Michelle Kunegel (LK Tours) : "j'ai eu l'idée de faire visiter les autocars à l'aide de la réalité virtuelle, pour déclencher les envies de voyage des Alsaciens" - Crédit photo : Depositphotos @stevanovicigor
Chez LK Tours, on a saisi tout l'intérêt de la révolution numérique.
Michelle Kunegel, la directrice générale du voyagiste, voit la transformation digitale de son entreprise "comme un moyen de se rapprocher des gens et d'instaurer du dialogue."
La technologie pour casser les idées reçues, tel est le credo pris par le mini-réseau alsacien.
Souffrant parfois d'une mauvaise image, les séjours en autocar ont évolué au gré des nouvelles normes et exigences du public.
Et la DG de constater que "la majeure partie du temps, les gens comparent avec les transports scolaires de leur jeunesse, mais ce n'est plus du tout le cas".
Après les sites Internet et les réseaux sociaux, le réseau composé de 15 agences en Alsace vient d'adopter la réalité virtuelle, avec ses propres moyens et technologies.
C'est un peu un choc culturel, entre deux mondes : d'un côté une entreprise âgée de 84 ans et de l'autre, le milieu des start-up.
De cette rencontre, la responsable du réseau va faire naître un nouvel outil pour ses agences. "J'ai eu l'idée de faire visiter les autocars à l'aide de la réalité virtuelle, pour déclencher les envies de voyage des Alsaciens."
Michelle Kunegel, la directrice générale du voyagiste, voit la transformation digitale de son entreprise "comme un moyen de se rapprocher des gens et d'instaurer du dialogue."
La technologie pour casser les idées reçues, tel est le credo pris par le mini-réseau alsacien.
Souffrant parfois d'une mauvaise image, les séjours en autocar ont évolué au gré des nouvelles normes et exigences du public.
Et la DG de constater que "la majeure partie du temps, les gens comparent avec les transports scolaires de leur jeunesse, mais ce n'est plus du tout le cas".
Après les sites Internet et les réseaux sociaux, le réseau composé de 15 agences en Alsace vient d'adopter la réalité virtuelle, avec ses propres moyens et technologies.
C'est un peu un choc culturel, entre deux mondes : d'un côté une entreprise âgée de 84 ans et de l'autre, le milieu des start-up.
De cette rencontre, la responsable du réseau va faire naître un nouvel outil pour ses agences. "J'ai eu l'idée de faire visiter les autocars à l'aide de la réalité virtuelle, pour déclencher les envies de voyage des Alsaciens."
"Nos agences offriront la possibilité de vivre une expérience"
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Le contact a été noué à l'initiative d'une jeune pousse, Virtual Journey en manque de repères, cherchant l'avis d'un professionnel du tourisme.
"Silvère Besse (le dirigeant de la start-up, ndlr) nous a sollicités, il y a un peu moins d'un an, pour nous présenter son travail sur la flèche de la cathédrale de Strasbourg, se remémore Michelle Kunegel.
Si dans un premier temps, la technologie a été développée pour appuyer la présence du voyagiste dans les salons, les fameux casques vont débarquer dans les agences du réseau.
Et pour ceux criant au gadget, la directrice générale explique : "nos points de vente permettent de conseiller les clients, mais maintenant ils offriront la possibilité de vivre une expérience."
En marquant les esprits, la direction espère aussi augmenter les ventes. Si l'impact n'est pas facilement quantifiable, car le processus d'achat est long et de plus en plus complexe, la VR doit être un atout de plus pour conforter le prospect dans son choix.
Car après les autocars entièrement modélisés jusque dans les rideaux, LK Tours a décidé de s'attaquer aux destinations pour offrir une expérience immersive et personnelle. En souhaitant soutenir, mais aussi profiter, de l'activité de son réceptif BtoB spécialisé sur les séjours de groupes dans les Balkans.
Ainsi des vidéos ont été tournées avec les équipes de Cap à l'Est pour mettre en avant les destinations, mais pas de n'importe quelle manière.
