Les zones déconseillées sont en rouge sur la carte
La violence des massacres inter-ethnies a surpris les meilleurs connaisseurs de ce pays réputé pacifique et stable.
« D’habitude, les élections sont toujours des moments agités mais jamais encore jusqu’à ce point de violence », reconnaît Eric Landry directeur France d’African safari Club, le premier réceptif kenyan.
Pour autant, ASC qui n’est pas adhérent à l’association du Ceto, a décidé de maintenir les départs.
« Nos clients arrivent à Mombasa, nous avons notre propre aérodrome notre propre domaine privé. Nos clients sont en sécurité. Je ne vois pas pourquoi il faudrait annuler les départs. », explique Eric Landry.
La seule restriction actuellement, porte sur les promenades dans la ville de Mombasa. « Les clients font du balnéaire dans les hôtels ou partent sur les safaris où il n’y a aucune souci de sécurité. En ce moment, nous avons 5000 clients européens sur place et il n‘est pas question de les rapatrier avant la fin officielle de leurs séjours».
D’ailleurs certains autres pays européens (Grande-Bretagne, Allemagne et Suisse) n’ont pas émis le même avis négatif que la France…
Le prochain vol d’African Safari Airways partira normalement de Mulhouse vendredi. L’équipe d’ASI a, néanmoins, un vrai travail de communication à faire vis-à-vis des clients et des agences de voyages.
« D’habitude, les élections sont toujours des moments agités mais jamais encore jusqu’à ce point de violence », reconnaît Eric Landry directeur France d’African safari Club, le premier réceptif kenyan.
Pour autant, ASC qui n’est pas adhérent à l’association du Ceto, a décidé de maintenir les départs.
« Nos clients arrivent à Mombasa, nous avons notre propre aérodrome notre propre domaine privé. Nos clients sont en sécurité. Je ne vois pas pourquoi il faudrait annuler les départs. », explique Eric Landry.
La seule restriction actuellement, porte sur les promenades dans la ville de Mombasa. « Les clients font du balnéaire dans les hôtels ou partent sur les safaris où il n’y a aucune souci de sécurité. En ce moment, nous avons 5000 clients européens sur place et il n‘est pas question de les rapatrier avant la fin officielle de leurs séjours».
D’ailleurs certains autres pays européens (Grande-Bretagne, Allemagne et Suisse) n’ont pas émis le même avis négatif que la France…
Le prochain vol d’African Safari Airways partira normalement de Mulhouse vendredi. L’équipe d’ASI a, néanmoins, un vrai travail de communication à faire vis-à-vis des clients et des agences de voyages.
Longs courriers a suivi les consignes du CETO
« Les clients directs se renseignent et décident généralement de maintenir leurs départs. Les agences classiques qui nous revendent voient avec leurs clients. Quant aux agences en ligne, elles ont préféré suivre la ligne du Ceto et elles annulent ».
Longs courriers, l’autre spécialiste du Kenya avec 5 800 clients l’an dernier sur cette destinations a au contraire suivi à la lettre la recommandation du Ceto.
« Nous avons annulé tous les départs prévus les 2 et 4 janvier sur Kenya Airways. Les clients ont le choix du remboursement ou du report.
Pour les tarifs promotionnels les reports peuvent s’effectuer en février et mars et pour les tarifs brochures jusqu’au 30 avril ».
Sauf directive contraire du Quai d’Orsay, Longs Courriers maintient ses départs des 6, 9, 11, 13 et 16 janvier.
Mais le producteur fait preuve d’un optimisme mesuré. Les clients rentrés hier soir avec le vol de Kenya Airways n’étaient pas traumatisés. Par ailleurs, sur place, aucun client n’a demandé, pour l’heure, un rapatriement anticipé. Les aéroports de Nairobi et Mombasa fonctionnent normalement.
D’ailleurs les compagnies aériennes maintiennent leurs vols. Corsair, parti à vide le 1er janvier, a ramené 326 passagers le 2 mais aucun « rapatriement » puisque le Quai d’Orsay n’a pas donné de directives en ce sens. Le prochain vol ramènera 250 passagers le 7 janvier mais combien seront-ils à partir le 6 janvier ?
Longs courriers, l’autre spécialiste du Kenya avec 5 800 clients l’an dernier sur cette destinations a au contraire suivi à la lettre la recommandation du Ceto.
« Nous avons annulé tous les départs prévus les 2 et 4 janvier sur Kenya Airways. Les clients ont le choix du remboursement ou du report.
