Sur les critères IATA : le syndicat, même s'il ne l'a pas manifesté publiquement (une sorte de pudeur, sans doute ?) a bien manœuvré et s'est bien battu - © Coloures-pic - Fotolia.com
Traditionnellement, outre l'ouverture de la saison des vacances, le mois de juillet est synonyme d'augmentations diverses et variées : le gaz, le ticket de métro et bien d'autres fariboles qui colèrent (ben oui, la langue a besoin d'être bousculée) le consommateur !
Le début juillet, c'est aussi l'entrée en vigueur, en France surtout, des nouveaux critères IATA, fourbis par ces compagnies aériennes réunies en une sorte de secte improbable et qui ne craignent qu'une chose : être plombées par les agences de voyages, principaux distributeurs de ces compagnies.
Sans aucun regard pour leur propre nombril, ces compagnies aériennes, méprisant le risque qu'elles font courir à leur distributeurs (et pourtant, combien de compagnies ont laissé leurs avions à terre cette année ?) tentent depuis des mois de "drastiquer" (eh oui, c'est la grande forme) les critères permettant aux agences de voyages de vendre les billets des transporteurs.
Ainsi, IATA avait prévu, dans un élan unilatéral, d'imposer à ces pauvres agences de voyage, de disposer de capitaux propres positifs, d'un EBITDA aussi positif et pour faire bonne mesure, d'imposer à l'agence qui changeait d'actionnaire(s) une garantie bancaire complémentaire…
Le début juillet, c'est aussi l'entrée en vigueur, en France surtout, des nouveaux critères IATA, fourbis par ces compagnies aériennes réunies en une sorte de secte improbable et qui ne craignent qu'une chose : être plombées par les agences de voyages, principaux distributeurs de ces compagnies.
Sans aucun regard pour leur propre nombril, ces compagnies aériennes, méprisant le risque qu'elles font courir à leur distributeurs (et pourtant, combien de compagnies ont laissé leurs avions à terre cette année ?) tentent depuis des mois de "drastiquer" (eh oui, c'est la grande forme) les critères permettant aux agences de voyages de vendre les billets des transporteurs.
Ainsi, IATA avait prévu, dans un élan unilatéral, d'imposer à ces pauvres agences de voyage, de disposer de capitaux propres positifs, d'un EBITDA aussi positif et pour faire bonne mesure, d'imposer à l'agence qui changeait d'actionnaire(s) une garantie bancaire complémentaire…
Dominique Gobert - DR
Sans oublier, mais ça, c'est pas encore réglé, le paiement au BSP des ventes réalisées chaque quinzaine !
Bref, des conditions tout à fait inacceptables pour les distributeurs, lesquels constatent que les compagnies aériennes ne sont pas à l'abri de défaillances beaucoup plus graves, mais qu'elles refusent obstinément de créer un fonds de garantie pour ces risques.
Deux poids, deux mesures, en quelque sorte.
Alors, il est certes facile de dire que le Seto ou Les Entreprises du Voyage, syndicats professionnels, ne servent à rien, si ce n'est de faire bonne figure et acte de présence dans les "coquetèles".
Je m'élève avec vigueur contre cette considération : le syndicat, même s'il ne l'a pas manifesté publiquement (une sorte de pudeur, sans doute ?) a bien manœuvré et s'est bien battu.
Il est temps de le reconnaître, d'autant que la démarche menée par le syndicat concerne l'ensemble de la profession, tant ceux qui payent les cotisations que ceux qui se la jouent en spectateurs…
Le syndicat a eu, en effet, gain de cause, puisque lors de la dernière réunion entre agences de voyages et compagnies aériennes (APJC), un accord a été enfin conclu.
Fini l'Ebitda négatif, à condition que ce ne soit qu'un "incident de parcours" et que ceci soit certifié par un expert-comptable.
Bref, des conditions tout à fait inacceptables pour les distributeurs, lesquels constatent que les compagnies aériennes ne sont pas à l'abri de défaillances beaucoup plus graves, mais qu'elles refusent obstinément de créer un fonds de garantie pour ces risques.
Deux poids, deux mesures, en quelque sorte.
Alors, il est certes facile de dire que le Seto ou Les Entreprises du Voyage, syndicats professionnels, ne servent à rien, si ce n'est de faire bonne figure et acte de présence dans les "coquetèles".
Je m'élève avec vigueur contre cette considération : le syndicat, même s'il ne l'a pas manifesté publiquement (une sorte de pudeur, sans doute ?) a bien manœuvré et s'est bien battu.
Il est temps de le reconnaître, d'autant que la démarche menée par le syndicat concerne l'ensemble de la profession, tant ceux qui payent les cotisations que ceux qui se la jouent en spectateurs…
Le syndicat a eu, en effet, gain de cause, puisque lors de la dernière réunion entre agences de voyages et compagnies aériennes (APJC), un accord a été enfin conclu.
Fini l'Ebitda négatif, à condition que ce ne soit qu'un "incident de parcours" et que ceci soit certifié par un expert-comptable.
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Fini également la "pénalisation" en cas de cession de l'entreprise, sauf en cas de changement de numéro de TVA intracommunautaire, révisant par ce fait même, un changement de contrat entre le distributeur et les compagnies aériennes.
Voilà à quoi sert le syndicat professionnel, dont on a dit tant de mal. Même si parfois leurs dirigeants semblaient manifester une certaine apathie en face d'une situation inquiétante.
Reste encore le cas du versement au BSP chaque quinzaine. De ce côté, alors que dans de nombreux pays, le principe est en vigueur depuis longtemps, IATA parait encore très réticente à "aménager" une tradition purement française…
De quoi donner à Jean-Pierre Mas et son équipe encore un peu de boulot…
Voilà à quoi sert le syndicat professionnel, dont on a dit tant de mal. Même si parfois leurs dirigeants semblaient manifester une certaine apathie en face d'une situation inquiétante.
Reste encore le cas du versement au BSP chaque quinzaine. De ce côté, alors que dans de nombreux pays, le principe est en vigueur depuis longtemps, IATA parait encore très réticente à "aménager" une tradition purement française…
De quoi donner à Jean-Pierre Mas et son équipe encore un peu de boulot…