"La période de vaches grasses est terminée". Les mots de Raoul Nabet, Président de l'Association Professionnelle de Solidarité du Tourisme (APST) sont clairs et alarmistes.
Car après un exercice 2011-2012 où l'Association a enregistré un montant brut de sinistres de 2,25 millions, environ deux fois inférieur à celui de l'année précédente, la situation s'est considérablement dégradée en 2012-2013.
A la mi-juillet 2013, l'APST faisait déjà état de 6,6 millions d'euros de sinistres dont 2,7 millions pour NDS Voyages et 1,8 million pour le groupiste Parafe. Les faillites s’enchaînent dans le secteur.
"Il va falloir prendre des mesures", assure son Président.
Car, l'organisation récolte environ 7 millions d'euros par an de cotisations. Par conséquent, si la débandade se poursuit, la Caisse de garantie sera très vite dépassée. Surtout que la santé financière de certains poids lourds du secteur inquiète de plus en plus.
Nul doute donc que la rentrée sera délicate pour l'APST qui espère finir l'exercice sans trop de dégâts et mettre ainsi en place une nouvelle organisation qui lui permettra de mieux prévenir et résister à l'avenir.
Une démarche qui devrait être facilitée par la décision du tribunal de débouter des agences de voyages qui avaient assigné l'APST à la suite de la faillite de Marsans, au motif qu'elles étaient des clients directs du voyagiste.
Une bonne nouvelle pour l'association qui a ainsi été confortée dans son rôle de garant exclusif du client et qui devrait surtout lui éviter de nouvelles dépenses qui auraient, à coup sûr, causé sa perte.
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A la mi-juillet 2013, l'APST faisait déjà état de 6,6 millions d'euros de sinistres dont 2,7 millions pour NDS Voyages et 1,8 million pour le groupiste Parafe. Les faillites s’enchaînent dans le secteur.
"Il va falloir prendre des mesures", assure son Président.
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Nul doute donc que la rentrée sera délicate pour l'APST qui espère finir l'exercice sans trop de dégâts et mettre ainsi en place une nouvelle organisation qui lui permettra de mieux prévenir et résister à l'avenir.
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