"Nous voulons jouer sur l'originalité du pays, pas sur les activités touristiques classiques. Les films sont centrés sur les populations, l'authenticité et les visites insolites, nous ne voulons pas vendre ou montrer une image qui n'est pas vraie, mais la réalité", confie Michelle Kunegel.
L'utilisation du casque VR en agence doit entrer dans la dernière phase de concrétisation du contrat. Après le conseil, la vidéo doit permettre de confirmer l'avis et l'envie du client.
"Silvère Besse (le dirigeant de la start-up, ndlr) nous a sollicités, il y a un peu moins d'un an, pour nous présenter son travail sur la flèche de la cathédrale de Strasbourg, se remémore Michelle Kunegel.
Si dans un premier temps, la technologie a été développée pour appuyer la présence du voyagiste dans les salons, les fameux casques vont débarquer dans les agences du réseau.
Et pour ceux criant au gadget, la directrice générale explique : "nos points de vente permettent de conseiller les clients, mais maintenant ils offriront la possibilité de vivre une expérience."
En marquant les esprits, la direction espère aussi augmenter les ventes. Si l'impact n'est pas facilement quantifiable, car le processus d'achat est long et de plus en plus complexe, la VR doit être un atout de plus pour conforter le prospect dans son choix.
Car après les autocars entièrement modélisés jusque dans les rideaux, LK Tours a décidé de s'attaquer aux destinations pour offrir une expérience immersive et personnelle. En souhaitant soutenir, mais aussi profiter, de l'activité de son réceptif BtoB spécialisé sur les séjours de groupes dans les Balkans.
Ainsi des vidéos ont été tournées avec les équipes de Cap à l'Est pour mettre en avant les destinations, mais pas de n'importe quelle manière.
"Nous voulons jouer sur l'originalité du pays, pas sur les activités touristiques classiques. Les films sont centrés sur les populations, l'authenticité et les visites insolites, nous ne voulons pas vendre ou montrer une image qui n'est pas vraie, mais la réalité", confie Michelle Kunegel.
L'utilisation du casque VR en agence doit entrer dans la dernière phase de concrétisation du contrat. Après le conseil, la vidéo doit permettre de confirmer l'avis et l'envie du client.
Bientôt des bornes implantées dans les agences et les centres commerciaux
Michelle Kunegel a décidé de mener le projet de la digitalisation de son groupe pour rapprocher et créer du lien - Crédit photo : Studio PCB.fr
Elle donne aussi des clés pour comprendre un pays et ce qui attend les futurs touristes, que ce soit des paysages à couper le souffle à 360° ou, par exemple, le Lac Skadar, dont trois pays réclament la propriété.
Une façon originale de prospecter, de débuter le voyage, mais aussi de communiquer.
Pour assurer la promotion de la technologie dans les agences, les vitrines de ces dernières seront agrémentées de stickers et des soirées seront aussi organisées pour faire découvrir et éduquer la clientèle à la réalité virtuelle.
Le premier essai a été effectué lors du Salon du tourisme et des voyages de Colmar, en novembre dernier. La tentative a été plus que concluante, en faisant le buzz, mais aussi en concluant deux contrats suite au visionnage des vidéos.
Et si le développement de cette innovation représente un coût important pour un groupe indépendant, celui-ci sera amorti en développant les utilisations des vidéos et les usages.
Près de 30 personnes ont travaillé sur le projet, au moins quelques heures. Plusieurs voyages ont été faits, pour réaliser des films, et près de 5 start-up alsaciennes ont été sollicitées entre la modélisation 3D, la réalisation ou les commentaires audio.
"Déjà nous planchons sur des bornes qui seront installées dans les agences pour animer l'attente des clients, et pourquoi pas en dehors de nos locaux", anticipe Michelle Kunegel.
Une façon originale de prospecter, de débuter le voyage, mais aussi de communiquer.
