artistes japonais et occidentaux, s'étalent sur superficie de 70 000 m2.
A noter aussi le remarquable pavillon Picasso, ajouté au musée en 1984 et qui abrite maintenant une collection de 300 œuvres de l'artiste et la collection Henry Moore (36 œuvres) qui est l'une des plus importantes au monde. 50 000 visiteurs s'y pressent chaque année dont 80% de Japonais.
Si vous recherchez l’authenticité, alors direction le restaurant de la famille Aihara, une étape incontournable dans la région. Il a été créé en 1600 et c’est donc le représentant de la 18 génération de cet honorable établissement qui nous salue en personne. Respect !
A proximité, il ne faut pas rater l'Open Air Museum d'Hakone (Musée de plein air), situé à peine à une centaine de kilomètres de Tokyo.
Des liaisons quotidiennes régulières par train permettent même d'envisager une escapade rapide depuis la capitale.
Ce musée à ciel ouvert dans un splendide parc paysager a été créé par un magnat de la presse et inauguré en 1969. Une centaine de sculptures, contemporaines d'artistes japonais et occidentaux, s'étalent sur superficie de 70 000 m2.
A noter aussi le remarquable pavillon Picasso, ajouté au musée en 1984 et qui abrite maintenant une collection de 300 œuvres de l'artiste et la collection Henry Moore (36 œuvres) qui est l'une des plus importantes au monde. 50 000 visiteurs s'y pressent chaque année dont 80% de Japonais.
Gora Park, un jardin "à la française"...
Dans ce jardin "à la française", dont la fontaine monumentale constitue l'une des principales attractions / photo JDL
Le Gora Park est aussi situé à Halkone, à un jet de pierre du musée en plein air.
Dans ce jardin "à la française", dont la fontaine monumentale constitue l'une des principales attractions, les familles peuvent participer à diverses activités manuelles, comme visiter le jardin botanique ou s'initier à la cérémonie du thé.
Il en existe deux versions : la touristique (550 yens, environ 4 euros) expédiée en 10 m environ, et l'"authentique" qui peut durer toute une journée à l'occasion d'événements spéciaux, tels une cérémonie traditionnelle.
Une dame habillée en kimono vous présente le thé puis fait la révérence. Il faut alors saluer en retour et ensuite tourner la tasse dans la soucoupe d'un quart de tour et siroter bruyamment pour signifier qu'on apprécie le breuvage.
Le Japon c'est cela : un mélange de tradition et de modernité parfaitement intégrés et assumés. Un cocktail explosif qui démontre si besoin était que l'on peut être la 4ème économie mondiale sans pour autant renier ce qui fait l'essence même de la civilisation nippone.
Dans ce jardin "à la française", dont la fontaine monumentale constitue l'une des principales attractions, les familles peuvent participer à diverses activités manuelles, comme visiter le jardin botanique ou s'initier à la cérémonie du thé.
Il en existe deux versions : la touristique (550 yens, environ 4 euros) expédiée en 10 m environ, et l'"authentique" qui peut durer toute une journée à l'occasion d'événements spéciaux, tels une cérémonie traditionnelle.
Une dame habillée en kimono vous présente le thé puis fait la révérence. Il faut alors saluer en retour et ensuite tourner la tasse dans la soucoupe d'un quart de tour et siroter bruyamment pour signifier qu'on apprécie le breuvage.
Le Japon c'est cela : un mélange de tradition et de modernité parfaitement intégrés et assumés. Un cocktail explosif qui démontre si besoin était que l'on peut être la 4ème économie mondiale sans pour autant renier ce qui fait l'essence même de la civilisation nippone.
Région du circuit
Cliquez dessus pour agrandir la carte
(1) Tsukiji, le plus grand marche de poisson au monde, grande attraction touristique de Tokyo devrait fermer ses portes au public fin 2015 et être déménagé ailleurs pour cause de vétusté.
Ce lieu emblématique, construit au siècle dernier, ne correspond plus aux normes de sécurité requises. Une bonne raison pour inciter vos client à lui rendre visite au plus vite.
(2) Le Parc national de Fuji-Hakone-Izu, est un parc national japonais se situant dans les préfectures de Yamanashi, Shizuoka, Kanagawa et Tokyo. Le parc se compose du Mont Fuji, les cinq lacs de Fuji, Hakone, la péninsule d'Izu, et l'archipel d'Izu. Les villes voisines incluent Odawara, Fuji, et Numazu.
(3) Hakone Open Air Museum
Ce lieu emblématique, construit au siècle dernier, ne correspond plus aux normes de sécurité requises. Une bonne raison pour inciter vos client à lui rendre visite au plus vite.
(2) Le Parc national de Fuji-Hakone-Izu, est un parc national japonais se situant dans les préfectures de Yamanashi, Shizuoka, Kanagawa et Tokyo. Le parc se compose du Mont Fuji, les cinq lacs de Fuji, Hakone, la péninsule d'Izu, et l'archipel d'Izu. Les villes voisines incluent Odawara, Fuji, et Numazu.
(3) Hakone Open Air Museum
Infos pratiques
Office National du Tourisme Japonais
Adresse : 4 Rue de Ventadour, 75001 Paris, France
Téléphone :+33 1 42 96 20 29
Office National du Tourisme Japonais
www.tourisme-japon.fr/
JTB GLOBAL BUSINESS FRANCE S.A, leader des agences de voyages japonaises en France.
29 rue du Louvre
75002 Paris
Tel. : 01 53 45 93 30
Fax : 01 53 45 93 46
TO qui programment le Japon - Voir la liste de l'Office du Tourisme ici
Vols (principales compagnies)
- Japan Airlines
- ANA
- Air France
Guides
Guide Evasion Tokyo, Kyoto, Osaka, Guide Japon de National Geographic, Lonely Planet, (2010) Guide du Routard
Météo
Le climat de l’archipel japonais varie de continental à subtropical. À Hokkaido, les hivers sont longs, neigeux et très rigoureux ; alors qu’à Okinawa la température ne descend pas au-dessous des 15°C.
Les régions les plus touristiques sur l’île de Honshu, telles que Tokyo et Kyoto, connaissent des hivers relativement doux avec peu de neige, et des étés chauds et humides. Les saisons y sont très marquées. Je vous recommande (mais pas seulement) la page du site Kanpai.
Adresse : 4 Rue de Ventadour, 75001 Paris, France
Téléphone :+33 1 42 96 20 29
Office National du Tourisme Japonais
www.tourisme-japon.fr/
JTB GLOBAL BUSINESS FRANCE S.A, leader des agences de voyages japonaises en France.
29 rue du Louvre
75002 Paris
Tel. : 01 53 45 93 30
Fax : 01 53 45 93 46
TO qui programment le Japon - Voir la liste de l'Office du Tourisme ici
Vols (principales compagnies)
- Japan Airlines
- ANA
- Air France
Guides
Guide Evasion Tokyo, Kyoto, Osaka, Guide Japon de National Geographic, Lonely Planet, (2010) Guide du Routard
Météo
Le climat de l’archipel japonais varie de continental à subtropical. À Hokkaido, les hivers sont longs, neigeux et très rigoureux ; alors qu’à Okinawa la température ne descend pas au-dessous des 15°C.
Les régions les plus touristiques sur l’île de Honshu, telles que Tokyo et Kyoto, connaissent des hivers relativement doux avec peu de neige, et des étés chauds et humides. Les saisons y sont très marquées. Je vous recommande (mais pas seulement) la page du site Kanpai.