Comment convaincre les Français de visiter la Jordanie ?
Une question que se posent les autorités touristiques locales depuis déjà plusieurs années.
Situé au cœur du Moyen-Orient, partageant ses frontières avec l’Irak, la Syrie et l’Arabe Saoudite, le Royaume Hachémite souffre d’un amalgame avec ses voisins.
Il peine à faire comprendre aux voyageurs que sa situation politique est restée stable et qu’ils peuvent se déplacer en sécurité.
« Nous sommes des victimes et nous souffrons de cette perception erronée sur notre pays », a déclaré le ministre du tourisme jordanien Nayef Hmeidi Al Fayez, de passage à Paris mardi 2 février.
Même le site de recommandations du Quai d’Orsay, qui a tendance à déployer facilement son parapluie, assure que la situation est calme.
Malgré tout, la fréquentation touristique s’érode irrémédiablement. Le pays a accueilli 4,9 millions de touristes en 2015, en recul de 9%.
Le marché français est en baisse 20% pour 30 000 visiteurs. Un chiffre qui aurait pu être bien pire : au premier semestre 2015, la fréquentation s’effondrait de 40%.
Une question que se posent les autorités touristiques locales depuis déjà plusieurs années.
Situé au cœur du Moyen-Orient, partageant ses frontières avec l’Irak, la Syrie et l’Arabe Saoudite, le Royaume Hachémite souffre d’un amalgame avec ses voisins.
Il peine à faire comprendre aux voyageurs que sa situation politique est restée stable et qu’ils peuvent se déplacer en sécurité.
« Nous sommes des victimes et nous souffrons de cette perception erronée sur notre pays », a déclaré le ministre du tourisme jordanien Nayef Hmeidi Al Fayez, de passage à Paris mardi 2 février.
Même le site de recommandations du Quai d’Orsay, qui a tendance à déployer facilement son parapluie, assure que la situation est calme.
Malgré tout, la fréquentation touristique s’érode irrémédiablement. Le pays a accueilli 4,9 millions de touristes en 2015, en recul de 9%.
Le marché français est en baisse 20% pour 30 000 visiteurs. Un chiffre qui aurait pu être bien pire : au premier semestre 2015, la fréquentation s’effondrait de 40%.
L'office du tourisme a dépensé 900 000 euros pour redorer l'image de la destination.
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L’office de tourisme avait alors débloqué des fonds pour lancer une vaste campagne publicitaire qui a manifestement porté ses fruits. Au total, la destination aura dépensé 900 000 euros l’an passé, contre environ 300 000 euros habituellement.
Un sacrifice financier que le ministère du tourisme semble prêt à renouveler.
« Nous voulons aujourd’hui enrayer cette chute de 20% et revenir à des niveaux positifs. Nous travaillons d’arrache-pied et nous croyons très fort dans le potentiel du marché français car nous avons d’excellents produits à offrir».
Les autorités ne ménagent pas leur peine pour inciter les clients à choisir la Jordanie pour leurs vacances. Elles ont notamment lancé le Jordan Pass et mis en place l’exonération des taxes d’aéroport à Aqaba.
Le ministre a également assuré vouloir séduire des compagnies low-cost et charters. Un vœux qui semble pieux.
« Nous n’avons plus la moindre demande concernant des groupes qui pourraient remplir des charters », déplore Yasar Malhas, responsable du réceptif Pan East International.
Travaillant depuis plus de 30 ans avec le marché français, elle regrette que la baisse des prix, d’environ 25% ne soit pas suffisante pour convaincre les clients.
« Je ne vois pas de signe de reprise. Mais je compte beaucoup sur le bouche à oreille des voyageurs qui vont se rassurer entre eux ».
Les autorités gardent en tête l'année record en 2010, où 85 000 Français avaient visité le pays.
Un sacrifice financier que le ministère du tourisme semble prêt à renouveler.
« Nous voulons aujourd’hui enrayer cette chute de 20% et revenir à des niveaux positifs. Nous travaillons d’arrache-pied et nous croyons très fort dans le potentiel du marché français car nous avons d’excellents produits à offrir».
Les autorités ne ménagent pas leur peine pour inciter les clients à choisir la Jordanie pour leurs vacances. Elles ont notamment lancé le Jordan Pass et mis en place l’exonération des taxes d’aéroport à Aqaba.
Le ministre a également assuré vouloir séduire des compagnies low-cost et charters. Un vœux qui semble pieux.
« Nous n’avons plus la moindre demande concernant des groupes qui pourraient remplir des charters », déplore Yasar Malhas, responsable du réceptif Pan East International.
Travaillant depuis plus de 30 ans avec le marché français, elle regrette que la baisse des prix, d’environ 25% ne soit pas suffisante pour convaincre les clients.
« Je ne vois pas de signe de reprise. Mais je compte beaucoup sur le bouche à oreille des voyageurs qui vont se rassurer entre eux ».
Les autorités gardent en tête l'année record en 2010, où 85 000 Français avaient visité le pays.