Hop! aurait pu être surement une bonne initiative à condition de déterminer, une bonne fois pour toutes, un secteur d’activité défini et établi dans la durée. Pas une « variable d’ajustement » du groupe Air France - DR : Hop!, P. Dourlot
Pour une fois, j’aurais tendance à dire que les syndicats du groupe ne sont pas entièrement responsables du bazar qui semble devenir une normalité au sein d’Air France.
Car cette fois, c’est Hop!, la compagnie « domestique » du groupe, issue de la « fusion » pour le moins hétéroclite entre BritAir, Regional et Airlinair.
Ces dernières avaient été « unies », sous la houlette de Lionel Guérin, à l’époque patron de Hop!, lequel à force de dialogue constructif, avait réussi à harmoniser les différents accords sociaux entre compagnies.
Bien. Sauf que ces accords avaient été conclus en durée déterminée et que ce qui était valable hier ne le sera plus demain. C’est encore une tare de notre système, mais telle est la vie…
Et bien évidemment, compte tenu de la situation pour le moins instable du groupe, les nouveaux projets d’accords ne semblent pas séduire les syndicats, pilotes, PNC et sol !
Le contraire eut été étonnant d’ailleurs !
Car cette fois, c’est Hop!, la compagnie « domestique » du groupe, issue de la « fusion » pour le moins hétéroclite entre BritAir, Regional et Airlinair.
Ces dernières avaient été « unies », sous la houlette de Lionel Guérin, à l’époque patron de Hop!, lequel à force de dialogue constructif, avait réussi à harmoniser les différents accords sociaux entre compagnies.
Bien. Sauf que ces accords avaient été conclus en durée déterminée et que ce qui était valable hier ne le sera plus demain. C’est encore une tare de notre système, mais telle est la vie…
Et bien évidemment, compte tenu de la situation pour le moins instable du groupe, les nouveaux projets d’accords ne semblent pas séduire les syndicats, pilotes, PNC et sol !
Le contraire eut été étonnant d’ailleurs !
En même temps, rien ne semble simple et la situation parait bien confuse.
Ainsi, lorsque chez Hop!, il était bien question, du moins à l’époque, d’harmoniser les accords sociaux entre les différentes sociétés qui constituent (ou devraient constituer) la filiale, les syndicats déplorent (et j’ai pour une fois l’impression qu’ils n’ont pas tout à fait tort) des futures conditions sociales… à la baisse !
Serait-ce à dire que la création de Hop! et son activité ne serait pas une bonne idée ?
Après tout, la création de Hop! n’avait été que le retour de la filiale « domestique » d’Air France il y a plus de vingt ans, Air Inter ?
Mais une Air Inter un peu bâtarde, car finalement, dans la nébuleuse d’Air France, il est extrêmement difficile de s’y reconnaître vraiment.
Pour tout dire, je comprends parfois que les différents présidents sortent des grandes écoles, style ENA : il n’y a qu’eux qui puissent ne rien comprendre à un incroyable galimatias tout en affirmant « haut et clair » que la situation est sous contrôle.
Faut dire, et je ne pense pas que les syndicats de Hop nous berlurent, que la situation est claire dans la filiale. Entre les vols style « navette » assurés par Air France et les vols intérieurs, assurés par Hop (by Air France, ça c’est chouette), une poule n’y retrouverait pas ses poussins.
Ainsi, lorsque chez Hop!, il était bien question, du moins à l’époque, d’harmoniser les accords sociaux entre les différentes sociétés qui constituent (ou devraient constituer) la filiale, les syndicats déplorent (et j’ai pour une fois l’impression qu’ils n’ont pas tout à fait tort) des futures conditions sociales… à la baisse !
Serait-ce à dire que la création de Hop! et son activité ne serait pas une bonne idée ?
Après tout, la création de Hop! n’avait été que le retour de la filiale « domestique » d’Air France il y a plus de vingt ans, Air Inter ?
Mais une Air Inter un peu bâtarde, car finalement, dans la nébuleuse d’Air France, il est extrêmement difficile de s’y reconnaître vraiment.
Pour tout dire, je comprends parfois que les différents présidents sortent des grandes écoles, style ENA : il n’y a qu’eux qui puissent ne rien comprendre à un incroyable galimatias tout en affirmant « haut et clair » que la situation est sous contrôle.
Faut dire, et je ne pense pas que les syndicats de Hop nous berlurent, que la situation est claire dans la filiale. Entre les vols style « navette » assurés par Air France et les vols intérieurs, assurés par Hop (by Air France, ça c’est chouette), une poule n’y retrouverait pas ses poussins.
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Le plus grave étant que finalement, les vols assurés par Hop! sont au fur et à mesure réduits, les pilotes passant chez Air France.
Et que, du coup, afin d’assurer quand même un programme décent, Hop! est obligée, ce n’est pas une blague, d’affréter des appareils (équipages compris) auprès de compagnies étrangères !
Sincèrement on croit rêver !
Je lisais très attentivement l’article de notre spécialiste, Jean-Louis Baroux, lequel se demande à juste titre, si le mariage de plus en plus bancal entre le groupe Air France et KLM doit perdurer ?
Ben non !
Air France semble de plus en plus incapable, et cette fois ce n’est pas la faute des syndicats, de proposer, enfin, une stratégie claire et durable pour sa pérennité.
Hop! aurait pu être surement une bonne initiative à condition de déterminer, une bonne fois pour toutes, un secteur d’activité défini et établi dans la durée. Pas une « variable d’ajustement » du groupe Air France.
Vous verrez que finalement, telle feu Air Inter, il y aura bien une bonne tête pensante au sein du groupe qui va émettre l’idée de réintégrer la filiale domestique au sein du groupe.
Faire et défaire, c’est toujours avoir l’impression de travailler… En attendant, les 7 et 8 avril prochains, on grève !
Et que, du coup, afin d’assurer quand même un programme décent, Hop! est obligée, ce n’est pas une blague, d’affréter des appareils (équipages compris) auprès de compagnies étrangères !
Sincèrement on croit rêver !
Je lisais très attentivement l’article de notre spécialiste, Jean-Louis Baroux, lequel se demande à juste titre, si le mariage de plus en plus bancal entre le groupe Air France et KLM doit perdurer ?
Ben non !
Air France semble de plus en plus incapable, et cette fois ce n’est pas la faute des syndicats, de proposer, enfin, une stratégie claire et durable pour sa pérennité.
Hop! aurait pu être surement une bonne initiative à condition de déterminer, une bonne fois pour toutes, un secteur d’activité défini et établi dans la durée. Pas une « variable d’ajustement » du groupe Air France.
Vous verrez que finalement, telle feu Air Inter, il y aura bien une bonne tête pensante au sein du groupe qui va émettre l’idée de réintégrer la filiale domestique au sein du groupe.
Faire et défaire, c’est toujours avoir l’impression de travailler… En attendant, les 7 et 8 avril prochains, on grève !