Les acteurs du Transports se sont entretenus avec Jean-Baptiste Djebbari, secrétaire d'État chargé des Transports et Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Economie et des Finances, ce jeudi 12 mars 2020. Objectif : faire le point sur les conséquences économiques du COVID-19 sur leur activité et aborder les mesures de soutien. - DR : CL
Jean-Baptiste Djebbari, secrétaire d'État chargé des Transports et Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Economie et des Finances, ont présenté aux professionnels du secteur des Transports les mesures de soutien en place pour résister à la crise du coronavirus, ce jeudi 12 mars 2020.
Une réunion qui s’est tenue après l’annonce du président américain, Donald Trump, de suspendre pour trente jours les voyages d’étrangers depuis l’Europe vers les Etats-Unis, pour endiguer l’épidémie due au coronavirus
Une annonce qui n’a pas surpris Jean-Baptiste Djebbari. « Donald Trump prend aujourd’hui des mesures drastiques sur l’espace Schengen, que nous aurons à évaluer. La coordination européenne et les mesures de soutien vont se mettre en place », a-t-il assuré.
Lire aussi : Coronavirus : à partir du 13 mars 2020 les Européens ne pourront plus entrer aux USA
Une réunion qui s’est tenue après l’annonce du président américain, Donald Trump, de suspendre pour trente jours les voyages d’étrangers depuis l’Europe vers les Etats-Unis, pour endiguer l’épidémie due au coronavirus
Une annonce qui n’a pas surpris Jean-Baptiste Djebbari. « Donald Trump prend aujourd’hui des mesures drastiques sur l’espace Schengen, que nous aurons à évaluer. La coordination européenne et les mesures de soutien vont se mettre en place », a-t-il assuré.
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Des mesures fiscales et dispositifs d'accompagnement
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Pour venir en aide aux entreprises du secteur fortement touchées par la crise sanitaire du covid-19, un soutien économique au niveau national et des mesures de coordinations européennes et internationales sont actuellement mises en œuvre ou débattus.
Ainsi, les échéances sociales et fiscales sont repoussées pour ces entreprises.
Un plan de chômage partiel est en place. L'État a porté au niveau du Smic l'indemnité horaire compensatrice versée aux employeurs ayant recours à ce dispositif. "Nous sommes en train de regarder si on peut aller au-delà du Smic", a annoncé Agnès Pannier-Runacher.
Plus de 3 000 entreprises pénalisées par la propagation du nouveau coronavirus en bénéficient , ce qui représente à ce stade un coût de 180 millions d'euros pour l'État.
« Nous proposons aux entreprises de se signaler dès qu'elles ont des remboursements de crédit TVA, etc… pour les accélérer. L'objectif est de leur donner une trésorerie et une pérennité », a expliqué la secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Economie et des Finances.
Autres pistes évoquées : réactiver la médiation du crédit et la médiation des entreprises pour faciliter les négociations avec les banques et entre les entreprises lorsqu’il y a des problèmes d’application contractuelle.
Enfin, le niveau de garantie des prêts bancaires assurés par la BPI passe à 70%. « Nous sommes en train de regarder plus loin. Bruno Le Maire prendra prochainement la parole à ce sujet », a précisé Agnès Pannier-Runacher.
Pour bénéficier de ces aides les entreprises doivent se saisir avant le 15 mars des dispositifs en place. Pour ce faire, il faut se connecter sur le site economie.gouv.fr.
Ainsi, les échéances sociales et fiscales sont repoussées pour ces entreprises.
Un plan de chômage partiel est en place. L'État a porté au niveau du Smic l'indemnité horaire compensatrice versée aux employeurs ayant recours à ce dispositif. "Nous sommes en train de regarder si on peut aller au-delà du Smic", a annoncé Agnès Pannier-Runacher.
Plus de 3 000 entreprises pénalisées par la propagation du nouveau coronavirus en bénéficient , ce qui représente à ce stade un coût de 180 millions d'euros pour l'État.
« Nous proposons aux entreprises de se signaler dès qu'elles ont des remboursements de crédit TVA, etc… pour les accélérer. L'objectif est de leur donner une trésorerie et une pérennité », a expliqué la secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Economie et des Finances.
Autres pistes évoquées : réactiver la médiation du crédit et la médiation des entreprises pour faciliter les négociations avec les banques et entre les entreprises lorsqu’il y a des problèmes d’application contractuelle.
Enfin, le niveau de garantie des prêts bancaires assurés par la BPI passe à 70%. « Nous sommes en train de regarder plus loin. Bruno Le Maire prendra prochainement la parole à ce sujet », a précisé Agnès Pannier-Runacher.
Pour bénéficier de ces aides les entreprises doivent se saisir avant le 15 mars des dispositifs en place. Pour ce faire, il faut se connecter sur le site economie.gouv.fr.
Des mesures spécifiques pour le secteur aérien ?
Le secteur aérien se trouve en première ligne, avec l'industrie du tourisme. « Il faut lui apporter tout le soutien nécessaire. Par nature le secteur aérien est plus fragile en termes de trésoriers que d'autres industries du transport », a affirmé Jean-Baptiste Djebbari.
En réponse à cette situation, le gouvernement a déjà suspendu la réglementation sur les créneaux « qui aurait possiblement créé la situation aberrante de vol à vide pour préserver les créneaux aéroportuaires », a commenté le secrétaire d'État.
Le gouvernement travaille actuellement sur le règlement des indemnisations des passagers et des sujets plus techniques de report ou d’exonération des différentes taxes en lien avec Bercy.
En réponse à cette situation, le gouvernement a déjà suspendu la réglementation sur les créneaux « qui aurait possiblement créé la situation aberrante de vol à vide pour préserver les créneaux aéroportuaires », a commenté le secrétaire d'État.
Le gouvernement travaille actuellement sur le règlement des indemnisations des passagers et des sujets plus techniques de report ou d’exonération des différentes taxes en lien avec Bercy.
Les deux à trois prochaines semaines les plus difficiles
Pour l’heure, le gouvernement cherche à « amortir au mieux » les effets de la crise, mais il faudra également se repositionner dans l’après coronavirus.
Jean-Baptiste Djebbari anticipe : « une baisse aiguë de l’activité dans les deux à trois prochaines semaines ».
« Il n’est pas inenvisageable que dans la mesure où nous avons des diminutions assez sensibles du trafic, il y ait des restrictions, où des périmètres revus dans les aéroports, des priorisations de lignes ou des réductions de fréquences pour gérer l’absentéisme des agents.
Ces plans de continuité conçus pour la phase trois de la pandémie, font l’objet de discussions quasi quotidiennes avec les grandes entreprises », a-t-il conclu.
Jean-Baptiste Djebbari anticipe : « une baisse aiguë de l’activité dans les deux à trois prochaines semaines ».
« Il n’est pas inenvisageable que dans la mesure où nous avons des diminutions assez sensibles du trafic, il y ait des restrictions, où des périmètres revus dans les aéroports, des priorisations de lignes ou des réductions de fréquences pour gérer l’absentéisme des agents.
Ces plans de continuité conçus pour la phase trois de la pandémie, font l’objet de discussions quasi quotidiennes avec les grandes entreprises », a-t-il conclu.