Pour les tarifs promotionnels les reports peuvent s’effectuer en février et mars et pour les tarifs brochures jusqu’au 30 avril ».
Sauf directive contraire du Quai d’Orsay, Longs Courriers maintient ses départs des 6, 9, 11, 13 et 16 janvier.
Mais le producteur fait preuve d’un optimisme mesuré. Les clients rentrés hier soir avec le vol de Kenya Airways n’étaient pas traumatisés. Par ailleurs, sur place, aucun client n’a demandé, pour l’heure, un rapatriement anticipé. Les aéroports de Nairobi et Mombasa fonctionnent normalement.
D’ailleurs les compagnies aériennes maintiennent leurs vols. Corsair, parti à vide le 1er janvier, a ramené 326 passagers le 2 mais aucun « rapatriement » puisque le Quai d’Orsay n’a pas donné de directives en ce sens. Le prochain vol ramènera 250 passagers le 7 janvier mais combien seront-ils à partir le 6 janvier ?
Kenya Tourist Board : l’activité touristique se déroule normalement
La réélection contestée de Mwai Kibaki aurait provoqué plus de 300 victimes suites aux violences tribales post-électorales
A propos des affrontements localisés en dehors des circuits touristiques suite à l’annonce controversée des résultats à l’élection présidentielle au Kenya, le Kenya Tourist Board précise que l’activité touristique se déroule normalement et qu'on "On note par ailleurs un retour au calme progressif."
Au Kenya, l’un des pays les plus stables et prospères en Afrique, des manifestations et affrontements ont suivi l’annonce le 30 décembre dernier des résultats des élections présidentielles au Kenya qui ont eu lieu le 27 décembre.
Ces troubles liés aux accusations d’irrégularité des résultats et de mauvaise gestion des élections ont été localisés depuis le 27 décembre à Kisumu, Kakamega, Kericho, Eldoret la région de Nyali, proche de Mombasa et les quartiers suivants de Nairobi : centre ville, Uhuru Park, Kibera, Mathare et Eastleigh.
Le site des Conseils aux voyageurs indique, lui, depuis le 31 décembre 2007 au matin :
« En raison des troubles liés à la proclamation des résultats des élections présidentielles qui ont eu lieu le 27 décembre dernier, il est déconseillé, sauf raisons professionnelles impératives, de se rendre au Kenya dans les prochains jours.»
Pour des questions liées aux assurances de voyage, dont les conditions d'application se rapportent aux recommandations du site des Conseils aux voyageurs, certains voyagistes français ont temporairement été contraints de suivre cette recommandation et d'annuler les départs de leurs clients pour le Kenya jusqu’au 5 ou 6 janvier 2008.
Aucune actualisation n’est intervenue depuis le 31 décembre 2007 au matin sur le site du Ministère des Affaires étrangères, malgré m'amélioration de la situation. Les TO réévalueront les conditions de départ de leurs clients sur la destination à partir des informations à jour sur le site des Conseils aux voyageurs ce mercredi matin 2 janvier 2008.
Ils espèrent que les informations alors délivrées par le Quai d'Orsay donneront davantage de précisions quant aux régions concernées, comme le précise par exemple la British High Commission au Royaume-Uni.
Les instances touristiques du Kenya travaillent en ce moment avec le Quai d’Orsay pour détailler la recommandation des Conseils aux voyageurs aux localités concernées. Ces détails permettront de renseigner les touristes avec plus de précisions, sans condamner la destination dans son ensemble.
Les affrontements sont en effet localisés en dehors des régions touristiques. On notait d’ailleurs aujourd’hui un retour au calme progressif dans l’ensemble des zones concernées par les troubles et les incidents s’étaient concentrés à Eldoret et les villages alentours, dans l’ouest du pays. Cette région n’est pas une région touristique majeure.
Au Kenya, l’un des pays les plus stables et prospères en Afrique, des manifestations et affrontements ont suivi l’annonce le 30 décembre dernier des résultats des élections présidentielles au Kenya qui ont eu lieu le 27 décembre.
Ces troubles liés aux accusations d’irrégularité des résultats et de mauvaise gestion des élections ont été localisés depuis le 27 décembre à Kisumu, Kakamega, Kericho, Eldoret la région de Nyali, proche de Mombasa et les quartiers suivants de Nairobi : centre ville, Uhuru Park, Kibera, Mathare et Eastleigh.
