Tony Tyler est le Directeur général de l'IATA - Photo DR
Les compagnies ne veulent plus, ne peuvent plus sortir 7 milliards de dollars (5,4 milliards d'euros) par an en booking fees pour les GDS. Comme le souligne Tony Tyler, le directeur général de l'IATA, cette somme dépasse le montant total des bénéfices qu'engrangent ces mêmes compagnies.
Cela fait plus d'un an que l'IATA travaille sur une solution qui viendrait remplacer le fonctionnement actuel des GDS que les compagnies trouvent dépassé depuis l'avènement de l'Internet et surtout le déploiement des services additionnels (ancillaries).
Aujourd'hui, 40% de la billetterie mondiale est vendue directement sur les sites internet des compagnies.
Or, si les compagnies peuvent peaufiner les relations commerciales qu'elles entretiennent avec leurs clients directs, il n'en est pas de même pour les 60 % restant qui passent par le circuit GDS et agences.
La faute aux GDS dont le modèle est basé sur la recherche du tarif le plus bas. Or, les compagnies qui innovent dans les produits veulent aujourd'hui une autre méthode de recherche basée sur le service.
Cela fait plus d'un an que l'IATA travaille sur une solution qui viendrait remplacer le fonctionnement actuel des GDS que les compagnies trouvent dépassé depuis l'avènement de l'Internet et surtout le déploiement des services additionnels (ancillaries).
Aujourd'hui, 40% de la billetterie mondiale est vendue directement sur les sites internet des compagnies.
Or, si les compagnies peuvent peaufiner les relations commerciales qu'elles entretiennent avec leurs clients directs, il n'en est pas de même pour les 60 % restant qui passent par le circuit GDS et agences.
La faute aux GDS dont le modèle est basé sur la recherche du tarif le plus bas. Or, les compagnies qui innovent dans les produits veulent aujourd'hui une autre méthode de recherche basée sur le service.
Encore quelques étapes à passer
"Un système basé sur les codes tarifaires F, J et Y et leurs dérivés ne peuvent décrire totalement les options proposées", affirme Tony Tyler. Et l'IATA travaille donc un nouveau système de distribution (NDC ou new distribution capability) basé sur des standarts XML en open source.
Le système devrait permettre de rapprocher le client final de la compagnie aérienne et ce, même à travers le service d'un agent de voyages.
"Quarante ans après la mise en place du système actuel, nous avons l'opportunité de faire la révolution dans la distribution du transport aérien", conclut le dg de l'IATA tout en soulignant que les "partenaires GDS" trouveront les moyens d'apporter de la valeur au nouveau modèle.
Il reste néanmoins quelques étapes à passer avant de dérouler cette "révolution". Ce jeudi, le Joint passenger service committee de l'association doit voter sur l'adoption des standarts du nouveau système (et des budgets).
Puis il faudra que les entreprises impliquées finissent les développements nécessaires pour que le NDC soit utilisé sur des sites pilotes dans le courant de l'année 2013.
Le système devrait permettre de rapprocher le client final de la compagnie aérienne et ce, même à travers le service d'un agent de voyages.
"Quarante ans après la mise en place du système actuel, nous avons l'opportunité de faire la révolution dans la distribution du transport aérien", conclut le dg de l'IATA tout en soulignant que les "partenaires GDS" trouveront les moyens d'apporter de la valeur au nouveau modèle.
Il reste néanmoins quelques étapes à passer avant de dérouler cette "révolution". Ce jeudi, le Joint passenger service committee de l'association doit voter sur l'adoption des standarts du nouveau système (et des budgets).
Puis il faudra que les entreprises impliquées finissent les développements nécessaires pour que le NDC soit utilisé sur des sites pilotes dans le courant de l'année 2013.