Adeline Kurban Fiani n'a pas froid aux yeux. La directrice générale de KTS ne doute pas un instant du potentiel de l'activité réceptive en France et se fixe un objectif de 30% de croissance en 2011.
Ambitieuse mais réaliste, elle écume salons et workshops pour faire connaître la France à l'étranger. Une prospection qui s'avère très onéreuse.
«Chaque salon professionnel coûte 10 000€. Pour les workshop avec Atout France, la simple table avec une seule chaise est facturé 4000€ » s'exclame Adeline Kurban Fiani.
Des tarifs qu'elle juge excessifs, d'autant plus que les réceptifs ne sont pas aidés coté fiscal. Il leur faut en effet payer la TVA sur les marges. « Nous voudrions être aussi compétitifs que les agences anglaises qui vendent la France. Pour cela, il faudrait harmoniser les systèmes européens » plaide la directrice.
KTS possède également des représentations à Singapour, Abu Dhabi, Montréal et en Inde et cherche à en implanter une au Japon et en Corée.
Ambitieuse mais réaliste, elle écume salons et workshops pour faire connaître la France à l'étranger. Une prospection qui s'avère très onéreuse.
«Chaque salon professionnel coûte 10 000€. Pour les workshop avec Atout France, la simple table avec une seule chaise est facturé 4000€ » s'exclame Adeline Kurban Fiani.
Des tarifs qu'elle juge excessifs, d'autant plus que les réceptifs ne sont pas aidés coté fiscal. Il leur faut en effet payer la TVA sur les marges. « Nous voudrions être aussi compétitifs que les agences anglaises qui vendent la France. Pour cela, il faudrait harmoniser les systèmes européens » plaide la directrice.
KTS possède également des représentations à Singapour, Abu Dhabi, Montréal et en Inde et cherche à en implanter une au Japon et en Corée.
Promouvoir la France
Adeline Fiani, directrice générale de KTS France
Lorsque KTS s'installe à Paris en 1988, l'entreprise, une filiale de Kurban Tours, est d'abord tournée vers le voyage d'affaires avant d'ouvrir un département réceptif en 2000. Il pèse aujourd'hui 25% dans l'activité du groupe, soit 8M€ de CA, pour 10 à 15 000 voyageurs.
«Quand je me suis lancée, il n'y avait personne sur les marchés lointains » explique Adeline Kurban Fiani. « Nous étions donc les premiers en Inde, au Moyen-Orient et au Brésil ».
Au début spécialisé sur la clientèle du Golfe, KTS s'est également ouvert aux BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine) « Ce sont des pays avec de belles opportunités de volumes et de valeurs » explique Christophe Le Floch, le directeur des ventes.
Ils étaient également précurseurs en Chine, mais cela n'a pas duré. « Il faut que le marché se structure. Les Chinois ne travaillent qu'avec leurs propres réceptifs et ne restent qu'une journée à Paris » déplore Adeline Kurban Fiani.
En effet, le premier objectif d'un réceptif est d'augmenter le panier moyen du voyageur. Les TO ont donc tout intérêt à passer par leurs services. Aujourd'hui KTS travaille avec près de 150 TO dans le monde entier.
Pour satisfaire cette clientèle internationale, un site B2B en anglais est disponible pour monter ses propres packages. « Nous avons un travail de grossiste mais aussi d'éducation des agents de voyages et des TO pour vendre l'image de la France » explique Christophe Le Floch.
Pour défendre cette activité réceptive, Adeline Kurban Fiani sera candidate aux prochaines élections du SNAV, dans la catégorie des producteurs.
«Quand je me suis lancée, il n'y avait personne sur les marchés lointains » explique Adeline Kurban Fiani. « Nous étions donc les premiers en Inde, au Moyen-Orient et au Brésil ».
Au début spécialisé sur la clientèle du Golfe, KTS s'est également ouvert aux BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine) « Ce sont des pays avec de belles opportunités de volumes et de valeurs » explique Christophe Le Floch, le directeur des ventes.
Ils étaient également précurseurs en Chine, mais cela n'a pas duré. « Il faut que le marché se structure. Les Chinois ne travaillent qu'avec leurs propres réceptifs et ne restent qu'une journée à Paris » déplore Adeline Kurban Fiani.
En effet, le premier objectif d'un réceptif est d'augmenter le panier moyen du voyageur. Les TO ont donc tout intérêt à passer par leurs services. Aujourd'hui KTS travaille avec près de 150 TO dans le monde entier.
Pour satisfaire cette clientèle internationale, un site B2B en anglais est disponible pour monter ses propres packages. « Nous avons un travail de grossiste mais aussi d'éducation des agents de voyages et des TO pour vendre l'image de la France » explique Christophe Le Floch.
Pour défendre cette activité réceptive, Adeline Kurban Fiani sera candidate aux prochaines élections du SNAV, dans la catégorie des producteurs.
Aya : pas d'inquiétudes sur le Moyen-Orient
Le groupe Kurban tours, maison mère de KTS possède également le TO Aya désirs d'Orient ouvert en 2006 et spécialisé comme son nom l'indique sur le Moyen-Orient.
Une région politiquement instable en ce moment, mais qui ne semble pas inquiéter Adeline Kurban Fiani.
« Regardez la Tunisie qui est sortie de la zone rouge du Quai d'Orsay en seulement quelques semaines. Cela n'a de répercussions que dans les médias ! »
Dans tous les cas, si les problèmes persistent, Adeline Kurban Fiani se diversifiera rapidement. « Nous sommes une entreprise à taille humaine, les décisions peuvent se prendre très vite ».
Le groupe Kurban tours, maison mère de KTS possède également le TO Aya désirs d'Orient ouvert en 2006 et spécialisé comme son nom l'indique sur le Moyen-Orient.
Une région politiquement instable en ce moment, mais qui ne semble pas inquiéter Adeline Kurban Fiani.
« Regardez la Tunisie qui est sortie de la zone rouge du Quai d'Orsay en seulement quelques semaines. Cela n'a de répercussions que dans les médias ! »
Dans tous les cas, si les problèmes persistent, Adeline Kurban Fiani se diversifiera rapidement. « Nous sommes une entreprise à taille humaine, les décisions peuvent se prendre très vite ».
Autres articles
-
Recrutement tourisme : entre passion partagée et quête de sens
-
Comment un candidat choisit-il un emploi dans le tourisme ?
-
Le salaire émotionnel : atout stratégique pour l’engagement collaborateur
-
Rédiger une offre d’emploi : quelles sont les contraintes ?
-
Tourisme : 5 conseils pour recruter des talents