Le site des Conseils aux voyageurs indique, lui, depuis le 31 décembre 2007 au matin :
« En raison des troubles liés à la proclamation des résultats des élections présidentielles qui ont eu lieu le 27 décembre dernier, il est déconseillé, sauf raisons professionnelles impératives, de se rendre au Kenya dans les prochains jours.»
Pour des questions liées aux assurances de voyage, dont les conditions d'application se rapportent aux recommandations du site des Conseils aux voyageurs, certains voyagistes français ont temporairement été contraints de suivre cette recommandation et d'annuler les départs de leurs clients pour le Kenya jusqu’au 5 ou 6 janvier 2008.
Aucune actualisation n’est intervenue depuis le 31 décembre 2007 au matin sur le site du Ministère des Affaires étrangères, malgré m'amélioration de la situation. Les TO réévalueront les conditions de départ de leurs clients sur la destination à partir des informations à jour sur le site des Conseils aux voyageurs ce mercredi matin 2 janvier 2008.
Ils espèrent que les informations alors délivrées par le Quai d'Orsay donneront davantage de précisions quant aux régions concernées, comme le précise par exemple la British High Commission au Royaume-Uni.
Les instances touristiques du Kenya travaillent en ce moment avec le Quai d’Orsay pour détailler la recommandation des Conseils aux voyageurs aux localités concernées. Ces détails permettront de renseigner les touristes avec plus de précisions, sans condamner la destination dans son ensemble.
Les affrontements sont en effet localisés en dehors des régions touristiques. On notait d’ailleurs aujourd’hui un retour au calme progressif dans l’ensemble des zones concernées par les troubles et les incidents s’étaient concentrés à Eldoret et les villages alentours, dans l’ouest du pays. Cette région n’est pas une région touristique majeure.
Le contexte économique et touristique
Le tourisme est un secteur majeur pour l’économie du Kenya, dont il représente près de 14% du PIB. La destination est l’une des destinations majeures pour les tour-opérateurs français. Le nombre de touristes français au Kenya a augmenté de 55% entre 2003 et 2006 (50281 visiteurs français).
Sur place les autorités affirment que les circuits touristiques se déroulent normalement. Les aéroports internationaux de Nairobi et Mombasa sont opérationnels et accueillent les vols internationaux du monde entier.
Les principaux axes routiers entre les aéroports de Nairobi et Mombasa sont ouverts au trafic et les véhicules touristiques opèrent normalement sur ces routes. La présence policière est importante sur l’ensemble des axes routiers.
Les principaux axes routiers hors de Nairobi sont ouverts au trafic vers les principaux parcs et réserves du Kenya : Masai Mara, Tsavo, Amboseli, Nakuru, Laikipia, Samburu, etc. Les safaris par la route et les « flying safaris » sont opérés normalement.
La plupart des zones dans lesquelles des incidents violents ont été rapportés aujourd’hui sont loin des circuits touristiques et ne sont normalement pas visités dans le cadre d’itinéraire touristique.
Des milliers de touristes sont actuellement présents au Kenya et continuent leur safari et séjour sur la côté sans problème. On ne dénombre aucun rapatriement de touriste vers son pays d’origine. Par ailleurs, aucun occidental ni touriste n’a été touché par les événements.
Sur place les autorités affirment que les circuits touristiques se déroulent normalement. Les aéroports internationaux de Nairobi et Mombasa sont opérationnels et accueillent les vols internationaux du monde entier.
Les principaux axes routiers entre les aéroports de Nairobi et Mombasa sont ouverts au trafic et les véhicules touristiques opèrent normalement sur ces routes. La présence policière est importante sur l’ensemble des axes routiers.
Les principaux axes routiers hors de Nairobi sont ouverts au trafic vers les principaux parcs et réserves du Kenya : Masai Mara, Tsavo, Amboseli, Nakuru, Laikipia, Samburu, etc. Les safaris par la route et les « flying safaris » sont opérés normalement.
La plupart des zones dans lesquelles des incidents violents ont été rapportés aujourd’hui sont loin des circuits touristiques et ne sont normalement pas visités dans le cadre d’itinéraire touristique.
Des milliers de touristes sont actuellement présents au Kenya et continuent leur safari et séjour sur la côté sans problème. On ne dénombre aucun rapatriement de touriste vers son pays d’origine. Par ailleurs, aucun occidental ni touriste n’a été touché par les événements.