Pour assurer la promotion de la technologie dans les agences, les vitrines de ces dernières seront agrémentées de stickers et des soirées seront aussi organisées pour faire découvrir et éduquer la clientèle à la réalité virtuelle.
Le premier essai a été effectué lors du Salon du tourisme et des voyages de Colmar, en novembre dernier. La tentative a été plus que concluante, en faisant le buzz, mais aussi en concluant deux contrats suite au visionnage des vidéos.
Et si le développement de cette innovation représente un coût important pour un groupe indépendant, celui-ci sera amorti en développant les utilisations des vidéos et les usages.
Près de 30 personnes ont travaillé sur le projet, au moins quelques heures. Plusieurs voyages ont été faits, pour réaliser des films, et près de 5 start-up alsaciennes ont été sollicitées entre la modélisation 3D, la réalisation ou les commentaires audio.
"Déjà nous planchons sur des bornes qui seront installées dans les agences pour animer l'attente des clients, et pourquoi pas en dehors de nos locaux", anticipe Michelle Kunegel.
Vers la création d'une direction digitale et de vitrines dynamiques
Un peu à l'image des bornes de la start-up Timescope, permettant de voyager dans le temps, le groupe pourrait envisager d'installer ces appareils dans les allées des centres commerciaux, "c'est une chose à laquelle nous réfléchissons."
Cela permettrait de capter d'éventuels prospects et d'être plus visible, d'ailleurs pour accroître la visibilité de ses agences, les devantures vont être repensées.
Et la directrice générale d'expliquer : "nous voulons proposer des vitrines dynamiques avec des vidéos, dans les semaines à venir. Nous allons mettre en avant notre expertise par ce contenu digital."
Pour soutenir cette refonte intégrale, LK Tours va créer une "bulle digitale" composée de différentes personnes afin de mieux réfléchir au message à adresser aux clients et à son développement futur.
L'expérience avec ces start-up est qualifiée comme "une belle aventure", à tel point que le créateur de la jeune pousse est considéré comme faisant parti du staff du voyagiste, et cela "va au-delà de la collaboration professionnelle, il y a beaucoup d'échanges entre nous."
Un exemple qui démontre que l'ancien et le nouveau peuvent non seulement cohabiter, mais surtout collaborer dans un but commun.
Pour Michelle Kunegel, il ne fait pas de doute que le digital n'exclut pas des clients, mais parle à tous : "il faut arrêter de croire que les seniors ne sont pas connectés.
Nous continuons de parler à notre clientèle traditionnelle, mais nous devons aussi nous tourner vers la nouvelle."
LK Tours semble paré à conquérir les millenials, mais pas seulement.
Cela permettrait de capter d'éventuels prospects et d'être plus visible, d'ailleurs pour accroître la visibilité de ses agences, les devantures vont être repensées.
Et la directrice générale d'expliquer : "nous voulons proposer des vitrines dynamiques avec des vidéos, dans les semaines à venir. Nous allons mettre en avant notre expertise par ce contenu digital."
Pour soutenir cette refonte intégrale, LK Tours va créer une "bulle digitale" composée de différentes personnes afin de mieux réfléchir au message à adresser aux clients et à son développement futur.
L'expérience avec ces start-up est qualifiée comme "une belle aventure", à tel point que le créateur de la jeune pousse est considéré comme faisant parti du staff du voyagiste, et cela "va au-delà de la collaboration professionnelle, il y a beaucoup d'échanges entre nous."
Un exemple qui démontre que l'ancien et le nouveau peuvent non seulement cohabiter, mais surtout collaborer dans un but commun.
Pour Michelle Kunegel, il ne fait pas de doute que le digital n'exclut pas des clients, mais parle à tous : "il faut arrêter de croire que les seniors ne sont pas connectés.
Nous continuons de parler à notre clientèle traditionnelle, mais nous devons aussi nous tourner vers la nouvelle."
LK Tours semble paré à conquérir les millenials, mais pas seulement.