Le Japon est actuellement confronté à une importante épidémie d'infections à streptocoque du groupe A, une bactérie responsable de nombreuses infections, dont certaines peuvent être très graves et même mortelles.
Depuis le début de l'année 2024, le pays a enregistré une recrudescence alarmante des cas de syndrome de choc toxique streptococcique (SCTS), une forme particulièrement sévère de l'infection.
En seulement deux mois, 474 cas ont été signalés, dépassant le nombre de cas pour la même période l'année précédente.
Depuis le début de l'année 2024, le pays a enregistré une recrudescence alarmante des cas de syndrome de choc toxique streptococcique (SCTS), une forme particulièrement sévère de l'infection.
En seulement deux mois, 474 cas ont été signalés, dépassant le nombre de cas pour la même période l'année précédente.
Qu’est-ce que le streptocoque ?
Cette bactérie, qui a gagné le surnom de bactérie "mangeuse de chair", peut provoquer des infections de la peau et des tissus mous, entraînant des nécroses et, dans les cas les plus graves, une défaillance multiple des organes. Ces infections se propagent principalement par voie respiratoire et par contact cutané. Les symptômes incluent souvent de la fièvre, un mal de gorge, des troubles digestifs et une fatigue intense. Dans des cas rares, l'infection peut rapidement s'aggraver en un syndrome de choc toxique, qui peut être fatal.
Le taux de mortalité associé à ces infections peut atteindre 30%. Les infections touchent majoritairement les personnes de plus de 30 ans, bien qu'une augmentation des cas chez des individus plus jeunes ait été observée.
La propagation rapide de cette épidémie depuis le 1er janvier 2024 est en partie attribuée à une variante hautement transmissible de la bactérie, connue sous le nom de souche M1UK, qui a été détectée au Japon depuis novembre 2023.
Le taux de mortalité associé à ces infections peut atteindre 30%. Les infections touchent majoritairement les personnes de plus de 30 ans, bien qu'une augmentation des cas chez des individus plus jeunes ait été observée.
La propagation rapide de cette épidémie depuis le 1er janvier 2024 est en partie attribuée à une variante hautement transmissible de la bactérie, connue sous le nom de souche M1UK, qui a été détectée au Japon depuis novembre 2023.
Quelles sont les règles d’hygiène pour se protéger du streptocoque au Japon ?
Plusieurs normes d’hygiènes sont recommandées par les autorités sanitaires japonaises pour lutter contre les infections invasives à streptocoque : le lavage des mains, l’utilisation de désinfectant, l’hygiène respiratoire en se couvrant la bouche et le nez au moment d’éternuer ou de tousser, l’utilisation de masques, la distance sociale et le soin des plaies sont quelques unes des recommandations de base pour limiter la propagation et le risque d’infection. En cas d’apparition de symptômes, il est recommandé de consulter rapidement un médecin.
Cette augmentation de l’infection peut en partie se justifier par l’arrêt des gestes barrière qui étaient mis en place lors de la pandémie de covid-19. "Ces augmentations pourraient résulter, au moins en partie, d’un rebond post-mesures barrières, notamment chez des enfants dont le système immunitaire n’a pas été au contact avec les souches de SGA qui circulent habituellement", écrivait Santé publique France en mars 2023.
Selon l'Institut Pasteur, les infections invasives sont en hausse depuis l'an 2000, avec le taux d'incidence en France passant de 1,2 à 3,3 cas pour 100 000 habitants.
Cette augmentation de l’infection peut en partie se justifier par l’arrêt des gestes barrière qui étaient mis en place lors de la pandémie de covid-19. "Ces augmentations pourraient résulter, au moins en partie, d’un rebond post-mesures barrières, notamment chez des enfants dont le système immunitaire n’a pas été au contact avec les souches de SGA qui circulent habituellement", écrivait Santé publique France en mars 2023.
Selon l'Institut Pasteur, les infections invasives sont en hausse depuis l'an 2000, avec le taux d'incidence en France passant de 1,2 à 3,3 cas pour 100 000 habitants.
Une recrudescence en pleine saison touristique au Japon
Ce problème sanitaire se répand alors que la saison touristique au Japon bat son plein. En effet, la saison la plus touristique au Japon est généralement le printemps, en particulier de fin mars à début mai.
Durant cette période, les cerisiers en fleurs attirent des millions de touristes. Les festivités liées à la floraison des cerisiers, appelées hanami, sont un événement culturel majeur et très apprécié.
Le printemps offre des températures douces et agréables, idéales pour les activités de plein air et les visites touristiques et la Golden Week, une série de jours fériés à la fin avril et au début mai, pendant laquelle de nombreux Japonais voyagent à travers le pays, augmente le nombre de touristes.
Il n’existe pour l’instant pas de vaccin contre le streptocoque du groupe A qui touche le Japon dernièrement. Des antibiotiques sont généralement prescrits pour lutter contre l’infection et ses symptômes. Cependant, "on assiste depuis plusieurs années à l’augmentation de la résistance à certaines familles d’antibiotiques", déplore l’Institut Pasteur sur son site. Les voyageurs sont donc invités à voyager avec la plus grande précaution et à se protéger au maximum.
Durant cette période, les cerisiers en fleurs attirent des millions de touristes. Les festivités liées à la floraison des cerisiers, appelées hanami, sont un événement culturel majeur et très apprécié.
Le printemps offre des températures douces et agréables, idéales pour les activités de plein air et les visites touristiques et la Golden Week, une série de jours fériés à la fin avril et au début mai, pendant laquelle de nombreux Japonais voyagent à travers le pays, augmente le nombre de touristes.
Il n’existe pour l’instant pas de vaccin contre le streptocoque du groupe A qui touche le Japon dernièrement. Des antibiotiques sont généralement prescrits pour lutter contre l’infection et ses symptômes. Cependant, "on assiste depuis plusieurs années à l’augmentation de la résistance à certaines familles d’antibiotiques", déplore l’Institut Pasteur sur son site. Les voyageurs sont donc invités à voyager avec la plus grande précaution et à se protéger au maximum.